La Chartreuse de Parme : Le livre de Stendhal

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LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

En 1838, emporté par sa passion pour l'Italie, sa patrie de cœur, terre de liberté et d'héroïsme, Stendhal dicte La Chartreuse de Parme en 52 jours.
Ivre de gloire napoléonienne, Fabrice Del Dongo est le petit prince et le grand seigneur adoré des femmes de la minuscule cour de Parme. Faute d'exploits militaires, il devient un curieux théologien comblé de maîtresses. Ayant par aux intrigues qui l'entourent et d'un naturel fougueux, il est jeté en prison malgré la protection de sa tante, la sublime duchesse de Sanseverina. Captivité bénie puisqu'à l'intérieur de la forteresse vit l'amoureuse et brûlante Clélia Conti, fille du gouverneur...
L'amour, l'énergie, le bonheur, et l'art du roman sont ici portés jusqu'au ravissement.

@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE

De (auteur) : Stendhal

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Expérience de lecture

Avis Babelio

JeanBart

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

_“Quoi ? T'as jamais lu De Stendhal ?”, _“Bah si, le Rouge et le Noir. En première... Comme tout le monde”. _ “Ca ne vaut pas la Chartreuse. Tu vas adoré” Me voilà donc, vieux trentenaire entouré de lycéens dans le rayon de la Fnac, pour me saisir de ce qui est encore une absence, un trou, un accroc à ma culture. Alors, quel a été l'effet de ce baume bienfaisant sur mes prétentions épistémiques ? Excellent, Docteur : je ne suis plus comme Fabrice à Waterloo… Mais oserais-je avouer que j'ai été déçu ? Déçu du style ; mes attentes n'étaient-elles pas trop élevées ? La clarté du propos, l'élégance de la tournure… je préfère Flaubert. Déçu de l'intrigue qui, si elle ne manque pas de détours, manque de souffle. Déçu de moi-même ; qui suis-je pour ne pas être emporté ? Il y a pourtant d'excellentes pages, et l'on sourit plus d'une fois devant l'espièglerie du propos, l'inconfort des situations ou la justesse des analyses. Et puis Fabrice, pas héroïque pour un sou : c'est un être médiocre, volontiers veule et lâche, en fait très humain. Et si cette lecture n'était pas arrivée un peu tard dans ma vie ? Jeunes gens, profitez de vos 20 ans et lisez les classiques. C'est encore à cet âge que l'on sait d'émouvoir et se plonger dans un grand roman sans arrières pensées.

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nyomaa

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

La chartreuse de Parme est un livre romanesque et romantique, mais aussi de politique et rempli d'intrigues de cour, dans lequel nous suivons Fabrice Del Dongo, noble, fils de marquis italien vivant près du lac de Côme. L'intrigue principale repose sur son histoire d'amour "innocent" avec sa tante de quelques années son aînée, plus belle femme de la cour de Parme, puis de celle avec Clélia Conti, jeune femme très belle mais fille du gouverneur de la citadelle. Deux amours impossibles, auxquels s'ajoutent de nombreux rebondissements, l'engagement de Fabrice dans l'armée de Napoléon, son passage en prison, son entrée dans les ordres pour devenir archevêque... au fil de la lecture, ce roman m'a tour à tour fait penser aux séries Downton Abbey, Victoria ou au roman Anna Karenine, histoires d'amour royales ou aristocratiques. La version que j'ai lue est un livre assez épais de 529 pages, mais fines et la mise en page est peu aérée et avec peu de marges. À quelques moments du recit j’ai trouvé certaines longueurs qui m'ont un peu lassée et j'ai donc mis un mois à le lire. Écrit fin du 18ème siècle, le style est forcément différent de la littérature contemporaine. Le sujet du roman amène également une écriture recherchée, un vocabulaire et une syntaxe anciens, parfois désuet qui peuvent rendre la lecture plus difficile. Néanmoins j'ai beaucoup aimé ce livre, je voulais lire un classique français, en essayant de dépasser le préjugé qu'un classique est ennuyeux (j'ai peu lu les classiques, ceux que j'ai lus sont ceux du collège/lycée qui ne m'ont pas spécialement plu). Celui-ci a justement été un lecture qui m'a tenue en haleine, particulièrement dans les 100 dernières pages que j'ai dévorées.

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ibrahimcemsahinkaya

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

La Chartreuse de Parme de Stendhal est un roman qui allie subtilement romantisme et réalisme. Il peut être lu à la fois comme un conte et comme un roman. Un thème important de l'oeuvre est le triomphe de l'amour, présenté comme la source ultime du bonheur. Le héros principal est en quête de cet amour idéal, mais le roman explore également condition humaine. Stendhal exalte les valeurs aristocratiques, telles que la vertu et la noblesse d'esprit, tout en les opposant aux valeurs souvent perçues comme décadentes de la bourgeoisie. Paradoxalement, il met en avant l'importance de la liberté et rejette toute forme de soumission, tout en ridiculisant le despotisme. Cependant, l'oeuvre ne propose pas un idéal libéral au sens strict. Il semble peu probable que Stendhal ait cherché à transmettre un message philosophique ou politique. Loin de prêcher, il s'attache surtout à raconter une histoire romantique et empreinte d'humour, profondément inspirée par son époque et par l'Italie qu'il chérissait tant.

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jleclercq

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 ans

Stendhal – La chartreuse de Parme C'est un récit sur la recherche du bonheur Fabrice désavoué par son père le marquis del Dongo, rejoint sa tante, s'engage dans l'armée de Napoléon, il est fait prisonnier, puis libéré grâce à celle qu'il aime et qui lui donne un enfant. Sa carrière militaire fermée, il se tourne vers l'église et de vient coadjuteur de l'archevêque, et très apprécié pour ses sermons. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir une vie amoureuse agitée Après toute une série d'aventures rocambolesques il finit par démissionner de toutes ses fonctions pour se retirer à "LA CHARTREUSE DE PARME", complètement désabusé. C'est l'occasion de toucher du doigt l'influence étonnante de l'église et de la noblesse; fin XVIII°s.- mélangeant effrontément l'argent, la violence la prière et le devoir. Notre Fabrice aime souvent deux femmes à la fois, et ne peut se laisser aimer par celles qui l'aiment - sans jamais trouver le bonheur. Nous ne sommes pas loin des intrigues politiques d'aujourd'hui, la noblesse est remplacée par les hauts fonctionnaires, les médias ont relayé les églises qui cherchent leur voie, et le pouvoir de l'argent n'a pas changé Le plus déroutant peut-être serait que le Prince de Parme qui est une nullité est le résultat du pouvoir héréditaire. – ce qui ne nous empêche pas aujourd'hui d'avoir des nullités au pouvoir à tous les échelons. La démocratie est la pire chose du !onde, mise à part la démocratie. Il aurait mieux valu ne pas faire la révolution française en 1789. C'est un raisonnement un peu primaire mais Stendhal a le talent de schématiser des situations qui sont comparables à la nôtre, ce qui pourrait nous faire réfléchir. C'est tout l'intérêt de ce livre qui se lit à plusieurs niveaux, un roman picaresque, une étude de mœurs, une analyse psychologique très fine, que sais-je encore 316 La religion de Jeanne était toute de sentiment. Elle avait cette foi rêveuse que garde toujours une femme. 317 Il faisait vibrer en elle la carte de poésie religieuse que toutes les femmes ont dans l'âme.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782266289931
  • Collection ou Série
    Littérature - Classiques
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    544
  • Dimensions
    178 x 110 mm

L'auteur

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4,30 € Poche 544 pages