Fils de l'Infini - tome 1 : Le livre de Adam Silvera

Forcé de constater que c'est le moins bon des livres d'Adam Silvera. La fantasy ne lui réussit pas tellement.. j'en attendais beaucoup et j'ai été un peu déçu. L'univers se développe (trop) vite, tout est très brouillon. Brighton est un perso exécrable, les relations entre les nombreux personnages sont bancales et mal développées, la mort à la fin est obvious et ne m'a pas touché.. bref, bancal :/

La première fois que j'ai vu ce livre, c'était mon cousin qui le lisait. Je lui ait emprunté et, trois jours plus tard, je lisais la dernière page, perturbée par le suspense insupportable qu'Adam Silvera à pris l'habitude d'instaurer à la fin des romans de cette saga. Ce livre est un des meilleurs que je n'ait jamais lu et l'histoire est écrite avec une très grande représentativité LGBTQ+, tout en restant un livre de fantastique d'une très très bonne qualité.

Adam Silvera est l'un des rares auteurs dont j'achète les livres parce qu'il y a son nom sur la couverture. Après avoir par exemple écrit " Et ils meurent tous les deux à la fin" et "Plus heureux que jamais", il est (de mon avis personnel) une référence. Alors voilà, j'ai lu ce livre avec beaucoup d'attente, étant fan de fantasy. Emil et Brighton sont jumeaux et vivent dans un monde ressemblant en tout point au nôtre...enfin pas exactement, certains, les Célestes, naissent avec des pouvoirs surnaturels et doivent lutter contre les dangereux Spectres. Les jumeaux ont longtemps rêvé d'un destin extraordinaire. Seulement, un seul des deux aura la vie éternel. D'apparence, Adam Silvera nous a offre une réécriture gay de certains livres fantasy, je pense par exemple à The Mortal Instruments comme Carry On de Rainbow Rowell avec Harry Potter. Cependant, il ne s'en cache pas : c'est exactement le but qu'il recherche. Les personnages sont attachants même si il y en a peut-être un peu trop de secondaires à mon gout (remarquez, exactement comme dans The Mortal Instruments). La relation entre les jumeaux est sublime malgré mon envie de frapper Brighton à de nombreuses reprises. L'auteur a réussi l'exploit de le rendre agaçant tant en me donnant l'envie de lui faire un gros calin. le reste des personnages ont chacun des caractères bien trempés et complexes sans que l'on s'y perde. Bref, un très bon livre d'Adam Silvera même si le pari était risqué (voire complètement périlleux). A lire absolument si vous aimez les autres livres de cet auteur et le fantasy !

L'auteur, Adam Silvera est surtout connu pour son roman « Et ils meurent tous les deux à la fin » dont bizarrement je ne me souviens que très peu. J'ai également lu un autre livre de lui : « Tu ne m'as laissé que notre histoire » qui est aussi une histoire d'amour sur fond dramatique. C'est peut-être pour cette raison que je ne m'en souviens que peu. Mais le synopsis de cette trilogie fantastique me parle davantage. Brighton et Emil sont des jumeaux qui vivent dans un monde où se côtoient des humains ordinaires et des êtres exceptionnels possesseurs de grands pouvoirs. Ces derniers luttent contre les Spectres. Jusqu'au jour où un événement vient bouleverser la vie banale et ordinaire des deux garçons. Pour le meilleur, mais aussi pour le pire. La première partie du roman est un peu longue à se mettre en place, mais le lecteur s'accroche et il fait bien. C'est un peu long car l'histoire se déroule dans un univers fantastique qu'Adams Silvera décrit avec moult détails, mais sans en expliquer réellement le fonctionnement. Le lecteur essaie d'en comprendre les tenants et les aboutissants mais c'est un peu frustrant. Ensuite arrive l'événement pivot, déclencheur de toute cette histoire. Le rythme commence à s'accélérer et de nouveaux personnages viennent enrichir le récit. La relation entre les jumeaux prend une nouvelle tournure pas forcément des plus agréable. Puis arrive l'affrontement final et là, le lecteur s'accroche à ses chaussettes. Les rebondissements se succèdent et le dénouement laisse présager un second tome plus qu'intéressant, même s'il était un peu précipité. L'auteur semble vouloir ménager son suspense.