Les enfants de Hurin : Le livre de John Ronald Reuel Tolkien, Alan Lee
Des milliers d'années avant les événements relatés dans Le Seigneur des Anneaux, la Terre du Milieu est en proie aux luttes entre Morgoth, le premier Seigneur Ténébreux, et les Elfes, alliés aux Hommes. Morgoth lance contre Túrin et Niënor, les enfants de Húrin, une malédiction, les condamnant à l'errance, pour se venger du héros qui a osé le défier.
Túrin, qui cherche sa place parmi les Elfes et les Hommes, lutte de manière spectaculaire et tragique contre Morgoth.
On découvre ici, avec le passé méconnu de la Terre du Milieu, le souffle épique si particulier à l'œuvre de celui qui est le père fondateur de la fantasy contemporaine.
Inclus un cahier illustré de 8 pages
De (auteur) : John Ronald Reuel Tolkien
Illustré par : Alan Lee
Traduit par : Delphine Martin
Préface de : Christopher Tolkien
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Expérience de lecture
Avis Babelio
Tachan
• Il y a 1 mois
Dernier des textes hors grands romans de l’auteur que je souhaitais lire, Les enfants de Hurin est comme La Chute de Gondolin et Beren et Luthien un récit encore dans les brouillons de l’auteur que son fils souhaitait nous faire parvenir pour mieux comprendre l’ampleur de son univers. Une réussite ? A moitié pour moi, car si nous avons une narration plus présente et moins éclatée, cela reste un texte inachevé et cela se sent. Avec Les Enfants de Hurin, récit qu’il a écrit de manière morcelée à différents âges de sa vie, comme l’explique très bien son fils dans les annexes de ce volume, Tolkien tente une incursion réussie dans l’intention dans le monde des sagas nordiques et des drames grecques. Ayant plus de parties narrées que les textes cités plus haut que j’ai découverts ces derniers mois, sa lecture en fut plus accessible et l’immersion plus réussie. J’ai aimé suivre le destin tragique de ce fils de héros qui va connaître bien des mésaventures à l’image des héros grecques mais dans un cadre nordique, avec dragon et orques, des plus réussis. Même si l’oeuvre est inaboutie, nous avons les descriptions qui me sont si chères pour me faire une idée des lieux, nous avons quelques échanges entre personnages des plus dramatiques et superbement écrit. Tout n’est pas à jeter, loin de là. En revanche, la narration bien que présente, est des plus décousue. On sent parfois qu’on passe du coq à l’âne et qu’il manque des raccords. Il y a aussi des passages en mode catalogue, avec plein de noms cités à la suite, ce qui rend le tout assez indigeste. Cela donne en plus, l’impression d’une écriture datée avec ces chapitres qui enchaînent les aventures de Turin en des lieux différents, façon »Martine à la plage… » mais à la sauce fantasy. Clairement on sent qu’on a accolé des scènes, des bribes d’histoires côte à côte sans le liant qu’on connaît chez l’auteur. Heureusement, il y a un certain panache à suivre ce héros malheureux qui doit quitter sa famille, qui se transforme en hors-la-loi, puis en traître malgré lui, qui est déçu par ceux avec qui il noue une relation même sans révéler qui il est, sans oublier le drame final qui explique le titre du roman et qui fait très drame Shakespearien. J’ai aimé cette destinée tragique, ce côté anti-héros malgré lui mais qui reste un héros au fond. Par-dessus tout, j’ai aimé que la trame s’insère dans une lutte contre le fameux Morgoth et ses orques et surtout son fameux dragon Glaurung dont les fans de l’auteur avait déjà entendu parler. Cela complète bien mes précédentes lectures car je croise le père de Luthien et on me parle de Gondolin, mais également celles que je souhaite refaire où on mentionne en mode »contes des temps jadis » le destin malheureux de ce héros et des cités où il est passé comme Nargothrond. Objet encore un peu hybride comme La Chute de Gondolin et Beren et Luthien, celui-ci fait quand même plus »roman » que les précédents même s’il reste basé sur des brouillons inachevés de l’auteur. J’aime explorer ainsi la vaste oeuvre de l’auteur pour pénétrer dans les coulisses de sa grande oeuvre. Ce serait tellement chouette si on avait accès ainsi à tous les brouillons des grands auteurs pour satisfaire notre curiosité et voir ce qu’ils ont bâti en plus pour arriver chacun à leur grande oeuvre. Ici, j’ai vraiment aimé l’allure tragique du récit et la chute finale de ce héros/anti-héros malgré lui. Ça m’aide à pardonner cette narration qui n’en est pas vraiment une. Bonus : C’était chouette d’avoir, au milieu, un cahier d’illustrations signées Alan Lee #10084;
rlionti
• Il y a 4 mois
Cette édition illustrée est véritablement remarquable. Elle relate la légende des Enfants de Húrin, présentée sous une forme narrative chapitrée, contrairement à Beren Lúthien de la même édition. Elle représente l'une des œuvres les plus abouties de l'univers de Tolkien. Lire Le Silmarillion avant peut être bénéfique pour apprécier pleinement l'univers étendu de l'auteur. Un lexique très riche, situé à la fin de l'ouvrage, offre des définitions des noms propres mentionnés dans le livre.
audreycheng7
• Il y a 4 mois
Sans aucun doute le meilleur et le plus complet des trois grands contes de tolkien (la chute de gondolin et Beren et luthien sont les deux autres) peut être sans surprise si vous avez déjà lu le silmarillon et contes et légendes inachevés. Si lire le silmarillon vous fait peur, je vous conseille de commencer par ce livre
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Fantastique & Fantasy
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- EAN
- 9782266178518
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- Collection ou Série
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 288
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- Dimensions
- 179 x 110 mm
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8,70 € Poche 288 pages