Le Diable danse encore : Le livre de Maria Grund

Une île au large de la Suède. Une ville avec une cathédrale et un quartier médiéval (tiens ça me rappelle Visby!). On rencontre des jeunes un peu paumés. Il y a une bande de filles qui parcourent l'île à mobylette, vendent de la drogue et vont à la salle de sport. Il y a des garçons qui vont aussi à la salle de sport ou à l'ancienne piscine désaffectée où ils s'entraînent pour des combats sauvages. "Les gens paient [pour voir ces combats], ajoute finalement un garçon. Surtout quand c'est des jeunes comme nous". Mais Pascal, un des responsables de la salle de sport, et qui leur a installé ce lieu d'entrainement, vient d'être retrouvé mort d'une septicémie foudroyante suite à un coup de couteau dans le ventre. Qui l'a tué? Qui en voulait à Pascal? Et au fait qui était vraiment Pascal? . Eir et Sanna enquêtent sur ce meurtre sous l'autorité de leur nouveau chef Niklas. Sanna est toujours perturbée par l'affaire de Jack Abrahamsson, qui a été au centre de l'opus précédent : La fille renard. Jack est-il toujours vivant? Est-ce lui qui téléphone de temps à autre à Sanna sans jamais faire entendre sa voix? Mais pourquoi donc? Eir a ses problèmes également: elle est fatiguée, a mal au dos et surtout elle ne veut pas avouer à son compagnon Fabian un problème personnel important, et ça la tourmente. La relation amoureuse entre Eir et Fabian va connaître des hauts et des bas. Mais qui est vraiment Fabian? Donc, l'une et l'autre de nos deux enquêtrices ne sont pas au mieux de leur forme, mais elles s'accrochent. L'affaire du meurtre de Pascal se complique tout d'un coup avec la découverte d'un second mort, puis d'un troisième… . L'intrigue m'est apparue à la fois comme spécialement tordue, particulièrement violente et compliquée à plaisir. Elle est d'autant plus difficile à suivre qu'il faut avoir lu La fille renard (l'opus précédent) et bien s'en souvenir pour apprécier pleinement tout ce qui concerne le mal-être de Sanna et le développement de l'affaire Jack Abrahamsson. C'est peut-être une des raisons pour lesquelles j'ai moins apprécié cet opus que le précédent. Et puis cette surenchère de coïncidences et de personnes au double visage, c'est un peu lassant.

Bon, c'est raté pour moi, j'ai pris ce livre à la bibliothèque sans savoir qu'il y avait un premier tome, ce qui fait qu'à force de rappel des événements passés du tome initial, je vais pouvoir m'en économiser la lecture.... Pour en revenir au tome deux donc, si j'ai apprécié les phrases courtes et le ton un peu formel de la traduction, j'ai beaucoup moins aimé une intrigue passablement embrouillée et une violence omniprésente qui m'ont inévitablement fait pensé que les suédois ne sont pas aussi lisses que l'on prétend et je pèse mes mots....

Alors que des nuages noirs s'amoncellent au-dessus d'une île au large de la Suède, la commissaire Sanna Berling découvre un jeune homme mourant dans une ferme abandonnée. L'image de son corps couvert de blessures et ses derniers mots se gravent dans sa mémoire, "La fille"... Un groupuscule machiste, une bande d'ados en marge de la société, un individu nu et torturé,une vieille dame qui a Alzheimer, un fantôme du passé et des rites étranges. Voilà ce qui nous attend dans ce second polar de Maria Grund où l'on retrouve notre duo Eir et Sanna pour de nouveaux frissons et de nouvelles déconvenues.. Captivant !