La Fille renard : Le livre de Maria Grund

Premier roman de Maria Grund, « La Fille renard » impressionne par sa maîtrise narrative et sa capacité à renouveler les codes du polar scandinave. L’auteure parvient à maintenir un équilibre subtil entre intrigue policière, exploration psychologique et dimension mythologique, créant ainsi une œuvre qui se démarque dans un genre souvent codifié... La suite de ma chronique sur mon blog :

Hello, nouvelle inscrite sur le site, me voilà en passe de vous partager ma première critique. Non seulement c'est un exercice auquel je ne me suis jamais essayé mais en plus il se trouve que je n'ai pas tellement apprécié ce livre (je suis pourtant relativement ouverte d'esprit et plutôt "bon public"), mais voilà, je me suis lancé certains défis pour cette année, en plus d'un nombre toujours plus élevé de livres à lire, celui d'intégrer votre communauté et de vous faire partager mes avis lecture...alors, ma bonne foi, allons y ! Petite précision avant toute chose, mon style de prédilection est le genre Thriller/polar dont j'ai pu lire déjà un certain nombre de livres. J'ai lu qu'il fallait toujours reprendre le résumé, ici, afin de ne pas spoiler les lecteurs j'aime autant reprendre celui qui est en 4e de couverture : "7 masques.7 enfants.Le mal absolu.  Un dimanche matin, sur une île au large de la Suède, le corps d'une adolescente s'échoue sur le rivage. À côté de son cadavre, un masque de renard. Malgré les troublantes circonstances de sa mort, la police conclut à un suicide. Mais l'enquêtrice Sanna a l'intuition que quelque chose leur échappe. Dès le lendemain, une riche collectionneuse de livres anciens est retrouvée sauvagement assassinée. À son domicile, Sanna et sa nouvelle équipière, Eir, découvrent un effrayant tableau représentant une petite fille. Cette dernière n'est autre que la victime au masque de renard... " L'intrigue : envers et contre tout c'est probablement ce que j'ai préféré dans ce livre ! Même si je trouve que certains éléments auraient mérité d'être davantage "creusés". D'ailleurs une partie repose sur des spéculations, aucune preuve n'ayant été trouvée il ne s'agit (en partie) que de déductions des enquêtrices, tous les protagonistes (ou presque) ayant trouvés la mort... Les personnages : certes, elles sont attachantes ces deux enquêtrices. Mais alors bien que je sois loin d'être une experte en rapport sociaux j'ai été un peu déroutée  par leur relation... Elles font connaissance au tout début de l'enquête (et donc du livre) et se comportent tour à tour à la fois comme les meilleures amies du monde, puis à vouloir se crêper le chignon...mais c'est peut-être moi après tout...?Un peu déçue aussi que certains personnages  comme la sœur de Eir n'aient pas davantage été creusés... L'enquête : il y a de bonnes choses mais tout est confus et surtout très décousu à mon goût, ça manque terriblement de liant, on enquête sur quelque chose et puis on part ailleurs et puis encore sur autre chose...rien n'en découle alors on revient sur un autre indice (par exemple une analyse qu'on avait demandé il y a un moment et puis qui n'était pas tombée alors c'est le moment de se demander ce qu'il en est)...bon...je ne vais pas m'étendre je n'y ai pas trouvé mon compte... Le tout : c'est là où le bât blesse... Mais je ne suis pas totalement certaine que l'auteure en soit la seule responsable. Le style. C'est je pense ce qui m'a fait le moins apprécier le livre, du moins vouloir le finir le plus rapidement possible. Pour avoir lu pas mal d'autres auteurs nordiques et notamment suédois je suis loin d'avoir rencontré ce problème avec tous. (Je ne les ai pas tous lus non plus). C'est exactement le même "style" qui m'a rebutée chez Lars Kepler, ce couple d'auteurs suédois... Je me suis longtemps demandé si c'était un problème de traduction ? (d'où mon questionnement sur la totale responsabilité de l'auteure à cet égard) Mais il semblerait que ce soit vraiment un style...(?) Toute cette action au présent, ces phrases courtes parfois décousues ou dépourvues de sens et ses paragraphes qui s'enchaînent là encore sans cohésion....c'est un handicap à la lecture me concernant.   Je précise toutefois que cet avis reste le mien et tant mieux si, par ailleurs, ce livre plaît :-) Bref, pour se faire une idée, c'est toujours mieux de le lire !

7 MASQUES 7 ENFANTS LE MAL ABSOLU Un dimanche matin, sur une île au large de la Suède. Le corps d'une adolescente s'échoue sur le rivage. À côté de son cadavre, un masque de renard. Malgré les troublantes circonstances de sa mort, la police conclut à un suicide. Mais l'enquêtrice Sanna a l'intuition que quelque chose leur échappe... Le suicide d'une ado,les meurtres sanglants de deux femmes de milieux sociaux différents. Le tout sur une île suédoise éloignée de tout.Ces trois cadavres sont-ils liés ? Un thriller qui se révèle efficace avec une intrigue addictive et des rebondissements jusqu'à la dernière page ! La petite île si tranquille au large de la Suède ne l'est peut-être pas finalement... Un polar classique mais très efficace !