La Nuit des temps - édition prestige : Le livre de René Barjavel, Christian de Metter

Sans doute l'un des meilleurs livres de science fiction que j'ai pu lire. La première partie est magistral, et j'ai adoré suivre l'histoire d'Elea. Seul point négatif à noter : la représentation de cette dernière, souvent trop sexualisée. Cependant, l'ensemble du récit compense largement cet aspect par un suspense constant et une plume efficace et poétique par moments.

C’était une lecture agréable. J’aime bien le pacifisme qui ressort de ce livre et son côté précurseur avec la révolte étudiante. Le lien indéfectible que l’on peut qualifier d’amour entre Eléa et Païkan est vraiment très profond et inspirant. Le roman imagine de manière convaincante et possiblement réaliste les conséquences d’une telle découverte et les dilemmes que cela poserait.

« Loin dans la nuit des temps, au cœur de l’Antarctique glacé, une équipe de scientifiques fait une découverte extraordinaire qui bouleversera à jamais notre compréhension du passé… » 1 Ainsi débute l’aventure palpitante de La Nuit des temps, le roman de René Barjavel paru en 1968. Ce chef-d’œuvre de la science-fiction française nous plonge dans un récit captivant où l’amour, le temps et la technologie s’entremêlent. En Antarctique, une équipe de chercheurs découvre une civilisation vieille de 900 000 ans, parfaitement conservée sous la glace

Le roman débute par une extraordinaire découverte dans l'antarctique. Une équipe de scientifiques met au jour une sphère en or datant de plus de 900 000 ans, contenant deux corps nus: une femme, Eléa, et un homme, Coban, tous les deux issus d'une civilisation extrêmement avancée mais détruite par des conflits internes. Les scientifiques du présent, grâce à leur savoir réussissent à réveiller Eléa. Celle-ci leur raconte l'histoire de son monde disparu. Elle est citoyenne de Gondawa, une société prospère et très avancée technologiquement, mais cependant opposée à une autre puissance, Enisor. Alors que la guerre entre Gondawa et Enisor menaçait de tout détruire, un projet scientifique mené par Coban a été lancé pour préserver deux survivants : Eléa choisie pour sa beauté parfaite et Coban pour son intelligence. Eléa est profondément amoureuse et "mariée" à Païkan, un membre de sa communauté. Leur relation est passionnée et bien sûr forcément tragique. Elle refuse d'être la survivante et s'enfuit. Païkan, bien que leur amour transcende les épreuves et la guerre, décide de laisser vivre Eléa et la confie à Coban. De retour au présent, les tensions politiques et les désaccords concernant cette découverte provoquent des conflits. La Guerre ? La tragédie du passé semble se répéter, reflétant les difficultés de l'Humanité à échapper à ses propres travers. Or les scientifiques veillent.. Roman de science fiction qui nous rappelle l'incapacité de l'homme à apprendre de ses erreurs. La tragédie du passé se répète dans le présent où les intérêts géopolitiques (et parfois religieux) menacent de compromettre toute découverte sur notre existence.