La Servante écarlate - Le Roman graphique : Le livre de Margaret Atwood, Renée Nault
La Servante écarlate - Le Roman graphique - Trailer
Dans la république de Galaad, les femmes n'ont plus aucun droit. Vêtue de rouge, Defred est une " Servante écarlate " à qui l'on a ôté jusqu'à son nom. Réduite au rang d'esclave sexuelle, elle a été affectée à la famille du Commandant et de son épouse et, conformément aux normes de l'ordre social nouveau, met son corps à leur service. Car à une époque où les naissances diminuent, Defred et les autres Servantes n'ont de valeur que si elles sont fertiles. Sinon...
Dans une description d'une force peu commune, Defred se remémore le monde d'avant, quand elle était une femme indépendante, jouissant d'un emploi, d'une famille et d'un nom à elle. Aujourd'hui, ses souvenirs et sa volonté de survivre sont de véritables actes de rébellion.
De (auteur) : Margaret Atwood
Illustré par : Renée Nault
Adapté par : Renée Nault
Traduit par : Michèle Albaret-Maatsch
Expérience de lecture
Avis Babelio
thebookinstant
• Il y a 1 semaine
Alors que j’avais adoré la série télé, sans avoir jamais lu les romans originaux, j’ai décidé de me lancer dans le roman graphique, et je suis tombée sous le charme de cette autre manière de conter la même histoire. Les illustrations sont tellement captivantes, notamment par leurs couleurs dont l’intensité est parfaitement calculée selon le sujet et le moment. Les traits fins correspondent à l’ambiance du roman et sont en contraste parfait avec ces couleurs dosées avec beaucoup de sens. *chef’s kiss* Pour parler de l’histoire, c’est clairement révoltant et impensable à l’heure d’aujourd’hui, mais un régime totalitaire faisant déjà peur, j’avoue qu’un régime totalitaire d’une religion (quelle qu’elle soit) me fait d’autant plus trembler. Ce roman graphique illustre la dystopie originale (1985) de Margaret Atwood à la perfection et on comprend aussi que la série télévisée est en accord avec le graphique aussi, donc c’est un plaisir! J’ai passé un très bon moment de lecture, bien que terrifiant si on se projette dans ce contexte. J’ai tout fait à l’envers, mais peut-être que je me lancerai un jour dans la lecture des romans.
chloedurden
• Il y a 1 mois
“Je crois en la résistance de la même façon que je crois qu’il ne peut y avoir de lumière sans ombre.” La Servante écarlate, Margaret Atwood. S’il est une dystopie qui me glace le sang, je crois que c’est celle-ci. ”Ça n’arrivera jamais, nous ne ferons jamais ça”, assuraient certaines critiques américaines à la sortie de La Servante écarlate en 1985. D’autres demandaient “Combien de temps nous reste-t-il ?”. Il faut dire que quand Margaret Atwood commence l’écriture de sa fiction spéculative, à Berlin-Ouest en 1984, elle se donne comme consigne de ne rien inventer. Elle fouille dans les recoins du passé et du présent et y déniche les bases pour créer la République de Gilead, qui, soyons clairs, a tout du régime totalitaire théocratique. Lorsqu’on lit le livre avec ce prisme, ça change la donne. Dans cette société, les femmes sont privées de leurs droits. On les contraint à obéir, à se soumettre, à accepter l’inacceptable. Les femmes fertiles sont enlevées et conditionnées à devenir des Servantes, utérus sur pattes, prêtes à donner des enfants aux familles de dirigeants. Defred est l’une d’elle, Servante dépouillée de son identité. Le roman est raconté comme un témoignage par lequel elle nous livre ses pensées. Le travail d’Atwood rend l’histoire vraiment crédible (et d’autant plus effrayante). La plume est à la fois poétique et franche. Une histoire prenante, pas toujours facile à lire, mais que je trouve importante. J’ai lu la Servante écarlate en audio, broché et roman graphique. Si j’ai personnellement trouvé le format audio compliqué à suivre à cause des sauts entre les époques, le format graphique particulièrement adapté. Les dessins sont doux et contrastes avec la violence du sujet. La Servante écarlate et Les Testaments traitent notamment de violences en général et abus s*xuels. Certains passages peuvent être difficiles à lire. Et n’oubliez pas : Nolite te bastardes carborundorum!
inesperluette
• Il y a 1 mois
Le roman de Margaret Atwood avait laissé en moi un souvenir profond et intense. J'étais donc ravie de découvrir cette adaptation qui se révèle très fidèle. Je dois avouer qu'au début de ma lecture, je trouvais plaisant de me remémorer l'histoire, mais je n'avais pas l'impression que cela m'apportait tellement plus. Mais au fil des pages, je me suis trouvée à nouveau captivée par ce récit glaçant. Le style graphique est superbe, avec un choix de couleur qui s'adapte aux différentes scènes. On notera cependant qu'il est parfois difficile de différencier les servantes, mais je pense que c'est volontaire. Je recommande à ceux qui veulent découvrir ou redécouvrir cette fascinante dystopie.
cascasimir
• Il y a 1 mois
"Le masculinisme est là..." avec le mouvement aux USA et le rejet des femmes en Iran, Afghanistan ou autres pays ... Conférence de l'Université UPop de Montréal du 05 mars 2025 pour La Journée Internationale des droits des femmes, ( Mark Zuckerberg qui pense qu'il faut «#8201;insuffler une nouvelle énergie masculine#8201;», Elon Musk qui affirme que «#8201;la masculinité est de retour#8201;» et Andrew Tate qui appelle au «#8201;retrait du vote des femmes#8201;».) "La servante écarlate": une Utopie , vraiment ? Un livre aux couleurs rouges, écarlates. "Les femmes doivent enfanter ! " Idéologie religieuse à son paroxysme. Les femmes sont réduites à ce qu'elles portent : Les Mariées en blanc, les domestiques en vert et les épouses en bleue. Les reproductrices sont vêtues d'une robe rouge... "La couleur du sang et la coiffe blanche nous empêchent de voir et d'être vues" Dans cet enfer, La servante écarlate Defred se souvient de son monde d'avant... Avant, il n'y avait pas les " Tantes" qui te surveillent, ni "Les Gardiens de la Foi, des gardes armés, ni les pendus au Mur ( c'étaient des Médecins )" - "J'ai avorté. J'avais 14 ans, une bande de garçons. - Mais c'était la faute à qui. Qui les a provoqués? - SA FAUTE, SA FAUTE, SA FAUTE. C'EST ELLE, C'EST ELLE, C'EST ELLE !" Hurlent les autres servantes écarlates, en séance de Témoignages, à ... confesse. "Il a prononcé un mot interdit: Stérile. Un homme stérile, ça n'existe plus à présent, pas officiellement. Seules les femmes sont fertiles ou infertiles, c'est la loi. "
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- BD & Humour , Bande Dessinée
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- EAN
- 9782221250389
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- Collection ou Série
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 248
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- Dimensions
- 245 x 167 mm
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23,00 € Grand format 248 pages