Le Chardonneret : Le livre de Donna Tartt
C'est un minuscule tableau de maître. Un oiseau fascinant. Inestimable.
La raison pour laquelle Theo Decker, 13 ans, s'est retrouvé en possession de ce chef-d'œuvre de l'art flamand est une longue histoire... Un hasard qui, huit ans après ce jour tragique de pluie et de cendres à New York, l'obsède toujours autant. Des salons huppés de Manhattan aux bas-fonds mafieux d'Amsterdam ou de Las Vegas,
Le Chardonneret surveille l'effroyable descente aux enfers de Theo et préside à son étrange destin...
" Tragique et comique, cruel et tendre, intime et démesuré,
Le Chardonneret fait partie de ces rares romans qui obligent à annuler toute obligation sociale. "
Thomas Mahler – Le Point
" Une narration étourdissante, qui pousse à tourner les pages sans pouvoir s'arrêter. "
Raphaëlle Leyris – Le Monde
" Comment survivre à ceux qu'on aime ? Donna Tartt effectue un retour magistral avec cet ample roman, où s'entrechoquent le bien et le mal. "
Fabienne Pascaud – Télérama
Cet ouvrage a reçu le prix Pulitzer
De (auteur) : Donna Tartt
Traduit par : Édith Soonckindt
Expérience de lecture
Avis Babelio
Cath_perrin
• Il y a 3 semaines
Avec Le Chardonneret, prix Pulitzer 2014, plongez dans une fresque inoubliable où se mêlent art, deuil et amitié. L’écriture brillante et l’atmosphère immersive m’ont séduite dès les premières pages. En revanche, le rythme parfois interminable et des personnages difficiles à aimer m’ont laissée indifférente. Ce roman, à mi-chemin entre Dickens et thriller, est néanmoins un des plus marquants que j’ai lus. Comment débute le livre#8201;? Un homme est seul dans une chambre d’hôtel à Amsterdam, il se remémore sa mère et la dernière fois qu’il l’a vue. Il avait alors 13 ans et ils se rendaient à une convocation de son établissement scolaire. Surpris par la pluie, ils se sont réfugiés au Metropolitan Museum of Art de New York et en ont profité pour visiter une exposition de peintres hollandais. La maman de Theo l’a quitté pour quelques minutes et… le musée a explosé. Theo s’est retrouvé seul, aux côtés d’un homme en train de mourir qui essaie de lui dire quelque chose. Qu’en ai-je pensé#8201;? Les premières pages m’ont fascinée, et en particulier, la marche de Theo dans New York quand il rentre chez lui, le tableau Le Chardonneret sous le bras. Elles sont inoubliables. Mais que la période que passe Theo avec son père est longue, le livre accumule scènes de beuveries, de drogue et à la fin du chapitre, un tout petit moment d’émotion intense. D’autres moments sont délicieux, ceux que Theo partage avec Pippa, par exemple. C’est d’ailleurs tout le paradoxe de ce récit : interminable et inoubliable. J’ai été réellement soulagée de l’achever, tout en reconnaissant sa qualité. De plus, l’intrigue m’a un peu déroutée : le roman commence comme un livre de Dickens et se finit comme un thriller, avec des méchants dans tous les coins. Et entre les deux, je me suis ennuyée sur certains passages, émue à d’autres.
iris29
• Il y a 3 semaines
Lire le Chardonneret : fait ! Il y a des écrivains qui, dés les premières pages m'alpaguent , me retiennent prisonnière de leur livre, pas Donna Tart. Il est probable que sans Mylena ( dans le cadre d'une Lecture Commune), je n'aurais pas été jusqu'au bout, merci à elle ... Il y a quelques beaux passages comme au début, cette explosion dans un musée qui laisse un gamin sidéré, atitude qu'il conservera toute sa vie. Pour lui, le temps s'étire, ses réactions ne sont pas logiques et on comprend. On comprend sa douleur, l'immense solitude dans laquelle le laisse la mort de sa mère, seule personne sur cette terre à se soucier de lui. Ses grands-parents répondront absents, son père, vous verrez plus tard... Tous ces passages collent parfaitement au style de Donna Tartt, le mettent en valeur. On aura plus de mal à comprendre la suite, cette décision, cette impulsion qu'il aura dans cette salle envahie de poussières de plâtre : voler le minuscule tableau"Le Chardonneret "qui sera le fil conducteur de ce livre. Oui mais voilà, ce n'est qu'un prétexte, et la toile est trop souvent absente. Theo ne regardera pas vraiment ce tableau, et tout ce qui est relatif à l'Histoire du tableau, l'histoire de l'art est froid, impersonnel et m'a laissée frustrée. Lorsqu'il prend la décision d'emporter ce tableau, il ne sait pas encore que sa mère est morte. Tout ce qui se passe aprés l'explosion, quand il attend sa maman, l'interrogatoire de la police, ses réactions sont très, très bien décrites, je crois que c'est la seule chose qui m'a touchée dans ce roman. Car après, Theo partira en sucette : drogues, médocs, mauvaises décisions, mauvaises fréquentations. Et pourtant , ils sont nombreux à lui tendre la main, il ne saura pas prendre cette main et sortir la tête de l'eau. le problème de Theo , c'est qu'il ne s'ouvre pas, qu'il ne se dévoile pas, et donc personne ne peut réellement l'aider. Adolescent, puis adulte, Theo ne sera plus attendrissant. Tous les passages avec Boris m'ont barbée... Theo ne pense qu'à sa pomme dans la Grande Pomme, il traverse sa vie auto centré, planant. En ce qui concerne le côté policier, ne vous attendez pas à un suspens de dingue, ce style littéraire ne ressort pas vraiment et la fin est décevante compte tenu de ce qui est pressenti au début. En bref, Donna Tartt se sert du prétexte de ce tableau volé pour raconter les répercussions qu'auront un deuil brutal sur la vie d'un gamin qui, devenu orphelin sera un paumé toute sa vie. Je ne comprends pas le succés et les prix littéraires de ce livre, certes bien écrit, mais très ( trop) bavard, (d'habitude j'aime ça, les longues descriptions, l'introspection ). De mon minuscule point de vue, quelques tailles dans ce gros pavé auraient apporté un peu plus de nervosité...
mylena
• Il y a 3 semaines
Un peu par hasard, parce qu'il pleut et que sa mère aime l'art, Théo, collégien de 13 ans, et celle-ci, rentrent visiter une exposition au MET. Une bombe explose, Théo survit, en emportant avec lui un tout petit tableau très connu, «Le chardonneret ». Sa mère n'a pas survécu. C'est le point de départ de ce long roman qui n'est pas vraiment un thriller ni non plus un roman d'apprentissage. C'est plutôt un roman sur le stress post-traumatique, sur les différentes phases qu'affronte Théo au fil du temps. La narration est toute entière faite du point de vue de Théo, ce qui à la fois provoque des moments parfois longuets, parfois un peu cliché, ce dont on se rend compte quand son point de vue se retrouve confronté a posteriori à d'autres. J'ai beaucoup aimé cette façon d'aborder sa lente, fluctuante et incertaine évolution-reconstruction. Par contre j'ai trouvé dommage qu'il n'y ait pas grand-chose sur le vécu parallèle de Pippa, l'autre enfant victime de l'explosion. D'autant que contrairement à lui elle a bénéficié de toute l'aide psychologique nécessaire. L'auteur prend le temps de poser les différentes ambiances, d'installer les personnages et surtout d'exprimer leurs sensations (surtout celles de Théo) jusque dans le moindre détail, ce qui donne des effets de ralentissement du temps. Parfois c'est parfaitement réussi ( l'explosion au musée, la boutique d'antiquité et l'atelier de restauration d'Hobie,… ), parfois moins ( les longues scènes de beuverie ou de défonce sous l'effet de différentes substances,… ) C'est immersif mais la frontière entre immersion et submersion est parfois ténue pour le lecteur ! le rythme est lent la plupart du temps, cependant le style est splendide, fluide et prenant. le mal-être, les angoisses, les pulsions autodestructrices de Théo sont parfaitement rendues, avec tout ce que cela a d'obsessionnel pour lui. Par contre je n'ai pas du tout apprécié la fin du roman ( après la fin de l'histoire proprement dite ), j'ai trouvé que c'était inutile, voire redondant. Et quand ce n'était ni inutile ni redondant, cela aurait pu être placé à un autre moment du texte, ailleurs que dans la conclusion. J'avais l'impression que l'auteur me forçait la main sur ce qu'il fallait penser de l'histoire, qu'elle en rajoutait une couche. Dommage de finir sur cette impression désagréable. Cela reste un très beau roman sur une sortie brutale et violente de l'enfance et surtout sur la solitude qu'entraîne en ce cas ( pour Pippa comme pour Théo ) l'impossibilité de partager vraiment avec qui que ce soit ce que l'on ressent.
Herrera
• Il y a 1 mois
J'ai passé un super moment ! (Mais un long moment quand même) J'avais déjà lu du Donna Tartt (Le Maître des Illusions) et j'ai trouvé ce livre là plus simple. Plus abordable dans son sujet, mieux construit et mieux rythmé. Il y a peut-être 200/300 pages de longueurs au milieu mais ça reste une belle performance pour un roman de 1100 pages. Je suis contente d'avoir eu la motivation de le lire, il en vaut la peine.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Étranger
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- EAN
- 9782266250764
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- Collection ou Série
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 1296
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- Dimensions
- 182 x 121 mm
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12,90 € Grand format 1296 pages