Poster Girl : Le livre de Veronica Roth

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Jusqu'où iriez-vous pour votre liberté ?

Jusqu'où iriez-vous pour votre liberté ? Pendant des années, Sonya a été le visage – placardé dans toute la ville sur des affiches propagandistes – de la Délégation, un régime totalitaire impitoyable. Mais depuis que les rebelles ont pris le pouvoir il y a dix ans, la jeune femme croupit dans la ville-prison réservée aux opposants politiques. Quand un vieil ennemi lui demande de retrouver une adolescente disparue en échange de sa liberté, l'ex-Poster Girl ne peut qu'accepter. Quitte à déterrer un sombre passé.

De (auteur) : Veronica Roth
Traduit par : Alice Delarbre

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Une excellente dystopie nous montrant, pour une fois, la vie après la dictature. "
Babelio
"Coup de coeur !"|Séverine
Fnac Roanne

Avis Babelio

JessieL

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Sonya Kantor est enfermée dans à L'Objectif, une ville-prison, depuis plus de dix ans, après la chute de la Délégation suite à la prise de pouvoir par les rebelles. Son crime est que son visage ait été utilisé sur des affiches de propagande sous l'ancien régime. Elle a donc rejoint les autres enfants condamnés pour les crimes de leurs parents à un enfermement à perpétuité. Mais une lueur d'espoir surgit dans la vie de Sonya sous les traits d'un ancien ennemi qui vient lui proposer un marché qu'elle ne peut décemment refuser. Ainsi, on la charge de retrouver une adolescente disparue en échange de sa libération. Bien qu'elle flaire le piège, la tentation est trop forte pour y renoncer. Avec Poster Girl, Veronica Roth signe une nouvelle dystopie glaçante explorant les rouages du totalitarisme. En effet, dans son roman, l'autrice a imaginé l'effondrement de la société marqué par un changement de régime. Elle s'inspire clairement des pires gouvernances autoritaires pour donner corps au modèle politique de la Délégation basé sur la surveillance de masse par l'intermédiaire d'une technologie très avancée d'implants appelée ici la Perception. Ce système mêlant artificiel et organique est composé de cellules humaines afin que l'organisme ne le rejette pas. C'est une invention d'une grande ingéniosité qui donne la chair de poule car il apparait comme le parfait outil de dressage des populations par le biais de récompenses ou de punitions délivré par l'implant en fonction des comportements. Totalement connectés à leur Perception, les gens n'ont pas conscience des manipulations dont ils sont victimes et voient ce progrès comme un bienfait nécessaire à l'évolution de l'humanité. Or, la survenue d'une rébellion va changer la donne en remplaçant ce régime par un autre. Certains parleront de libération mais pas pour tous puisque a été construite une cité-prison à destination des enfants par représailles pour la collaboration de leurs parents. Veronica Roth nous propulse donc dans une société sombre et despotique où la liberté a perdu tout son sens. A travers son récit dystopique, l'autrice s'intéresse à l'après tyrannie. L'histoire débute alors que la dictature est tombée libérant une grande partie de la population de leur implant par des interventions chirurgicales. Pour autant la nouvelle politique menée est-elle juste ? L'existence de cette prison peut nous faire douter car en quoi punir les enfants va racheter les erreurs des parents? C'est toute la réflexion émise par Veronica Roth qui montre les difficultés de se défaire des réflexes du despotisme. Ainsi, l'endoctrinement demeure quelque soit le nom que porte le parti politique en place et les mensonges d'Etat restent l'arme secrète utilisée à l'encontre des peuples pour les maintenir dans l'ignorance et la tromperie. Au fil de ses investigations, le personnage principal met au jour des secrets dérangeants autant pour son histoire personnelle que pour l'envers du décor quant à la réalité de cette prise de pouvoir... suite sur Fantasy à la Carte.

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boudicca

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

De Veronica Roth, on connaît surtout la désormais célèbre trilogie « Divergente », une dystopie ayant cartonné auprès des ados et rendue encore plus populaire après son adaptation au cinéma. Avec « Poster girl », l’autrice s’adresse cette fois à un public adulte mais renoue d’une certaine manière avec le même sous-genre puisqu’elle met en scène une post-dictature. Le roman se passe dix ans après que la Délégation et son régime totalitaire aient été mis à bas par des rebelles à l’origine de l’instauration d’un nouveau système plus souple appelé Triumvirat. C’est dans ce contexte que l’on fait la connaissance de Sonya, une jeune femme d’une vingtaine d’années qui purge une peine de prison à perpétuité dans l’Objectif, une sorte de ville-prison réservée aux anciens partisans de la Délégation qui n’ont pas été tués lors de la révolution. Condamnés à finir leur vie dans cette sorte de purgatoire, les habitants vivent dans le dénuement mais s’auto-gèrent, les gardiens n’interférant jamais dans leur quotidien et se contentant de s’assurer qu’ils ne tentent pas de s’enfuir. Sonya végète donc là depuis dix ans, incarcérée à dix-sept ans pour avoir incarné le visage de la dictature, son père l’ayant fait poser pour l’une des principales affiches de propagande de l’ancien régime. Et puis, un jour, une opportunité lui est donné de gagner sa liberté. Pour se faire, la jeune femme va devoir retrouver une adolescente, enlevée à sa famille biologique à l’âge de trois ans pour être placée dans une famille fidèle à la Délégation. Un cold case presque impossible à résoudre mais qui va lui permettre de sortir périodiquement de sa prison pour mener l’enquête dans une société qu’elle ne reconnaît plus, débarrassé du contrôle exercé par la dictature. L’occasion pour la jeune femme de gagner sa liberté, mais aussi de questionner, enfin, ce régime qu’elle a ardemment soutenu, et de déterrer les atrocités dont il s’est rendu coupable et qu’elle ne soupçonnait pas. Le roman se lit comme un vrai page-turner, l’enquête de Sonya se révélant passionnante. Bien rythmé, le récit lève progressivement le voile sur les mystères qui entourent l’ancien et le nouveau régime, tout en laissant suffisamment de zones d’ombre pour maintenir le lecteur en halène. Le moment choisi par l’autrice comme cadre de son récit participe énormément à l’attrait qu’on ressent pour l’intrigue, tant il est rare de voir la période post-dictature étudiée. Les dystopies se concentrent en effet d’ordinaire sur la dictature elle-même, et l’histoire se termine souvent au moment de sa chute, sans nous dévoiler ce qui se passe après. Ici, Véronica Roth nous dépeint une société encore fortement marquée par les stigmates de la Délégation, un régime totalitaire ayant rendu obligatoire la pose d’un implant pour chaque citoyen.ne dans le but d’exercer un contrôle absolu sur leur vie et de récompenser les bons comportements et punir les mauvais. Appartenant à une famille haut placée dans le régime, Sonya a embrassé l’idéologie du régime dont elle était devenue juste avant la révolution une fidèle particulièrement zélé. Obnubilée par les cryptodeniers virés sur son compte à chaque fois qu’elle se pliait aux règles de la Délégation, la jeune femme a bien du mal à sortir du conditionnement auquel on l’a contrainte, et la voir se débattre avec ses anciens réflexes et ses nouveaux doutes fait partie des aspects les plus intéressants du roman. Le profil de Sonya jure d’ailleurs lui aussi avec ce qu’on a l’habitude de voir dans ce type de récit, l’héroïne étant d’ordinaire toujours du côté de la résistance, et non des oppresseurs. Le choix opéré ici par Véronica Roth s’avère pourtant astucieux car il permet de faire prendre conscience du poids du conditionnement auquel les individus se retrouvent confrontées dans un régime tel que celui de la Délégation. C’est là à mon sens que réside la plus grande force du roman : nous faire réaliser que les personnages qui peuplent l’Objectif, qu’on trouve sympathique et pour lesquels on a tendance à avoir de l’empathie, sont aussi d’anciens serviteurs zélés de la dictature. On est ainsi sans arrêt partagé entre l’affection que l’on porte aux prisonniers et l’horreur de savoir qu’ils se sont vraisemblablement rendus coupables du pire, par conviction, mais aussi simplement par passivité ou par confort. Le nouveau régime instauré n’est cela dit pas tout rose non plus, et il est d’ailleurs dommage que l’autrice ne nous donne que si peu d’informations sur son fonctionnement. La question du contrôle des individus par le biais de la technologie reste en tout cas centrale et invite à nous interroger sur la place que nous lui accordons et au rôle qu’elle pourrait jouer dans notre privation de liberté. Une thématique loin d’être nouvelle en SF et dont la réflexion n’est ici pas particulièrement poussée mais qui s’inscrit malgré tout assez bien dans le récit. On prend beaucoup de plaisir à suivre l’enquête de Sonya, une héroïne qu’on devrait détester en raison de sa froideur et de son attachement toujours manifeste au système de récompense/punition mis en place par la Délégation, mais à laquelle on ne peut s’empêcher de s’identifier et dont la détresse ne peut que toucher. « Poster girl » est un page-turner efficace qui raconte l’enquête menée par une jeune femme pour retrouver une petite fille enlevé à ses parents biologiques sous le régime totalitaire de la Délégation. Veronica Roth met ici en lumière un moment politique charnière qu’on rencontre peu en SF : la reconstruction une fois la dictature tombée. Le roman est bien rythmé, l’héroïne attachante et, si certaines thématiques sont plus convenues, d’autres sont plus originales et permettent à l’ouvrage de tirer son épingle du jeu.

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LesLecturesEphemeres

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Après avoir adoré la saga Divergente, j’étais impatiente de découvrir un nouvel écrit de cette auteure qui m’avait tellement plu quelques années auparavant, et Poster Girl ne m’a pas déçue ! Quel plaisir de retrouver la plume de l’auteure ! #129321; J’avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans l’histoire au début, le temps de comprendre l’univers et le fonctionnement de ce monde dystopique. Mais une fois que tout s’est éclairé, j’ai dévoré cette lecture ! #128513; Ce récit aborde avec finesse des thèmes puissants comme le contrôle de la société, les secrets familiaux et les choix moraux, tout en nous plongeant dans une intrigue complexe mais captivante. #129327; Clairement, tout au long du livre, je ne savais pas dans quelle direction nous allions aller mais l’auteure a su distiller les informations au fur et à mesure pour nous tenir en haleine jusqu’au dernier chapitre. #128293; La plume de l’auteure est toujours aussi remarquable, et la fin, empreinte de liberté, m’a totalement marquée. #129392; Fan de dystopie ? Ce livre est fait pour vous ! #10084;#65039;

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Lectures_du_soir

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Lecture particulière parce qu'à l'heure actuelle, je ne sais toujours pas si j'ai aimé ou pas. Il y a autant de bon que de mauvais dans ce roman. J'ai beaucoup aimé l'histoire. Nous sommes 10 ans après la rébellion de tout un peuple, tout à changé et c'est en suivant Sonya que nous allons en savoir plus. J'avais quand même l'impression d'en apprendre toujours plus sur la vie "avant", et pas assez sur le contexte actuel. Ça a été mon premier point noir de l'histoire. Le personnage de Sonya est hyper attachant, elle a été le visage de toute une époque, et même si elle meurt d'envie de se libérer de ce carcan, elle ne sait finalement pas qui elle est en dehors de sa prison. Sa quête d'elle même s'accomplit tout au long du roman. L'enquête menée par Sonya est assez prenante et tous les personnages secondaires qu'elle va rencontrés apportent vraiment chacun un plus à l'histoire. Malgré le côté "tout tombe comme il faut", j'ai été assez embarquée. Et enfin, ce qui m'a le moins plus dans tout ça... C'est l'histoire d'amour. Pourquoi ?! Et pourquoi avec lui ? On la voit arriver à des kilomètres et elle ne se justifie que par de mauvaises raisons. En conclusion, c'est une bonne Dystopie avec énormément d'éléments, pas toujours évident à suivre. C'est très bien construit, très addictif, mais j'en garde un petit goût de "pas assez", j'aurai aimé en apprendre plus sur certaines choses.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Science-Fiction Dystopie
  • EAN
    9782266306171
  • Collection ou Série
    S.F. Fantasy - Science Fiction
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    416
  • Dimensions
    180 x 110 mm

L'auteur

Veronica Roth

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9,90 € Poche 416 pages