Les Rêves de nos mères : Le livre de Carine Pitocchi

Ça faisait bien trop longtemps que ce roman patientait dans ma PAL, je l'ai finalement découvert en livre audio et c'était une très belle lecture. Quand les Peaky Blinders rencontrent La villa aux étoffes... On suit deux mondes en parallèle, en Angleterre, en 1912, de riches aristocrates et leurs domestiques d'un côté, à la campagne ; une famille de voyous qui tient un pub à Londres de l'autre. Un seul lien entre les deux : Edna, qui a travaillé sur le domaine de Longfield et a épousé un habitué du pub Murphy. Des femmes fortes, de l'amour, des drames, l'aspect historique : tout ce que j'aime ! Ce premier tome me donne vraiment envie de poursuivre avec les autres, et de savoir ce qu'il advient de tous ces personnages auxquels je me suis attachée ! Et puis, ce tome s'achève sur le déclenchement de la Ière Guerre Mondiale, et c'est une période sur laquelle j'adore lire. En revanche, je n'ai pas trop accroché avec la voix de la lectrice, c'est bien la première fois, elle fait des voix trop caricaturales pour moi donc je ne vous conseille pas forcément la version audio pour le découvrir !

J’ai été attirée par cette saga après l’avoir découverte comme un mélange entre Downton Abbey et Peaky Blinders, et je dois dire que la comparaison est tout à fait justifiée. En plus de son ambiance soignée, le roman met à l’honneur des personnages féminins forts, qui occupent enfin le devant de la scène. J’ai particulièrement apprécié le mélange des genres, qui apporte à l’histoire une richesse et une dynamique captivantes. Les personnages sont poignants, l’écriture est fluide, et les rebondissements sont nombreux, rendant la lecture addictive. Il me tarde maintenant de découvrir la suite des aventures dans le deuxième tome !

“Ce garçon était aussi fascinant qu'inquiétant. Comme si derrière son masque de chérubin, se cachait l'expression du mal incarné.” Un ressenti mitigé après la lecture de ce premier tome. J'ai été prise dans l'histoire avec une vraie envie de savoir ce qu'il allait se passer mais dans le même temps j'ai regretté l'aspect unidimensionnel des personnages. Ils sont soit bons soit mauvais mais jamais entre-deux… Même Will le truand londonien est présenté comme un personnage tout gentil et plein de bons sentiments… Je ne lirai donc pas la suite.

*Les Rêves de nos Mères* tome 1, c'est un peu comme si l'auteur avait décidé de mélanger des secrets de famille, des histoires d'amour un peu trop dramatiques et des personnages qui semblent tout droit sortis d'une série télé à suspense. En gros, c’est du lourd, mais pas forcément du raffiné. Tu lis un chapitre, tu t'attaches à un personnage, et le chapitre suivant, boum, un rebondissement qui te fait te demander si l’auteur a vraiment un plan ou s'il fait juste « shuffle » dans sa tête. Les dialogues sont aussi percutants qu’un coup de pinceau dans un tableau impressionniste — parfois, ça frôle la poésie, et parfois, tu te dis "attends, on parle bien de la même personne qui m'a dit ça ?" Bref, c’est pas le genre de livre où on attend de la subtilité à chaque page, mais plutôt une aventure où les personnages se prennent un peu trop au sérieux, mais avec une légèreté presque rafraîchissante. Dans l'ensemble, *Les Rêves de nos Mères* est un roman qui ne cache pas son envie de te faire passer un bon moment, avec des hauts et des bas, et parfois une situation qui semble sortir d'un mauvais soap-opera. Mais hey, si tu veux du drama bien ficelé, ce livre a son charme.