Mon mari : Le livre de Maud Ventura, Jeanne Cherhal

J’ai bien envie de qualifié ce livre d’ovni ! Tout le long du roman j’ai levé les yeux au ciel, j’avais envie de secouer l’héroïne. Mais en même temps, je ne pouvais pas m’arrêter de lire. Dès le début, j’avais ce besoin de connaître la suite. Le roman est construit sous la forme de journal intime. On suit les pensées et les journées du personnage principal. Et ça passe vraiment bien. Elle est complètement folle amoureuse de son mari et l’autrice accentue volontairement ses traits de caractère et son comportement abusif. C’est très bien fait. L’héroïne est complètement dingue mais son histoire est addictive ! Elle m’a tenu en haleine. Et la fin ! Non waouh je n’ai rien vu venir. Une très belle découverte !

"Mon mari" de Maud Ventura #9997;#65039; Histoire d'amour ou dépendance affective ? #9997;#65039; Ici nous découvrons une femme d'une quarantaine d'année, mariée, deux enfants avec une vie, en apparence, parfaite. #9997;#65039; Elle est enseignante et traductrice. Tout semble normal, jusqu'au moment où quelque chose cloche. #9997;#65039; Elle a un problème : elle est follement amoureuse de son mari. #9997;#65039; Tout lui est illusoire sauf son mari, même son instinct maternel n'est pas réellement présent. #9997;#65039; C'est un problème parce qu'en réalité c'est une obsession qui dure depuis leur début : Faire en sorte que ce soit tous les jours le premier jour de leur amour, la première fois, les sentiments de leur rencontre. Garder au quotidien la surprise, la passion dévorante, l'alchimie, la séduction. #9997;#65039; Elle est totalement obnubilée par son mari et par l'amour qu'elle lui porte, et par l'amour qu'il doit lui porter en retour. Treize ans à traquer le moindre signe de non réciprocité, de tromperie peut-être, de vie cachée de la part de son mari. Mais rien. Aucun signe. #9997;#65039; C'est surement ce qui l'inquiète le plus, d'ailleurs !? #9997;#65039; Premier roman me concernant de Maud Ventura, histoire romanesque, un peu invraisemblable. C'est un personnage principal certes attachant mais avec un léger trouble de la personnalité. Une volonté de contrôle absolue, sans jamais rien laisser paraitre, à la Bree van de Kamp ! (pour les connaisseuses#128518;) Plongez dans mon univers littéraire ! Retrouvez-moi sur mon compte Insta 100% lecture ! #128218;#10024;

Une lecture rapide, mordante, surprenante. J'ai découvert Maud Ventura avec son 2e roman, Célèbre, que j'ai adoré. Là encore la plume est top, le personnage original et déroutant, avec son obsession qui déborde. J'ai moins aimé que Célèbre, malgré les points communs (des héroïnes speciales)j'ai trouvé que "l'intrigue" tournait vite en rond. J'ai aimé la fin. Un roman qui se lit vite, sympa et original, mais qui ne va pas rester dans ma mémoire très longtemps !

Mais qu'est-ce que c'est que cette femme là ? Vivre pour et à travers son mari, ce "parfait husband material" ? L'attendre encore et encore ? S'interroger sans cesse sur ses intentions, sur ses pensées ? Voir la vie et elle-même devenir floues quand il est absent, en profiter pour fouiller dans toutes ses affaires? Une dépendance pareille, je l'avoue, les bras m'en tombent ! J'ai envie de la secouer voire même pire. C'est insupportable. Elle est insupportable. Son mari est « le soleil autour duquel elle gravite ». Elle symbolise la seule chanson de Jacques Brel que je n'aime pas : Laisse moi devenir L'ombre de ton ombre L'ombre de ta main L'ombre de ton chien. Quant au mari...et bien vous le rencontrerez ...mais il faudra attendre un peu. Et la parentalité dans tout ça ? Elle occupe très peu de place dans sa vie. C'est avant tout une femme "follement" amoureuse plus qu'une mère. L'auteure a su admirablement brosser ce portrait. Mon mari est répété "ad libitum". C'est une lecture addictive et racontée à la première personne du singulier, c'est encore mieux. On plonge directement dans son esprit...dérangé, oui, je la crois vraiment dérangée. Ou alors, c'est moi qui ne sait pas aimer.. Précipitez-vous, je suis sûre que vous serez fan d'elle... Non, bien sûr, plutôt de l'auteure.