Bleu de Delft : Le livre de Simone Van Der Vlugt
Au XVIIe siècle, après la mort mystérieuse de son mari, la jeune Catrijn quitte sa campagne néerlandaise pour tenter sa chance à la ville. Le hasard des rencontres la mène à Amsterdam où elle est engagée comme intendante dans une famille. Passionnée de peinture, Catrijn aide la maîtresse de maison à parfaire son apprentissage. Elle fera même la rencontre de Rembrandt dans son atelier. Mais, poursuivie par son passé, en la personne d'un ancien valet de ferme qui menace de révéler les circonstances de la disparition de son mari, la jeune femme doit fuir à Delft où elle est engagée dans une faïencerie, et formée par un ami de Vermeer. Le grand peintre voit d'un oeil bienveillant le succès fulgurant de Catrijn lorsqu'elle met au point le célèbre bleu de Delft.
De (auteur) : Simone Van Der Vlugt
Traduit par : Guillaume Deneufbourg
Expérience de lecture
Avis Babelio
Philosophia39
• Il y a 3 semaines
Entre deux livres de développement personnel, je voulais me plonger dans un roman qui parlait d'art et de création. Finalement, même si l'histoire est divertissante, l'art n'apparaît qu'en toile de fond et il y a peu de réflexions sur le processus de création. C'est donc un livre qui n'a pas répondu à mes attentes, mais qui jette tout de même un regard sur la condition féminine aux pays Bas du temps de la peste.
Lilou08
• Il y a 4 semaines
« Bleu de Delft » est un livre que j’avais repéré dans la boutique du Musée La Piscine à Roubaix il y a quelque temps et la couverture m’avait attiré. Je ne sais pas pourquoi malgré l’envie de le découvrir, je ne l’ai lu que ces jours-ci. A l’arrivée un livre qui ne m’a pas transporté autant que je m’y attendais. La peinture est présente dans la trame du livre mais pas autant que j’aurais espéré. L’intrigue est surtout centrée sur le personnage de Catrijn et de son secret qui va la tourmenter pratiquement tout au long de cette histoire. En 1654, Catrijn vit dans la campagne hollandaise à De Rijp. Jeune femme passionnée par la peinture et qui rêve de partir vivre à la ville, elle se retrouve veuve après un an de mariage. Mariage malheureux. En effet, son mari, ivrogne, la battait régulièrement et c’est ainsi qu’elle a perdu son bébé, un fils. Après le décès inattendu de son mari, Catrijn vend tout, la ferme, le mobilier… et décide de partir s’installer à Alkmaar, la ville voisine. Son départ se fait dans une ambiance malsaine pleine de médisances de la part des villageois. Désespérée de ne pas trouver d’emploi, elle fait la connaissance inopinée d’un jeune homme charmant à l’auberge où elle loge, Mattias, qui lui indique que son frère, Adriaen van Nulandt, cherche une intendante pour sa maison à Amsterdam. Catrijn saisit l’opportunité et se retrouve ainsi bien loin de chez elle, à Amsterdam. Mais un certain Jacob, son ancien vacher, la poursuit et lui demande de l’argent contre son silence. C’est ainsi que Catrijn s’enfuit encore plus loin à Delft où son amour pour la peinture la conduira à travailler dans la faïencerie du troisième frère Van Nulandt, Evert. Ce roman tourne essentiellement autour des tribulations de Catrijn, sa terreur que son secret concernant son mari soit découvert et ses pérégrinations amoureuses. Malgré mes tentatives, je n’ai pas vraiment réussi à m’attacher à Catrijn, sa personnalité m’étant assez étrangère, et ses déambulations m’ont paru par moments cousu de fil blanc. Bref, pas le coup de cœur que j’attendais même si cela reste une lecture agréable et instructive.
Alya-Dyn
• Il y a 1 mois
Un livre qui se passe à Amsterdam au temps de Vermeer et de Rembrandt et qui porte le titre Bleu de Delft, j'avais toutes les chances d'adhérer à cette histoire et ce fut le cas. Suivre le destin de Catrijn depuis son petit village qu'elle fuit après la mort de son mari violent, jusqu'à Amsterdam où elle va avoir la chance de rencontrer une femme qui peint et pouvoir devenir peintre sur porcelaine à la faïencerie de Delft. On s'immerge dans le siècle d'or hollandais avec tout ce que cela implique. J'ai découvert certains éléments d'histoire que je ne connaissais pas, comme par exemple l'incendie de la poudrière dont j'ai vu plus tard une représentation au musée de l’Hermitage d’Amsterdam. C'est un livre qui se lit facilement et qui combine tous les aspects d'un bon roman : amours, intrigues, art, scènes de vie quotidienne.
Salix_alba
• Il y a 1 mois
Le siècle d’or des Pays-Bas, l’an 1654, Catrijn Barentsdochter, quitte avec rapidité son petit village, à la suite de la mort inopinée de son mari. Elle décide de vendre la ferme, en effet, il faut reconnaître que le travail à la ferme s’avère excessivement difficile pour d’elle, d’autant que son mari à tendance à être porté sur la boisson. Cette fuite cache-t-elle une raison plus prosaïque ? Catrijn veut donc refaire sa vie en ville et s’éloigner des commérages et des gens qui fourrent leur nez partout (de tout temps). De servante à intendante, elle se consacre à améliorer le don de la peinture qu’elle possède ; à cette occasion elle fera la rencontre Johannes Vermeer et de Rembrandt lors de ses pérégrinations, ce qui ne peut qu’encourager sa vocation de peindre des motifs sur les faïences. Mais le roman de Simone van der Vlugt intègre la catastrophe de l’explosion de la poudrière de Delft, en octobre 1654, qui fit de nombreuses victimes ; mais en outre, en cette période il y aura également la détestable peste bubonique et pulmonaire. Bien sûr ces événements entraîneront des répercussions sur le parcours de Catrijn. Ne serait-ce que le choix de donner son cœur à un marin, qui lui, vit au jour le jour et ne fait aucun projet. Avec Bleu de Delft, hormis les aventures de cette jeune femme, l’auteure aborde l’histoire du fameux bleu de Delft qui a fait la renommée des faïences pendant la période du XVIIe siècle. Car au départ il s’agissait d’imiter l’aspect des porcelaines chinoises, importées grâce à la Compagnie néerlandaises des Indes Orientales, ce qui fit la renommée du pays. De fait, il existe toujours une manufacture « Royal Delft » fondée en 1653. Un récit d’une grande facilité de lecture, où beaucoup de sujets abordés eussent mérités beaucoup plus de profondeur. Il reste malgré tout la lutte permanente d’une femme tributaire du carcan des hommes, des convenances et autres préjugés, (les femmes ne pouvaient devenir maître-peintre). Mais elle voulait vivre sa vie, être libre, bref elle a choisi d’éviter la peur de son destin et donc ne pas vivre à moitié. Un moment de lecture empreint de plaisir, mais certes un peu fleur bleue...
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Historique
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- EAN
- 9782264074058
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- Collection ou Série
- Littérature étrangère
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 336
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- Dimensions
- 179 x 110 mm
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8,60 € Poche 336 pages