Mon coeur en cendres : Le livre de Olivier Adam

J’ai passé un bon moment en découvrant la plume d’Olivier Adam. C’est une très belle histoire, même si triste. L’écriture est poétique, le personnage principal très attachant. Il y a eu quelques longueurs qui ont fait que j’ai décroché par moment. Et la fin a attrapé toutes mes émotions.. Je ne m’attendais pas du tout à ça et ça m’a brisé le coeur.. C’est du young adulte, et on le ressent assez bien dans le style ! C’est un livre que je vous recommande, mais accrochez-vous car ce n’est pas joyeux !

Dubitative, je trouve à lire très ado malgré une histoire très profonde et intéressante. J’ai pas toujours compris vers la fin du livre ont arrive à la fin de journée puis au début pas tout compris. Le fond de l’histoire j’ai aimé j’ai juste pas adhérer au couple et certains personnages. Un peu sur ma fin avec une écriture qui me convient pas mais belle mentalité quand même.

Olivier Adam est et restera mon auteur préféré de tout les temps, tout genres confondus. Je le su dès que j'ai finis mon premier livre de lui, "Les Roches Rouges". Pour moi, lire du Olivier Adam, c'est se noyer dans ses larmes et tenté d'hurler alors que l'air nous manque. C'est partagé, pour un moment court, la vie de personnages auxquels ont s'identifient. C'est se retrouver, se perdre. Ou se perdre et se retrouver. Avec "Mon cœur en cendres", l'auteur ne déroge pas à la règle, jusqu'à réduire notre propre cœur, en cendres... J'admirerai toujours chez Olivier Adam, sa plume. Les phrases sont brèves mains incisives. Simples mais lourdes de sens. Poétiques et tragiques. L'auteur explore des thèmes durs, réalistes, avec une précision flagrante. Il réussit à mettre des mots sur ces émotions muettes, ces sentiments fragiles et ces sensations intenses. De plus, étant classé dans le Young-Adult, l'auteur utilise ici un vocabulaire moderne et actuel grâce auquel les adolescents réussissent à accrochés et s'identifiés. Les thèmes exploraient à travers le récit permettent aussi une identification plus réaliste aux personnages. J'ai adoré l'intrigue. Comme d'habitude, on se retrouve aux côtes d'Antoine, Léa et ses amis. Un instant rapide, éphémère, qui pourtant, nous marque à tout jamais. L'intrigue est bien construite, les éléments sont tous bien amenés jusqu'à un final déchirant et poignant. Les émotions sont omniprésente, du début à la fin. En soit, j'ai pleuré sur plus de la moitié du roman (et encore après, lorsque je l'avais déjà fermés depuis 35 min). Bien évidemment, les personnages sont exceptionnels. Ils sont attachants à leurs manières, torturés, perdus et à la recherche d'une issue face aux difficultés qu'ils rencontrent. J'ai aimé Antoine dès le départ et on l'aime encore plus au fur à mesure que les pages passent et qu'on le découvre. Léa, est un personnage que j'ai beaucoup aimé aussi, davantage lorsqu'on découvre ses failles. Les personnages plus secondaires sont tous autant incroyables. Bref, "Mon cœur à cendres" marque ma dernière lecture de l'année et aussi, mon dernier coup de cœur de l'année. Je le recommandes à tout le monde qui souhaitent découvrir l'un des romans YA de l'incroyable Olivier Adam, où ici, on explore un moment de vie poignant et qui touche là où ça fait mal. Bien évidemment, je lirai encore et toujours cet auteur ! UPDATE : On est 4h après et je pleure toujours autant à cause de ce livre. Il m'a détruit autant qu'il me fait réfléchir. PS : prévoyez des dizaines de paquets de mouchoirs, conseil d'ami !

Il était dans ma PAL depuis des mois et j'avais hâte de m'y mettre, enfin libérée des contraintes. Je suis fan depuis 24 ans; j'ai tout lu de mon auteur préféré que ce soit en adulte, ado ou jeunesse...J'aime beaucoup discuter avec cet auteur qui a l'âge de ma cadette et a donc 50 ans. Il était goncourable mais on le trouvait trop jeune et maintenant? Je connais bien ses thèmes préférés et je les partage. Ici, dès les premières pages, j'ai ressenti l'angoisse qui m'avait saisie avec La Messe Anniversaire . Je suis toujours aussi sensible à l'évocation des différences de classes sociales: comme Alain, je ne me sentais pas à ma place, je n'avais pas les codes et j'avais l'impression d'être regardée de haut.Je me demande si les parisiens bourgeois ont conscience de leur attitude face à ceux qui sont "moins bien nés" et qui en plus sont provinciaux! et ces derniers traînent une sorte de culpabilité de transfuge. Alain analyse plutôt bien la situation et respecte sa mère qui se tue au travail pour lui et son petit frère autiste. Léa ne semble pas très consciente de cela, elle est toute à son amour. Attachante mais un peu superficielle. La fin est rude. Un petit peu déçue de rester sur ma faim en ce qui concerne les raisons du suicide du jeune asiatique. Je ne sais que penser des messages vocaux de Léa; c'est pour faire ado? J'ai eu envie de zapper. Suicide, deuil, amour, amitié, harcèlement, viol, doute de soi, autisme, rêves prémonitoires, mépris de classe...et toujours une belle écriture!