La Constance de la louve : Le livre de Cécile Baudin

Grand format

Presses de la Cité

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Lozère, hiver 1835. Un étudiant en médecine est découvert mort devant l'asile d'aliénés qui l'accueillait en formation. Il se serait perdu dans la tempête de neige qui faisait rage la nuit précédente. Mais le juge de paix de Saint-Alban, par ailleurs lieutenant de louveterie, s'interroge sur l'étrange décès. Aidé par une infirmière de l'asile, il met au jour une série d'incohérences, et d'indices troublants.
La piste encore fraîche le mène jusqu'au canton voisin où il déterre d'autres mystères, plus anciens, plus obscurs, qui impliqueraient des notables.
En ce début de XIXe siècle, dans une ruralité où les progrès scientifiques et technologiques se font attendre, l'ombre de la bête du Gévaudan plane toujours sur les monts de la Margeride.
Mais n'y aurait-il pas pire prédateur qu'elle ?

Une enquête passionnante et ténébreuse.

De (auteur) : Cécile Baudin

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Expérience de lecture

Avis des libraires

"Un scénario à première vue classique mais porté par des personnages surprenants et inattendus, très humains, avec leur lot de défauts et déceptions. "
Choix de La Librairie Célestine à Meximieux dans Le Progrès
Le Progrès
" une enquête palpitante au cœur du XIXe siècle "
Union & Territoires
"Il ne faut pas se fier aux apparences.
Un titre et une couverture ne suffisent à retranscrire l'intérêt d'un livre. C'est en tout cas notre point de
vue s'agissant de ce polar historique, La Constance de la louve.
On est happé par l'intrigue dès les premières pages ...
Cécile Baudin déroule une intrigue solide et palpitante truffée de références
sur les us et coutumes au milieu du XIXe siècle sans toutefois que cela
n'alourdisse le récit. Au contraire c'est tout simplement passionnant.
Signalons que le premier roman de Cécile Baudin, Marques de Fabrique ( 10/18) fait l'objet d'une adaptation au
cinéma. On souhaite le même destin à ce roman que l'on a adoré."
Karine Leroy, Paris Normandie|Karine Leroy
Paris Normandie
"Un formidable voyage dans le
temps au suspense palpitant"
Yves Quitte, France Dimanche|Yves Quitte
France Dimanche
" Le livre explore la révolution industrielle avec des héroïnes fortes et féminines.
Il offre des intrigues bien menées et un regard original sur l'époque"
Hubert Prolongeau, France Culture|H. Prolongeau
France Culture
"Lozère, 1835. Un polar historique comme on aime,
troussé avec virtuosité, d'une écriture aussi efficace
que poétique, habitée par les paysages explorés. Ainsi
commence-t-il par une tempête de neige somptueuse,...
Dans le Gévaudan, les mères n'oublient rien et ourdissent
des vengeances implacables. Haletant."
Isabelle Potal, Madame Figaro|Isabelle Potal
Madame Figaro

Avis Babelio

magescaleslitteraires

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Lozère, hiver 1835. Un étudiant en médecine est découvert mort devant l’asile d’aliénés ou il travaillait. Il se serait perdu dans la tempête de neige qui faisait rage la nuit précédente. Mais, le juge de paix de St Alban s’interroge sur cet étrange décès. Aidé par une des infirmières de l’asile, il met à jour une suite d’incohérence et d’indices troublants. Ce roman coche toutes les cases de ce que j’aime : Histoire et roman policier. Avec en arrière plan, la Bête du Gévaudan. Victor de Saint-Alban est envoyé par le maire pour enquêter sur une mort devant l’asile d’aliénés. Tout le monde pense qu’il s’agit d’une mort accidentelle due au mauvais temps. Mais Victor découvre plein d’incohérences et décide de continuer l’enquête. Il se rend rapidement compte qu’il y a eu d’autres morts suspectes ces derniers temps concernant de jeunes garçons de bonne famille. Il va se retrouver face à des secrets de famille et certains refusent même de lui répondre. Victor, toujours accompagné de son chien-loup et aidé de Marianne puis de Constance, ne ménage pas sa peine pour résoudre tous ces meurtres. Au milieu de l’hiver, de son atmosphère et de ses paysages si particuliers de la Lozère, l’enquête nous glace tout autant. L’auteure a fait énormément de recherches pour nous plonger dans cette époque avec toutes les descriptions de la vie, des rites et des différences flagrantes entre riches et pauvres. Et sur ce que les riches pouvaient se permettre grâce à leur argent. C’est aussi une histoire de femme et de vengeance. Et j’ai découvert grâce à cette intrigue des pratiques que je ne connaissais pas. L’atmosphère est sombre, un peu sanglante, mais cela colle tout à fait à l’époque et au sujet du livre. Les duos Victor-Marianne puis Victor-Constance sont atypiques pour l’époque, mais ont tout à fait leurs places dans ce genre d’histoire. Une lecture intéressante et addictive que je ne peux que conseiller. Une auteure à suivre. À lire sans modération.

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marilyngr

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Une enquête bien menée malgré les moyens limités de cette époque, la découverte d'une société bourgeoise prête à tout pour garder la tête haute et ses privilèges, le tout servi par une plume vive et tendre pour ses personnages principaux ambigus mais attachants.

Luria

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Lozère. Si mars a pour nous désormais des airs de printemps, en 1835 c'est l'hiver. Il a neigé énormément la nuit dernière. Tant qu'on aurait pu se perdre à vouloir sortir de chez soi. C'est ce qui a dû arriver à Anatole, retrouvé assoupi à jamais sous la neige à deux pas du château de Saint Alban qui le loge et l'emploie. L'édifice est un asile d'aliénés depuis 15 ans (et l'est encore pour nous aujourd'hui). Une mort naturelle, tout le monde claironne. Et pourtant si on y regarde plus attentivement ce n'est peut-être pas si évident. C'est ce que pense Victor, lieutenant de louveterie, convié par le maire à mener l'enquête. Et dès son apparition (aussi romantique qu'un Darcy dans un champ brumeux à l'aube) j'étais ferrée (non en vrai, heureuse d'avoir trouvé ce roman, j'ai aimé ce livre dès la première page) : La première fois que j'ai vu un insigne de lieutenant de louveterie c'était sure des affiches lors d'une promenade en forêt. Le terrain serait interdit la semaine suivante pour diminuer la population de sangliers. Intriguée par le terme, j'avais recherché ce titre qui a traversé les époques et les rôles sans changer de nom. Donc retrouver ce joli mot ancien, toujours présent comme l'asile de Saint Alban, c'était comme un salut de dame Fortune. Ce mélange d'histoires, de traditions perdues ou qui perdurent aujourd'hui nous accompagne durant tout le récit. C'est ce qui fait la force de ce policier d'antan et de tout âge : mêler histoire, vie quotidienne au 19ème siècle et une enquête à la fois plausible et intrigante. Tout comme Marques de fabrique elle (l'intrigue) se nourrit de fables et légendes pour construire un récit réaliste. Si je n'ai pas eu de coup de cœur comme au premier roman (la faute aux amours des personnages qui prennent une certaine place, Darcy ou pas, les histoires d'A. et la description des sentiments exaltés c'pas vraiment ma came)(mais j'en ai aimé la finalité) j'ai beaucoup aimé cette nouvelle enquête, la part belle aux femmes et à ceux qui font la différence dans la grisaille des âmes plus ou moins sombres qui habitent les hommes. [Livre lu avec Kate Bush qui fredonnait Army dreamers dans ma tête. Encore un signede dame Fortune]

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elisecorbani

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Après le département de l'Ain et ses institutions industrielles paternalistes du second empire explorées dans Marques de fabriques, le second roman de Cécile Baudin régresse dans la chronologie du 19e siècle et embarque le lecteur pour un voyage en terres hostiles du Gévaudan. L'intrigue se déroule effectivement sous Louis-Philippe, mais des flash-back habilement disséminés lient les faits à la période napoléonienne. Le lecteur est donc à la fois plongé dans les sublimes et âpres paysages de ces contrées typiques de la diagonale du vide, et dans la petite et grande histoire des populations qui tentaient d'y survivre en ces temps moins confortables que les nôtres. On retrouve une mine de détails historiques très documentés et passionnants, comme dans le précédent livre de cette autrice qui manie une plume agréable et un sens machiavélique du rebondissement. La construction de l'intrigue présente des similitudes avec celle de Marques de fabriques, mettant en scène des personnages qui dissimulent tous de lourds secrets venus du passé et une jeune femme bien décidée à affronter les réalités de la vie, qui lui réservent de tristes surprises. Cependant j'ai trouvé le noeud de l'intrigue plus solide et moins rocambolesque dans cet opus que je n'ai pas lâché sitôt débuté. Seule petite réticence, je ne suis pas fan de l'aspect mélo amoureux, mais j'avoue qu'il ajoute une tension romanesque qui n'est pas désagréable. Je lirai avec plaisir le prochain livre de Cécile Baudin qui sera publié cette année. Tiendrait on avec elle la future Anne Perry française ?

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman de Terroirs
  • EAN
    9782258206304
  • Collection ou Série
    Terres de France
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    496
  • Dimensions
    226 x 142 mm

L'auteur

Cécile Baudin

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23,00 € Grand format 496 pages