Kim Jiyoung, née en 1982 : Le livre de Cho Nam-Joo

Numérique

Nil

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Kim Jiyoung est une femme ordinaire, affublée d'un prénom commun – le plus donné en Corée du Sud en 1982, l'année de sa naissance. Elle vit à Séoul avec son mari, de trois ans son aîné, et leur petite fille. Elle a un travail qu'elle aime mais qu'il lui faut quitter pour élever son enfant. Et puis, un jour, elle commence à parler avec la voix d'autres femmes. Que peut-il bien lui être arrivé ?
En six parties, qui correspondent à autant de périodes de la vie de son personnage, d'une écriture précise et cinglante, Cho Nam-joo livre une photographie de la femme coréenne piégée dans une société traditionaliste contre laquelle elle ne parvient pas à lutter. Mais qu'on ne s'y trompe pas : Kim Jiyoung est bien plus que le miroir de la condition féminine en Corée – elle est le miroir de la condition féminine tout court.

De (auteur) : Cho Nam-Joo
Traduit par : Pierre Bisiou, Kyungran Choi

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Julol_eli

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 semaine

Kim Jiyoung née en 1982 est une femme ordinaire, affublée d'un prénom commun. Elle vit à Séoul avec son mari et leur petite fille. Elle a un travail qu'elle aime mais qu'il lui faut quitter pour élever son enfant. Et puis, un jour elle commence à prendre la voix et la personnalité d'autre femme? Qu'a t-il bien pu lui arriver. Ce livre retrace les propos sexiste et comportement limite des hommes tout au long de sa vie. J'ai découvert ce livre grâce à une youtubeuse, ce qui n'est pas l'idéal des personnes. Pourtant j'ai plutôt bien aimée cet essai de Cho Nam-joo. Le premier livre féministe que je lis, et surement pas le dernier. Ce que je trouve triste à la suite de ce livre c'est que malheureusement, en 2025, les chiffres qui sont mis en avant, n'ont pour la plupart pas changés. Il y a toujours un écart salarial entre les hommes et les femmes en Corée du Sud parmi les pays de l'OCDE, c'est le pays avec l'écart le plus élevé avec près de 31% de différence entre un homme et une femme avec le MEME poste. La Corée du Sud connait aussi une baisse de la natalité car les femmes doivent choisir entre avoir un travail ou s'occuper de leur enfant mais très rarement les deux, et vu que la plupart préfère être indépendante et choisissent leur travaille, cela énerve le gouvernement qui prêtant que la cause de cette baisse de natalité est le résultat du féminisme, ce qui est drôle en sachant que les femmes Corréen ne se considèrent pas féministe, à cause de la diabolisation de se terme par le gouvernement.

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NathalieFerron

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 semaines

Ce roman est considéré par plusieurs comme féministe. Ce que Cho Nam-joo fait, c’est de dénoncer la condition des femmes dans cette société traditionaliste qu’est la Corée du Sud. Lors de sa publication, il a créé toute une controverse. Bien que la femme fait souvent des études universitaires, elles n’occupent que 20% des postes cadres en entreprise ; leur salaire est, plus ou moins, de 30% moins que leur collègue masculin ; d’après une étude récente, sept entreprises sur dix préfèrent engager des hommes ; lorsque les femmes se marient, on s’attend à ce qu’elles quittent leur emploi pour s’occuper des tâches ménagères, des parents et des enfants ; Elles doivent être féminine, maternelle, soigneusement vêtu et connaître les dictats de la bienséance ; etc. Aujourd’hui des groupes féministes font surface mais sont confrontés, parfois de façons très violentes, par des militants anti-féministes. C’est à travers la vie de Kim Jiyong que l’on découvre la triste réalité des femmes sud-coréennes. Percutant !

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Blindsorrow

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Je n'avais jamais lu de littérature coréenne et j'ai donc choisi de lire ce petit livre pour cette fin d'année. Le livre se lit vite, il permet de mettre en lumière la vie en Corée du Sud : rapport homme/femme, éducation des filles, ambiance à l'école, au travail. J'ai beaucoup aimé que l'accent soit mis sur la condition de la femme et sa place au sein de la société : devoir abandonner son emploi une fois mère, la différence d'éducation entre fille et garçon. Le récit est organisé selon les périodes de la vie de Kim Jiyong : une chronologie précise est donc suivie. J'enlève des points car je n'ai pas aimé la fin, qui n'en ai pas une. Cela s'arrête de façon brutale, alors que je m'attendais à une suite. Le thème de la folie est survolé, ce qui est vraiment dommage car il y avait tant à faire. Une lecture agréable mais qui n'est pas un coup de cœur, dommage !

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Lady_Blue

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Une lectrice a débuté sa critique par "Nous sommes Kim Jiyoung". Je la rejoins complètement car c'est exactement ce que j'ai ressenti en refermant ce livre. Considéré comme l'un des romans féministes les plus importants de la Corée du Sud « Kim Jiyoung, née en 1982 » nous raconte l'histoire d'une jeune femme Sud-Coréenne qui subit de plein fouet les traditions patriarcales et archaïques (et pas que) de son pays. Cela paraît d'autant plus étonnant lorsque l'on sait que la Corée du Sud (membre de l'OCDE) est un pays ultra moderne ; qui plus est la 13ème économie mondiale… Mais finalement tout est relatif. L'autrice Nam-joo Cho fractionne l'oeuvre en plusieurs périodes de la vie de Kim Jiyoung ; de sa naissance à sa vie actuelle (elle a 35 ans) et son existence est loin d'être un rêve ; car naître fille en Corée du Sud est une malédiction. Lorsque la découverte du sexe du bébé est censée procurer du bonheur aux futurs parents, elle suscite finalement des avortements. Sinon, si l'on a cette « chance » de survivre, naître fille c'est accepter de subir des violences psychologiques et parfois physiques quasi quotidiennes à l'école (venant tant de l'équipe pédagogique que des élèves de sexe masculin), dans le bus, mais aussi au travail. À la maison il faut s'oublier si l'on a un frère. Sa vie, ses intérêts doivent passer avant les vôtres. Si un homme vous agresse ou tente de le faire, cela est forcément votre faute. Au travail si vous espérez une parité ou une évolution dans votre carrière vous pouvez toujours rêver. C'est normal que l'homme gagne plus, c'est normal qu'on le choisisse à votre place lors d'un entretien d'embauche malgré vos compétences et vos diplômes. Car lui, ne risque pas de s'absenter pour enfanter. C'est normal de renoncer à votre travail lorsque vous devenez mère. Votre époux gagne forcément plus, alors quitte à choisir c'est à vous de rester à la maison. Et puis… c'est aussi normal de se taire, car si vous dénoncez, vous devenez la pestiférée, la honte de la société, la folle à lier qui aura osé dire les vérités qui dérangent. Le roman qui a été adapté en film a étonnamment suscité de nombreuses polémiques en Corée du Sud. Un grand merci à Nam-joo Cho qui est aussi Kim Jioung (Oui oui !). Soit dit en passant, beaucoup de points sombres que j'ai moi-même pas mal retrouvés dans la société française.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782378910679
  • Collection ou Série
  • Format
    Livre numérique
  • DRM
    Filigrame numérique

L'auteur

Cho Nam-Joo

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