Les Déracinés : Le livre de Catherine Bardon

C’est exactement le genre de saga qui me happe dès les premières pages et ne me lâche plus. Je pensais juste lire quelques chapitres, et puis j’ai enchaîné, impossible de poser le livre. L’histoire commence à Vienne, en 1931. On fait la connaissance de Wilhelm, un jeune journaliste passionné, et d’Almah, une femme brillante et libre. Leur rencontre est une évidence, un coup de foudre comme on en croise peu. Mais très vite, leur histoire d’amour se heurte à la montée de l’antisémitisme. Ils s’accrochent à leurs rêves, à leur vie viennoise, mais en 1939, ils n’ont plus le choix : l’exil devient une question de survie. C’est comme ça qu’ils se retrouvent en République dominicaine, après être passés par la Suisse et un camp de réfugiés. Autant dire qu’on est loin des bals de Vienne… Ils débarquent dans un monde totalement inconnu, une jungle sauvage et brûlante, où il faut tout réinventer. Ce qui m’a marquée, au-delà de leur histoire d’amour, c’est ce pan d’histoire que je connaissais à peine. Qui savait que la République dominicaine avait accueilli des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale ? Pas moi. C’est aussi pour ça que j’aime les grandes fresques familiales : on voyage, on découvre des bouts d’histoire, on s’attache à des personnages, et on suit leurs petites et grandes batailles. J’ai trouvé Wilhelm et Almah incroyablement humains. On traverse avec eux leurs doutes, leurs espoirs, leurs pertes, et leurs moments de bonheur aussi. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, ils apportent tous quelque chose, une nuance, une émotion, un contrepoint. On sent que Catherine Bardon les aime, et du coup, moi aussi. Le style est simple, sans chichis. Accessible, mais pas plat. Elle sait raconter, sans en faire trop, et ça coule tout seul. On est dans un roman historique, oui, mais jamais pesant. C’est fluide, vivant, on se laisse embarquer. Au fond, c’est une histoire d’exil, de déracinement, d’adaptation. Mais aussi une belle histoire d’amour et de résilience. J’ai passé un excellent moment, j’ai même eu la larme à l’œil à certains passages, ce qui est plutôt bon signe. Si vous aimez les grandes sagas familiales, les romans historiques qui vous embarquent dans des contrées inattendues, foncez. Moi, en tout cas, je lirai la suite sans hésiter.

Les déracinés, c’est l’histoire d’un exil, celui d’un jeune couple : Wilhem et Almah qui, face à la montée de l’antisémitisme dans l’Autriche du début des années 30, se voient forcés et contraints de quitter leur pays. S’en suit une errance de pays en pays avant qu’ils ne puissent s’établir en République Dominicaine pour fonder une colonie. Le début d’une nouvelle vie où tout reste à construire… 1er tome d’une saga familiale qui se déroule sur près d’un siècle, je découvre ce tome après avoir lu son prequel « Almah » qui m’avait plutôt bien plu. J’ai donc été ravie de retrouver Almah, mais j’ai quand même trouvé beaucoup de longueur sur ce texte. Le côté historique se révèle fortement intéressant, je ne savais pas grand choses sur l’histoire des juifs exilés en République dominicaine, cependant j’ai trouvé que les faits été relatés de façon plutôt expéditif, une succession de fait qui sont relatés sans me transmettre beaucoup d’émotion… J’ai donc été un peu déçue de cette lecture même si le côté historique a quand même relevé mon intérêt pour cette lecture.

Après quatre années d'attente sur ma pile de livres, je me suis enfin plongé dans "Les Déracinés" de Catherine Bardon. Mais pourquoi je ne l’ai pas lu plus tôt ?! J’avais sans doute peur de son épaisseur . L'histoire captivante et le style d'écriture de l'auteur m'ont immédiatement absorbé, me transportant avec aisance d'une Autriche en pleine tourmente à une République dominicaine à la fois mystérieuse et pleine de promesses. Catherine Bardon réussit à créer des personnages profondément attachants, dont les luttes et les espoirs résonnent longtemps après la dernière page. Son écriture est à la fois fluide et poétique, offrant une immersion totale dans les lieux et les émotions. Chaque chapitre est une invitation à découvrir non seulement des paysages, mais aussi des cultures et des histoires de vie riches et complexes. Le livre évoque des thèmes universels tels que l'identité, l'exil et la quête de racines, et c'est ce qui en fait une œuvre particulièrement touchante. À travers les destins entrelacés de ses personnages, Bardon nous rappelle l'importance de nos origines et la façon dont elles façonnent notre existence, tout en nous offrant une réflexion sur le déracinement et la recherche d'un nouveau foyer. En somme, "Les Déracinés" est une lecture incontournable pour ceux qui apprécient les récits émouvants et les voyages à travers le temps et l'espace. Je suis reconnaissante d'avoir enfin découvert cette pépite littéraire, et je recommande vivement ce livre à quiconque cherche une histoire riche en émotions et en découvertes.

Quelle histoire! Une saga familiale intense même s’il n’y a pas de secret de famille comme c’est souvent le cas dans ce genre de roman. #127462;#127481;#127465;#127476; Je ne connaissais pas du tout cette facette de la seconde guerre mondiale. Alors oui, l’exode des Juifs, je connaissais, mais ces différentes colonies montées en Amérique du Sud je n’en avais jamais entendu parlé, et ce roman m’a donné bien envie d’en savoir plus! #127462;#127481;#127465;#127476; L’histoire de ce couple, de cette famille, de cette colonie … j’ai l’impression de tout avoir ressentit avec eux tellement l’écriture est fluide et immersive. Les joies, les peines, les injustices, j’ai vraiment eu l’impression de tout vivre avec eux depuis mon canapé et j’adore quand un livre me fait cet effet là. #127462;#127481;#127465;#127476; C’est pour ce genre d’immersion totale dans l’histoire que j’aime lire! #128521;