Le Rêve de Mademoiselle Papillon : Le livre de Alia Cardyn, Julien Arnal

Il y a quelques années, Alia Cardyn sort le roman Mademoiselle Papillon, inspiré de l’histoire de Thérèse Papillon, une infirmière qui a dédié sa vie à sauver des enfants pendant la guerre. Après un énorme succès, l’histoire est transformée en un album jeunesse en 2022, intitulé Le rêve de Mademoiselle Papillon, illustré par Julien Arnal. L’histoire parle de cette infirmière qui, après avoir aidé des orphelins et des enfants juifs pendant la guerre, rêve de créer un refuge pour eux. Après avoir cherché pendant longtemps, elle trouve une abbaye où elle pourra accueillir jusqu’à 300 enfants. Les dessins de Julien Arnal sont doux et poétiques, et montrent bien la force et la gentillesse de Mademoiselle Papillon. Le message de l’album est simple : croire en ses rêves et ne jamais abandonner. Ce livre est facile à lire, que ce soit pour les enfants ou pour les adultes, et il aborde des sujets importants comme la guerre et les enfants abandonnés, sans être trop lourd. L’histoire donne envie de parler de solidarité et d’espoir, tout en restant douce et accessible. En plus, l’album explique un peu plus qui était Mademoiselle Papillon et comment le livre a été adapté, ce qui permet d’en apprendre davantage. Enfin, les dessins à l’aquarelle sont magnifiques et apportent une touche de douceur à cette histoire émouvante.

Derrière le nom fabuleux de Thérèse Papillon se cache une sacrée personnalité qui a su déplacer des montagnes dans les années 1920 pour venir en aide aux enfants malades. Plus d’un siècle après sa création, le lieu d’accueil qu’elle a créé à l’abbaye de Valloires accueille toujours des enfants – plus de 25.000 y ont séjourné ! J’ai tout de suite fait le parallèle entre cet album et Nicky et Vera, de Peter Sis, paru la même année, qui parlait aussi d’une personne courageuse qui parvint à sauver des centaines d’enfants dans les années 1930. Nicky et Vera nous a plus touchés, même si mon moussaillon cadet a été sous le charme du lieu rêvé par Thérèse Papillon et adorablement dessiné par Julien Arnal. Si les deux albums soulignent ce que peuvent atteindre les personnes qui ont la bravoure de faire « ce qu’il faut » dans l’adversité, leurs auteurs respectifs s’approprient ces histoires différemment. L’album de Peter Sis chemine à la lisière entre obscurité et lumière, celui-ci déborde de couleurs. Et là où le premier titre développe une réflexion bouleversante sur le courage et l’incongruité de l’intrusion du nazisme dans une enfance, le seconds nous invite à ne pas renoncer aux rêves qui semblent a priori trop grands. Ses pages racontent la force tirée de la puissance d’une telle utopie, les cogitations fébriles autour du projet, le réconfort quand d’autres forces viennent s’unir aux nôtres et le bonheur de l’accomplissement. Il est aussi question des fils que l’on tisse en donnant de l’amour. « C’est un livre chrétien ? » m’a demandé mon moussaillon cadet alors que je lui lisais la dernière scène qui décrit l’héroïne de ces pages contemplant la terre du haut du « ciel ». Oui, cette histoire est sans doute imprégnée de valeurs chrétiennes. Mais que l’on soit chrétien ou pas, c’est réconfortant par les temps qui courent de méditer sur les pouvoirs immenses de la solidarité, de la générosité et du partage.

Un album jeunesse magnifiquement illustré par Julien Arnal. #8232;Un texte plus court mais tout aussi beau qui nous raconte l'histoire de Mademoiselle Papillon #129419;, une infirmière #128105;#8205;#9877;#65039; hors du commun qui rêvait de bâtir une demeure pour venir en aide aux enfants dans le besoin. #8232;#8232;Les illustrations de Julien Arnal sont magnifiques, les couleurs sont douces et légères, les traits quoiqu'un peu naïfs, nous rappellent le rêve de Mademoiselle Papillon

J’ai lu “Mademoiselle Papillon” (le livre dont est tiré cette histoire), il y a presque un an et j’ai adoré retrouvé cette femme qui a tant donné aux enfants, qui s’est tant battue pour son rêve. Par rapport au livre, l’histoire a été simplifiée. On ne retrouve plus le jeu des époques. L’histoire reste centrée sur Mademoiselle Papillon. C’est plus direct mais très bien adapté aux enfants. L’histoire pourra toucher autant les plus jeunes que les plus grands. Le personnage principal nous apprend à rêver et poursuivre ses rêves mais aussi à penser aux autres. J’ai beaucoup apprécié à la fin que l’on retrouve un peu plus d’explication sur Mademoiselle Papillon mais aussi sur l’adaptation du roman en album jeunesse. Les dessins fait à l’aquarelle sont superbes ! C’est beau, doux et touchant. Les couleurs vont parfaitement avec l’histoire. Il suffit de regarder les illustrations pour rêver et imaginer la vie de Mademoiselle Papillon.