Mon coeur a déménagé : Le livre de Michel Bussi

Folette, Ophélie de son prénom officiel, est persuadée que son père Josselin a tué sa maman Maja. Parce qu’il était ivre comme souvent, parce qu’il s’est lancé à sa poursuite lorsqu’elle a quitté le domicile, parce qu’il a été retrouvé sur la passerelle au moment où sa mère a chuté en contrebas sur le bitume, gisant dans une pare de sang. Un autre homme, Richard Vidame, œuvrant dans le social, aurait pu, aurait dû lui aussi empêcher ce drame. Folette est âgée de 7 ans quand la tragédie a lieu. Elle n’aura de cesse au cours des années qui passent d’élucider les circonstances et donc d’établir la vérité de ce jour d’avril 1983. Animée par un esprit de vengeance qui tournera à l’obsession, elle va puiser toute son énergie dans son livre de chevet qui l’accompagnera durant son adolescence : les contes d’Andersen. Tout n’est pas égal dans la production de Michel Bussi et ce roman-ci se situe plutôt dans le haut de la pile. L’originalité de ce roman s’inscrit dans la narration du récit par l’héroïne elle-même, jusque dans les dialogues, qui lui donne un côté vivant et dynamique. L’intrigue n’est que secondaire et c’est davantage dans la coloration sociologique et dans la construction de l’histoire que le talent de Bussi imprime. Toujours aussi fervent du twist final qu’aussi peu inspiré dans le choix de ses titres. En bref, une lecture très agréable d’un bon cru.

Ce roman policier est plaisant, et conviendra sans doute à un large public, mais ce n’est pas le meilleur du genre ni même le meilleur de cet auteur. J’ai d’abord apprécié la fluidité de l’écriture, mais de trop nombreuses références culturelles et autres « bons mots » ont fini par m’irriter, de même que des arrangements temporels qui ont fini par me donner l’impression de lire un exercice littéraire « bien ficelé » plutôt qu’une véritable histoire.

Je termine à l'instant ce roman et je suis bouleversée. Encore une fois Michel Bussi nous emporte avec lui. Je ne suis pas fan des romans à la première personne mais je me suis laissée transportée durant les seize années que se déroule l'histoire. Elle défile à toute vitesse et comme d'habitude le final est explosif. On s'attache à Follette et Nina, nos deux ados rebelles. Mais qui ne le serait pas après avoir grandi en foyer. Ce livre m'a transmis autant d'émotions que Nymphéas noirs, il se classe dans les meilleurs de l'auteur.

C’est une petite fille de 7 ans qui va assistera la mort de sa mère qui était poursuivie par son père. L’histoire d’une vengeance qui va au bout du livre. Ophélie, dit folette, va tout faire pour retrouver le meurtrier de sa mère. Heureusement que dans son malheur , elle va rencontrer une éducatrice, qui s’occupera d’elle avec beaucoup d’amour et de gentillesse et aussi une petite fille de son âge, Nina qui sera pour elle comme une sœur, l’obsession de folette est de prouver que l’éducateur social qui s’occupait de sa famille est le vrai coupable du décès de sa mère.. finalement je suis très perplexe sur Karim, je n’arrive pas à comprendre quel était son rôle , de toute façon , un très bon polar de bussi,