Faute de preuves : Le livre de Harlan Coben

Mon "petit Coben de temps en temps" aura donc été cette fois-ci ce "Faute de preuves". C’est, évidemment, bien construit, dynamique et plutôt crédible. Sans grand originalité non plus. Avec, comme souvent, une petite leçon de morale en fin de roman pas vraiment indispensable. Ce qui est agréable avec Coben, c’est que c’est vite lu, que ça détend et que ça ne prend vraiment pas la tête. Ce qui est un peu lassant avec Coben, c’est qu’on n’est jamais vraiment surpris, que ses schémas sont quasiment toujours les mêmes. Et que cet auteur, pourtant très prolifique, ne prend jamais le moindre risque, ne sort jamais de sa routine. Un "petit Coben de temps en temps" est donc un rythme qui me convient parfaitement. Et ce n’est pas ce sympathique mais loin d’être transcendantal "Faute de preuves" qui me fera changer d’avis.

J’ai eu du mal à entrer dans cette lecture au départ, l’histoire mettant du temps à s’installer avec un contexte assez dense. Cependant, à partir de la moitié du livre, tout s’accélère et devient captivant. Impossible de le lâcher : les événements s’enchaînent, chaque élément trouve sa place, et le suspense reste présent jusqu’à la dernière page. Une lecture que je recommande !

Très bon livre, qui nous met dans un suspens, surtout avec les plusieurs mystères différents qui semblent tous être liés. Je me méfiais de beaucoup de personnages, mais comme dans l’habitude des livres et films thriller, on sais que les apparences sont trompeuses. J’ai été un peu déçue du dénouement car je m’y attendais, même si je n’avais pas deviné tout les détails. Même si j’ai beaucoup aimé cette lecture, j’ai été des fois perdue car on rencontre beaucoup de personnages.

Wendy Tines est une journaliste qui piège les prédateurs sexuels dans son émission. Dan Mercer est son tout dernier suspect. Tout l'incrimine: des preuves retrouvées dans son ordinateur portable, il est au contact d'adolescent dans son travail et il a un passé trouble... Et si les apparences étaient trompeuses ?...Des répliques qui fusent, un rythme sans temps mort et une écriture fluide ; le lecteur piaffe d'impatience, c'est bien un Coben.