Fahrenheit 451 : Le livre de Ray Bradbury

#128293; FAHRENHEIT 451#128293; 451 degrés Fahrenheit, c'est la température à laquelle brûle le papier. A laquelle un livre s'embrase et se consume. Se réduit en cendres. A laquelle on joue avec le feu. Le pompier Montag le sait bien car loin d'éteindre les feux, c'est lui et son unité spéciale qui sont chargés de les allumer pour détruire tous les livres qu'ils découvrent dans les maisons, grâce au chien fin Limier ou à la dénonciation des voisins (#129763;#129761;). Dans cette société futuriste (#129296;), lire s'avère donc être un acte subversif, dangereux, véritablement anti-social car source de questionnements et de réflexion (Tiens, tiens... #128075;#127995; Gel du Pass Culture ). Ce pompier qui découvre le plaisir de lire devient donc un dangereux criminel, l'ennemi n°1, la cible à abattre. Mais alors, comment résister ? Comment continuer à vivre ? Comment réveiller cette société qui s'endort et qui ne prend plus la peine d'ouvrir un livre ? (Tiens, tiens, tiens brûlant d'actualité...#128075;#127995; Génération Chat GPT) Que restera-t-il de notre humanité si l'on supprime la littérature et les idées ? Ceux qui résistent seront-ils condamnés à vivre en marginaux malgré qu'ils soient l'incarnation de bibliothèques vivantes ? Alors, let's play with fire: Mettez ce livre entre toutes les mains, avant qu'ils y mettent le feu #128293; #128293; #128293;

Je recommande Fahrenheit 451 de Ray Bradbury à tous ceux et celles qui aiment les romans qui font réfléchir, surtout dans le contexte actuel (le livre est d’ailleurs censuré dans certaines écoles aux États-Unis…). C’est une lecture courte mais intense, pleine de symboles et de vérités. Bradbury nous rappelle, avec poésie et puissance, que penser est un acte de résistance. Il insiste aussi sur l’importance de la lecture pour aiguiser l’esprit critique… une nécessité plus urgente que jamais ! Habituellement, je ne suis pas fan de ce type de fin, mais ici, j’y ai vu un vrai sens : celui de mettre l’accent sur l’espoir que chacun et chacune peut imaginer et personnaliser.

J'avais envie de me plonger dans un "classique". Et puis je me suis allée consulter la liste des livres interdits par l'administration Trump. Et voilà, Farenheit 451. Je connaissais de loin, je pense avoir vu le film de Truffaut quand j'étais petite mais en dehors d'une scène où deux, je n'ai pas vraiment gardé de souvenir. Alors voilà, l'opportunité s'est présentée dans ma bibliothèque municipale et j'en suis ravie. Quelle lecture ! Ce n'est pas un coup de cœur parce que j'ai trouvé quelques longueurs mais quel texte ! Je ne pensais pas qu'il collerait autant à notre actualité sachant qu'il a été publié en 1953. Sans rien dévoiler, je me suis même dit que Bradbury avait inventé Tik Tok ! Ce livre est court, il est facile à lire et malgré quelques longueurs, je vous le recommande à fond ! Un must read !

J’avais vu passer ce livre recommandé par un grand nombre de personnes. Il faisait partie de ceux que j’avais grande hâte de lire et qui a de plus grands risques de me décevoir. J’ai trouvé la première partie un peu lente. Je ne voyais pas trop où l’auteur voulait m’emmener. Les deuxième et troisième partie m’ont énormément plu. Malgré le temps qui est passé depuis son écriture, je trouve que ce livre a vraiment bien vieilli. Les évolutions technologiques présentées, bien qu’un peu dépassées, sont tout à fait cohérentes. L’écriture est agréable, en un mot, elle est moderne. Ce qui est assez perturbant quand on sait que ce livre a plus de 70 ans. Aucun regret de m’être lancée dans cette lecture.