Mon coeur a déménagé : Le livre de Michel Bussi

J'attendais avec impatience sa sortie poche, cependant j'ai été un petit peu déçue de cette lecture, car je ne me suis pas autant amusée que sur ses précédents romans, j'ai trouvé que l'intrigue tournait un peu en rond, et en même temps cela donnait une juste représentation de l'obstination de Folette dans son projet de vengeance. Jusqu'à la dernière partie du roman, où un retournement de situation vient tout remettre en question et faire monter le suspense. C'est cette partie que j'ai le plus apprécié. Néanmoins, la plume de Michel Bussi est toujours aussi facile à lire. On est pris dans le récit et on a envie de connaître le fin mot de la vengeance de Folette. Son histoire m'a serré le cœur, entre la perte de sa mère, son enfance en foyer, sa boite à chagrin... J'ai également beaucoup aimé le personnage de Folette. Elle est certes obstinée, mais aussi très maligne et touchante. Son lien avec Nina, sa sœur de cœur est également très beau. Ce roman n'est pas mon préféré de Bussi mais il n'en reste pas moins une lecture plaisante.

Des romans de Michel Bussi, j’en ai lu pas mal. Il écrit des romans bien différents les uns des autres, et c'est toujours aussi appréciable. Ophélie, sept ans, perd sa maman un soir. Cette dernière est retrouvée morte sur la rocade, tombée d’une passerelle. Meurtre, accident, que s’est-il vraiment passé cette nuit-là ? C’est une question qui ne va cesser d’obséder Ophélie. Elle va tenter de rassembler des preuves pour incriminer celui qu’elle pense coupable. Le lecteur est embarqué dans cette quête de vengeance qui ne quitte pas Ophélie. Elle est d’ailleurs touchante, cette petite fille dont la vie est brisée à l’âge de sept ans, et dont les années n’arrivent pas à réparer cette plaie béante. Je n’ai pas retrouvé le côté hyper haletant que j’ai pu ressentir avec d’autres romans de l’auteur, mis à part dans les derniers chapitres où tout s’accélère et que nous entrevoyons la vérité. Il y a tout de même de l’action, on ne s’ennuie pas un instant durant cette lecture. J’ai tenté d’établir des hypothèses, de comprendre par moi-même ce qui s’est passé mais Michel Bussi nous lance, comme toujours, sur des fausses pistes. Je n’ai jamais pu trouver ce qu’il s’était passé ce soir-là, il m’a fallu attendre le dénouement. L’auteur aborde dans ce roman des sujets sociétaux, notamment la pauvreté qui sévit sur une partie de la population, la vie dans les cités HLM, mais aussi les violences conjugales, l’alcoolisme, et j’ai pour ma part appris sur les mouvements sociaux de 1995 qui ont débuté à Rouen. J’ai trouvé ces thématiques intéressantes et bien exploitées. J’ai donc passé un agréable moment avec cette lecture, mais elle ne fera pas partie de mes préférées de l’auteur !

Après plusieurs années de pause lecture de cet auteur, j'ai eu envie de me plonger à nouveau dans l'un de ses romans, pensant retrouver l'adrénaline provoquée par mes premières lectures. Un peu déçue cette fois-ci. On est très rapidement pris par l'histoire, puis on trouve des longueurs et on la lâche un peu. Avec l'espoir de trouver une fin incroyable comme Bussi sait si bien le faire, mais pas ici à mon avis.

Quelle histoire de vies brisées, bouleversées, abîmées par des hommes sans scrupules ! Ophélie de ses 7 ans jusqu’à plus de 20 ans n’aura de cesse de trouver le ou les responsables de la mort de sa mère. Sur ce long chemin, que d’errances, de mensonges, de non-dits ! Michel Bussi raconte avec délicatesse mais aussi parfois cruauté le deuil d’une enfant, sa vie brisée par ce drame mais également l’amitié (celles de petites filles abîmées par la vie mais qui vont s’épauler), la difficile mission d’une éducatrice sociale en foyer, l’amour qui fait mal… Un roman aux nombreux rebondissements.