L'épreuve - tome 2 La Terre brûlée : Le livre de James Dashner

Aïe, je suis déçue de dire ça après avoir beaucoup aimé le T1, mais j'ai été beaucoup plus mitigée par ce tome. On retrouve une plume simple, sans fioritures, parfois avec peu de détails, mais qui m'avait convaincue pour le tome 1. Ça se lit vite, et le début nous embarque assez facilement dans l'histoire. Oui mais voilà, passé ce début, une fois atteint la Terre Brûlée... J'ai trouvé ça long. Certains passages étaient prenants et j'avais un regain d'intérêt, mais ça n'a malheureusement pas suffit. Je ne sais pas si c'est le décor de la Terre Brûlée qui a eu raison de moi (j'avais pourtant beaucoup aimé le Bloc et le Labyrinthe) mais j'en venais à vite vouloir finir pour passer à autre chose. On a pourtant des choses intéressantes dans ce tome, de nouveaux personnages (même si je n'ai pas trop accroché avec eux), des révélations, de bons rebondissements qui font douter et rythment le récit. J'ai trouvé pas mal l'arc qui concerne Teresa et ça a été mes moments préférés. Certaines explications viennent sur le tard et c'était pas mal je trouve, même si certaines actions étaient peut-être un peu extrêmes. La fin était sympa, dans la veine de celle du T1. Seulement, le côté long qui m'a un peu rebutée et le fait que je n'ai pas accroché les nouveaux personnages font que je suis restée un peu sur ma faim. Je lirai sûrement la suite, histoire de finir cette trilogie, mais ce ne sera pas pour tout de suite je pense. C'est dommage, parce que le premier tome partait super bien et laissait pas mal de questions en suspens concernant le Labyrinthe. Si on a quelques réponses dans ce tome, le Labyrinthe est complètement mis de côté et c'est frustrant de ne pas avoir les réponses qu'on attendait le concernant. Elles viennent peut-être avec le tome 3, mais cette scission entre le 1 et le 2 m'a un peu déçue. Cela dit ça reste très personnel ! On reste quand même sur une dystopie YA qui se lit très bien, prenante et rythmée.

Le deuxième tome de la trilogie "L'Épreuve" poursuit l’aventure de Thomas et ses compagnons, mais peine selon moi à maintenir le même souffle narratif que son prédécesseur. L’histoire explore de nouveaux horizons et développe certains mystères, mais le rythme et les longueurs ressenties parasite la lecture Dashner enrichit son univers en introduisant de nouveaux environnements et enjeux. Dans ce tome, les Blocards quittent le Labyrinthe pour affronter un monde dévasté, marqué par des paysages désertiques et des conditions de survie extrêmes. Cette transition apporte un contraste intéressant et offre un sentiment d’évolution dans l’intrigue. Les dangers se multiplient, qu’il s’agisse des conditions climatiques infernales, des Fondus (humains infectés par une mystérieuse maladie) ou des nouvelles manipulations de WICKED, l’organisation énigmatique au cœur de l’histoire. L’auteur excelle toujours dans la création d’une atmosphère oppressante et imprévisible. Certains moments de tension, notamment les confrontations avec les Fondus ou les énigmes des nouvelles épreuves, maintiennent l’intérêt du lecteur. L’introduction de nouveaux personnages, comme Brenda, enrichit également la dynamique de groupe, bien que leur développement reste inégal. Le principal reproche que j'adresserais à "La Terre brûlée" est son rythme inégal. Là où "Le Labyrinthe" tenait en haleine grâce à une tension constante, ce second tome souffre de longueurs notables. Certaines scènes, bien qu’intensément décrites, donnent l’impression de tourner en rond ou d’être prolongées sans réel apport à l’intrigue principale. De plus, le mystère omniprésent, qui était un point fort du premier tome, devient ici frustrant. Les réponses promises se font attendre, et les nouvelles questions ajoutées ne semblent pas toujours justifiées. Cela peut donner l’impression que l’auteur étire artificiellement l’intrigue pour maintenir une trilogie. L'évolution de Thomas, bien que toujours intéressante, ne compense pas le manque de profondeur de certains autres personnages. Enfin, les relations entre les personnages, notamment celle entre Thomas et Brenda, manquent parfois de subtilité et semblent forcées, ce qui peut nuire à l’attachement émotionnel du lecteur. En conclusion je dirais que la Terre brûlée est un tome de transition qui propose des idées intrigantes, mais qui peine à retrouver l’intensité et la cohérence narrative de "Le Labyrinthe". Si l’univers dystopique reste captivant et certains moments parviennent à maintenir le suspense, les longueurs et l'absence de réponses claires viennent diluer l’impact de cette suite.