Arsène Lupin - L'île aux trente cercueils : Le livre de Maurice Leblanc

Salut à tous, aujourd’hui : Arsène Lupin et l’Île aux trente cercueils ! Petit préambule : Vous savez, dans son rapport à l’art, le contexte est très important. Aussi bien le contexte de création de l’œuvre que le contexte dans lequel le lecteur ou spectateur évolue. Tout ça pour dire que pendant plus d’un mois, je n’ai lu que les livres de la saga Dune de Frank Herbert et que j’ai pas du tout aimé, je vous invite à aller voir ça si vous voulez. Donc, en bref, j’ai beaucoup aimé cette lecture, simplement parce que ça n’était plus du Dune. Donc ma critique est à prendre avec un grain de sel. Alors, un résumé : Véronique dont le père et le fils ont disparu en mer visite la Bretagne. Au cours de sa visite, elle apprend au détour d’une conversation que son fils et son père sont encore en vie et qu’ils vivent tous les deux sur l’île (fictive) de Sarek. Cependant, alors qu’elle va sur l’île en question pour rencontrer son fils, elle voit celui ci tuer son père de sang froid au pistolet. À partir de la, les évènements vont s’emballer. Personnages mystérieux, forces paranormales, esprits farceurs ? Je n’en dis pas plus. Comme d’hab dans mes critiques, points positifs, points négatifs, de façon non ordonnée, c’est parti : Je ne suis personnellement jamais allé en Bretagne (même si j’aimerais beaucoup). Mais, le livre donne vraiment envie d’y aller. Alors, j’y connais pas grand-chose, mais ça va un peu dans les clichés, mais bon, pour moi c’est pardonné. Je compare ça avec un autre Arsène Lupin (l’Aiguille creuse je crois) qui se passe dans une autre région de France. Celui ci est bien mieux (alors que paradoxalement, après le troisième chapitre, tout se passe sur l’île de Sarek.) Ensuite, le livre est vraiment prenant. On à toujours envie de lire un chapitre de plus, l’ambiance est vraiment bien posée, bref, on s’y prend vraiment quoi. D’ailleurs après avoir fini mon dernier livre, je me suis dit « Oh lis le premier chapitre de celui la, juste pour voir » et j’ai lu la moitié du livre cet après midi la. Comme le dirait nos amis anglophones, c’est un véritable page turner (ou un véritable tourneur de pages, pour nos amis de l’académie française.) C’est d’ailleurs aidé par le fait que le livre, plus que les autres Lupin je trouve, ait un coté « murder mystery » Il y a un gros coté « Ils étaient dix » également. Des personnages qui meurent tour à tour sur une île… Ma lecture m’a vraiment procuré ce sentiment de frisson que procurent les bons polars/thrillers. Et pour ça c’était une lecture très appréciable. Et mon dernier point positif : L’antagoniste. C’est un cliché de l’homme masculiniste, violent, irracible. C’est un méchant très détestable et en ça il fait donc très bien son travail. Il a parfois un coté un peu trop « méchant de cartoon » dans le sens ou il a un plan très très méchant pour devenir le roi du monde. Mais en même temps ça montre à quel point ce type est fou, et j’ai bien aimé. Bon, et le négatif à présent : Je commence avec le plus évident, même si moi ça m’a pas trop dérangé, je comprend que ça puisse en gêner certains donc je le dis : Dans ce livre « Arsène Lupin », le personnage de Lupin apparaît très très tardivement. J’avais un peu peur justement que quand il arrive, ça devienne moins bon, et malheureusement… ...Malheureusement c’est le cas. Bon en gros le livre est divisé en deux parties dans mon édition. La première (intitulée « Véronique ») est selon moi la meilleure. C’est la qu’il y a le frisson de l’enquête et que le livre est vraiment prenant. Cette partie honnêtement je me disais « si tout le livre est comme ça c’est un 20/20 ». L’autre partie, « La Pierre Dieu », est, moins bien. Pas nulle hein, c’est pas ça. Juste on s’ennuie plus je trouve. Alors il se passe des choses, mais il y a moins le frisson de tout à l’heure. Et le pire c’est quand Lupin arrive selon moi. Le super rythme du livre se casse la figure pour des explications pavés de texte sur pavés de texte. On aurait pu résoudre l’histoire d’une bien meilleure façon selon moi. Dès que Lupin est la, j’ai trouvé ça vraiment moyen et parfois même un peu ridicule et très fastidieux à lire. Autre point qui m’a dérangé : attention spoiler. À la fin, Lupin explique l’histoire et il nous sort un « oh bah en fait c’est radioactif donc c’est pour ça ». Et, je sais que c’est 1919, mais ça m’a quand même sorti du truc. Bref, encore un petit défaut, mais rien de bien grave. Bon, alors, comme dit plus tôt, au début je comptais partir sur un 20/20, puis lentement je suis parti sur un 18 et au final ça sera un 17/20 soit un A-. Je le recommande aux fans de romans qui font peur ou de polars/thrillers. Il est à mon sens bien meilleur dans ce domaine que ce n’est un bon Arsène Lupin.

Quand j'ai entamé l'intégrale des aventures d'Arsène Lupin sur ma liseuse, je savais à l'avance que L’île aux trente cercueils ferait partie de mes histoires préférées. Je l'avais vue à la télévision et l'intrigue contient tout ce qu'un lecteur avide de rebondissements peut souhaiter. C'est un chef d'œuvre du genre. Et si j'ai oublié beaucoup des autres histoires de Maurice Leblanc, celle-ci reste inscrite dans ma mémoire.