If Tomorrow doesn't come : Le livre de Jen St Jude

Grand format

Slalom

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Et si la fin du monde pouvait lui sauver la vie ?

Avery pensait qu'elle allait mourir ce jour-là. S'abandonner aux eaux glacées de la rivière. Échapper à son désespoir et à ses idées noires.

Mais c'était sans compter sur l'astéroïde qui menace de pulvériser les États-Unis !
9 jours.
C'est ce qu'il reste à la population pour se préparer...

Pour Avery, cela devient l'ultime chance de régler ses problèmes, renouer avec sa famille et avec Cass, sa meilleure amie dont elle est secrètement amoureuse depuis l'enfance.

Une émouvante romance lesbienne sur fond de fin du monde !

De (auteur) : Jen St Jude
Traduit par : Emmanuelle Urien

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Expérience de lecture

Avis des libraires

Un roman puissant, bouleversant, et profondément humain
VDBook

Avis Babelio

enairolf

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 semaine

La thématique de ce roman m’a pas mal intriguée. Une romance lesbienne sur fond de fin du monde? C’est beaucoup trop intriguant. C’est un énorme coup de coeur pour ma part. Dire que je n’ai pas pleuré pendant ma lecture serait un pur mensonge. Impossible de ne pas être touchée par cette histoire. Plus j’avançais, plus je sentais mon coeur se serrer. Plus le compte à rebours défilait, plus j’avais envie de pleurer. Ce roman était tout aussi beau que bouleversant. Sincèrement, lisez le, il est juste wow. La plume de Jen St. Jude se distingue par sa sensibilité brute et sa sincérité poignante. Elle écrit avec une justesse émotionnelle rare, mêlant la tendresse à la douleur sans jamais tomber dans le pathos. Son style est à la fois lyrique et direct, oscillant entre des descriptions poétiques de moments suspendus et des passages plus crus, empreints de détresse psychologique. Chaque mot semble pesé, porté par une urgence narrative qui reflète le compte à rebours de l’histoire. À travers une narration intime à la première personne, l’auteure parvient à capter les pensées les plus vulnérables de son héroïne avec une pudeur déchirante, donnant à son écriture une authenticité qui résonne longtemps après la dernière page. Dans ce roman, l’auteure tisse une histoire profondément humaine au cœur d’un contexte apocalyptique, explorant l’intimité d’une jeune femme face à l’effondrement du monde et du sien. La santé mentale est traitée avec une franchise rare : Avery n’est pas une héroïne traditionnelle, mais une adolescente épuisée, en lutte contre une maladie invisible. L’auteure évite les clichés, donnant une voix réaliste et bouleversante à la dépression, tout en laissant la place à l’espoir. D’ailleurs elle aborde la dépression avec une rare délicatesse, une lucidité presque douloureuse. Elle choisit de ne pas faire de la maladie mentale un simple obstacle narratif, mais un élément central, vivant, complexe, qui façonne la voix intérieure de son héroïne, Avery Byrne. La dépression est ici une présence constante, silencieuse et insidieuse, qui ronge Avery de l’intérieur. Ce n’est pas une tempête spectaculaire, mais plutôt un vide, un effacement progressif de soi. Jen St. Jude capture cette lente descente avec des mots justes et sensibles, en rendant visible ce qui, souvent, ne se voit pas : l’isolement, l’épuisement mental, la culpabilité d’exister, la sensation de n’être jamais « assez », assez bien, assez forte, assez digne d’amour. Ce qui rend ce traitement particulièrement fort, c’est que l’autrice ne cherche jamais à « guérir » Avery par une solution miracle ou par la romance. Le salut ne vient pas d’un autre personnage, ni d’un événement dramatique, mais d’un lent processus d’acceptation, de parole, de reconnexion avec les autres et avec elle-même. L’auteure montre que la dépression n’est pas une faiblesse, mais une réalité que des milliers de jeunes vivent en silence et que ce silence peut être brisé. L’arrivée de la fin du monde agit alors comme un révélateur : face à l’extinction imminente, Avery n’a plus à cacher son mal-être, et la question de sa survie mentale prend une urgence nouvelle. Ce renversement de perspective,ce paradoxe entre vouloir mourir dans un monde qui continue, et vouloir vivre quand tout s’arrête, donne une force émotionnelle immense au roman. L’histoire avance comme une respiration difficile, haletante, pleine de silences, de tensions invisibles, de moments suspendus entre la douleur et le désir. Elle ne suit pas une quête héroïque, mais une quête de soi, intime, désespérée, parfois rageuse, souvent silencieuse. Ce roman questionne ce qu’on fait du temps quand il ne reste presque plus rien. Que reste-t-il à dire, à vivre, à réparer, quand chaque jour peut être le dernier ? Il ne s’agit pas de sauver la planète, mais de s’avouer l’indicible, d’aimer sans garantie, de regarder ses cicatrices en face, peut-être pour la première fois. C’est un récit de reconnexion : à ses émotions, à ses souvenirs, à ceux qu’on aime mais qu’on n’a jamais su aimer « comme il faut ». L’intrigue est portée par l’urgence, pas seulement celle du compte à rebours, mais celle, plus sourde, de l’âme qui vacille. Les paysages traversés, les silences partagés, les gestes infimes prennent alors une force symbolique : une main sur une épaule, un regard qui dure trop longtemps, une conversation qui ose enfin. Tout devient essentiel. Et derrière l’effondrement du monde, il y a une autre vérité, plus intime, plus belle : que même à la frontière du néant, il reste des choses à sauver. Une relation. Un mot. Une minute. Une dernière lumière. Ce roman ne parle pas de fin. Il parle de ce qu’on choisit d’être quand on n’a plus rien à perdre. Les personnages du roman sont profondément humains, imparfaits, et porteurs de nuances rares en littérature jeunesse. Jen St. Jude leur insuffle une vie intérieure riche, ce qui les rend d’autant plus attachants, bouleversants, et crédibles. Ils ne sont pas simplement des figures au service de l’intrigue, mais les battements de cœur du roman lui-même. Avery est l’axe central du récit, la narratrice à la fois lucide et brisée. Étudiante brillante en apparence, elle vit en réalité une lutte silencieuse contre une dépression sévère. Ce qui la rend si touchante, c’est la façon dont elle tente de tout contenir : ses émotions, ses pensées suicidaires, son amour secret pour sa meilleure amie, son incapacité à se sentir digne d’être aidée ou aimée. Avery n’est pas une héroïne au sens classique, elle est vulnérable, perdue, mais incroyablement honnête. Sa voix intérieure, marquée par le désespoir mais aussi par une sorte d’humour discret et une intelligence émotionnelle fine, crée une intimité rare avec le lecteur. Son évolution, tout en douceur et en hésitations, est le véritable arc dramatique du roman : plus que sauver le monde, elle doit apprendre à se sauver elle-même. Cass est la meilleure amie d’Avery, et le centre émotionnel de sa vie. Cass est solaire, volontaire, toujours tournée vers les autres. Elle représente tout ce qu’Avery croit ne pas mériter : la stabilité, la lumière, la force. Mais Cass elle-même n’est pas parfaite, elle a ses doutes, ses peurs, ses maladresses. Leur amitié, tendue par le non-dit amoureux, est d’une intensité bouleversante. Cass incarne le thème du lien , comment on peut aimer quelqu’un sans tout comprendre de ce qu’il traverse, comment la tendresse peut survivre même dans le flou. Elle est aussi un miroir : elle reflète les attentes et les regrets d’Avery, sans même le savoir. On suit aussi d’autres personnages, comme la famille d’Avery. J’ai adoré sa relation avec son frère, ce lien fraternel qui les unit c’était juste si beau à voir. If Tomorrow Doesn’t Come est un roman profondément bouleversant, à la croisée de l’intime et de l’universel. Jen St. Jude y explore avec une sensibilité rare des thèmes puissants, la dépression, l’amour queer, la fin du monde, sans jamais les forcer ni les enjoliver. Elle donne voix à une héroïne fragile mais terriblement humaine, et construit autour d’elle des personnages tout en nuance, portés par une narration vibrante d’émotion. Ce n’est pas une histoire de fin, mais de ce qu’on choisit de vivre avant. Un cri silencieux contre le désespoir, un hymne discret à l’amour, à l’amitié, à cette lumière qui persiste même dans la nuit la plus noire. Un roman qui ne laisse pas indemne, mais qui rappelle que, même quand demain semble impossible, il reste aujourd’hui — et que parfois, c’est suffisant pour continuer.

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bookeuse_en_serie

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

Je suis méga angoissée par la fin du monde. J’évite au maximum les films, livres et séries sur cette thématique, et pourtant, j’ai l’impression d’avoir vu pas mal de blockbusters à ce sujet. Bien plus que mon cœur ne peut en supporter. Mais quand Slalom m’a proposé ce roman, j’ai eu envie de l’accepter ! Une romance entre deux jeunes femmes sur fond de fin du monde, c’est beaucoup trop rare pour que je passe à côté. Alors, j’ai mis mes angoisses de côté et j’ai foncé. Conclusion ? Je ne regrette absolument pas. Tout simplement parce que c’est un très bon roman avec une très belle histoire. Au-delà du côté anxiogène (on ne va pas se le cacher), les thématiques abordées sont variées et traitées avec beaucoup de finesse. On suit Avery, une jeune femme à qui tout semble réussir mais qui est pourtant habitée par des pensées sombres et prête à se suicider. J’ai trouvé intéressant de traiter la dépression avec un personnage qui, de l’extérieur, doit sembler solaire et parfaite. Elle a pourtant peur de ne jamais être à la hauteur, au point de tout faire pour que sa famille soit fière d’elle, quitte à leur cacher qu’elle pleure chaque soir avant de s’endormir. Mais alors, quand on veut mourir, comment vit-on l’annonce de la fin du monde ? Comment passer du temps avec ses proches tout en essayant d’être enfin en paix avec soi-même ? J’ai adoré tous ces questionnements. Ils donnent énormément de profondeur au récit et nous bouleversent tout autant que le compte à rebours que ce livre égrène. Et au cœur de ce maelström d’émotions, il y a Cass. La meilleure amie d’Avery, et en vérité bien plus que cela. Leur relation est très belle. J’ai aimé chaque chapitre dans le passé qui nous en apprend plus sur leur rencontre, leurs liens et la façon dont leur amitié a peu à peu basculé vers quelque chose d’autre. En conclusion, c’est une histoire émouvante. Âmes sensibles… foncez quand même ! Ce livre est magnifique, c'est ce qu'on retient avant tout. Il parle d’amour, d’amitié et du courage qu’il faut pour affronter ses démons. C’est un récit puissant, dont les derniers mots continuent de résonner en moi #10084;#65039;.

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booksofsarahs

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

tw: dépression, suc*de If tomorrow doesn’t come est un roman qui déborde d’émotions. Il débute par une scène qui peut être difficile, dans laquelle la protagoniste, Avery, souhaite mettre fin à ses jours. C’est l’appel de son ancienne meilleure amie, Cass, qui met un terme à ses plans lorsqu’elle lui apprend qu’un astéroïde va frapper la Terre dans 9 jours. La jeune femme voit là l’occasion de mettre ses affaires en ordre avant la fin. Le roman nous plonge tout de suite dans la panique entraînée par cette annonce. C’est une ambiance de fin du monde, apocalyptique. On suit Avery et sa colocataire qui essayent de quitter l’université pour retrouver leurs parents, au-milieu des milliers d’autres étudiants qui veulent eux aussi quitter le campus. Les routes sont difficiles, c’est la folie en ville, les aéroports sont fermés. L’angoisse des Hommes se transforme en violence. C’est exactement ce qu’on attend d’un monde pré-apocalypse et j’ai beaucoup aimé y suivre Avery, Cass et le reste de la famille qui tentent de survivre dans leur petit quartier à moitié déserté. Les intéractions entre ce groupe sont au cœur du récit et c’est ce qui en fait tout son intérêt. Il est très intéressant de suivre les pensées d’Avery, une jeune femme lesbienne qui a été élevée dans une famille très catholique et qui souffre de dépression depuis des années. Au fil du roman, on va comprendre peu à peu les mécanismes de son mal être ; l’histoire est ponctuée de chapitres qui ont lieu dans le passé, nous offrant une double temporalité qui permet de réellement découvrir Avery, sa relation avec sa famille et celle avec sa meilleure amie Cass, dont elle a toujours été amoureuse. C’est un récit porté sur les sentiments des personnages, où on explore les peurs d’Avery, ses regrets, ses difficultés à l’université, ses failles, mais aussi ses espoirs et ses joies. Ce n’est pas un coup de cœur mais c’est une lecture qui fait ressentir plein d’émotions et j’ai beaucoup aimé !

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cookiesandbooks_

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

Cette histoire se base sur une trame romanesque que je trouve très prenante et intéressante : c'est la fin du monde à cause d'un astéroïde qui va s'écraser sur la Terre, l'info fuite et donc tout le monde sait qu'il ne reste plus que 9 jours à vivre. Ce point de départ crée tout de suite beaucoup de suspens, des tensions, et révèle les comportements humains qui deviennent extrêmes lors de ce genre de catastrophe... C'était donc très fluide, addictif, on s'attache aux personnages qu'on ne veut pas voir disparaître forcément, surtout que nos héroïnes sont très touchantes. Avery est un personnage complexe, elle est submergée d'idées noires, et souhaitait mettre fin à ses jours juste avant que sa meilleure amie l'appelle pour lui parler de cet astéroïde (je ne spoile pas c'est dans le résumé). On parle alors de sujets très sérieux et graves, ça peut être un peu difficile à lire tellement c'est poignant, sensible et c'est assez intime dans le sens où le personnage d'Avery paraît vraiment réel, elle s'ouvre aux autres personnages et à nous lecteurs, c'est très touchant. Je me suis donc laissée embarquer par ce roman bouleversant, l'histoire d'amour est aussi magnifique, et encore ici ce n'est pas simple car on parle d'homosexualité dans une famille chrétienne très croyante... J'ai aussi bien aimé l'alternance present/flash-back du passé, ça aidait à vraiment comprendre les personnages. En bref c'était une excellente lecture, très belle et émouvante, abordant beaucoup de thèmes profonds, durs, traités avec douceur et justesse.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Ado & Young Adults , Romans adolescents 13+
  • EAN
    9782375544327
  • Collection ou Série
    Émotions
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    400
  • Dimensions
    228 x 149 mm

L'auteur

Jen St Jude

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18,95 € Grand format 400 pages