Le Syndrome du spaghetti : Le livre de Marie Vareille

En ce moment je m'emmerde à vouloir finir un livre sur Spinoza auquel je n'accroche pas du tout, il me fallait en plus un petit livre "feel good" pour lire à table sans me concentrer, bref, j'ai choisi ce "syndrome du spaghetti" car le titre m'avait intrigué. Heureusement, je n'avais pas lu la 4ème de couverture (je n'aurais jamais acheté en me fiant à ce résumé promettant un bouquin parfaitement niais). En réalité, les hasards biographiques font que j'ai assez bien identifié l'adolescente que je fus un jour avec l'héroine de ce petit roman: ne s'intéressant qu'à la pratique du sport; puis la découverte d'une maladie génétique qui vient mettre une croix sur certains rêves ... Donc cette lecture fut plutôt une bonne surprise, et non, ce petit bouquin n'est pas niais du tout.

#128218; Une histoire pleine d’émotions Je découvre l’auteure avec ce roman qui m’a été recommandé et prêté par mon collègue. Je me suis totalement laissé porter par la plume de Marie Vareille et l’histoire de Léa, sa famille et Anthony. Un livre assez bouleversant : Léa 16 ans talentueuse basketteuse entraînée par son père n’a qu’un seul rêve dans sa vie. Seulement voilà, le monde de l’adolescente va s’écrouler et elle va perdre tous ses repères : refus d’abandonner son rêve, déni, repli sur soi, mensonges et rébellion. Seule sa rencontre avec Anthony : son phare au milieu de l’océan dans lequel elle se noie. Marie Vareille nous raconte que la vie peut être injuste et nous mettre des bâtons dans les roues mais aussi qu’il faut apprendre à vivre différemment, persévérer et être résilient afin de rebondir. Tout n’est jamais perdu et qu’il faut savoir s’adapter et procéder différemment. Ce roman aborde les thèmes de la maladie, le deuil, la résilience, la famille. Il y a beaucoup de douceur dans les mots de Marie : ce livre est à la fois drôle, sensible et touchant. J’ai passé un bon moment et j’ai eu plaisir à faire connaissance avec Léa et Anthony.

Léa est une surdouée du basket. Entrainée par son père elle ambitionne d'intégrer la WMBA. Mais son père meurt subitement , victime du syndrome de Marfan. Des analyses démontrent que Léa aussi en est atteinte: Son cœur comme celui de son père est fragile. elle est désormais interdite de basket et tous ses reves, sa raison de vivre s'écroulent. Elle est dans le déni et continue à jouer...Elle rencontre Antony, autre joueur surdoué. Mais...Un livre tendre, émouvant, intéressant et instructif que j'ai bcp aimé.

Bien qu'adressé à un public plutôt adolescent, ce roman est tellement touchant que je l'ai tout de même apprécié et lu très rapidement. La construction en quart-temps pour faire le parallèle avec le basket et le deuil est originale. On assiste à l'évolution de cette jeune fille. L'épilogue ou plutôt, le dernier mot pour la route, apporte en quelques lignes une authenticité à ce récit. Marie Vareille ne m'avait pas convaincue avec ''la vie rêvée des chaussettes orphelines'' et encore moins avec ''ainsi gèlent les bulles de savon'' mais après la lecture de cet ouvrage, je retenterai peut-être.