L'année Solitaire : Le livre de Alice Oseman

Dans le monde réel, il n'est pas socialement acceptable de dire des trucs tristes tout haut > Alice Oseman nous permet toujours de belles lectures ! Au lieu de se concentrer sur Charlie, c'est sa grande sœur Victoria que l'on découvre. Une grande sœur dans l'abîme de la solitude, dans le désert émotionnel. Entre passé, présent et possibilités la voilà tiraillée. Ressentir demande des efforts, mais ressentir ou non ne se décide pas. Elle va l'apprendre à ses dépends. Une enquête douce vers la liberté, l'amour, la renaissance. Se libérer de ses traumas, ses peurs par l'acceptation libre et entière. Vivement ma lecture de Silence radio ! Extraordinaire, ce n'est jamais qu'une extension d'ordinaire. >

Dans une précédente chronique consacrée à un tome de Heartstopper, j’avais évoqué Orgueil et Préjugés sans me douter de l’importance que ce roman avait dans un autre volume de l’univers de l’auteure. Après avoir lu Heartstopper, je me représentais la sœur de Charlie comme une jeune fille introvertie et lasse. Cette image se confirme dans ce roman qui lui est consacré : c’est toujours un plaisir de se plonger dans cet univers et de découvrir de nouveaux personnages. Certains sont malgré tout inconsistants et la résolution de l’intrigue du Solitaire m’a déçu, trop invraisemblable.

Premier roman du Osemanverse et c'était très bien. J'ai beaucoup aimé avoir le point de vue de Tori, même si c'est un mess et qu'elle a évidemment besoin d'un câlin. La représentation de sa dépression est également assez représentative de la réalité. Ps : On sent que le roman a déjà plusieurs années, notamment par la mention du blog (Tumblr) de Tori.

L’histoire de Tori m’intriguait énormément, ayant lu les Heartstopper avant celui-ci. Beaucoup d’aspect m’ont surpris, Tori est un personnage très attachant, avec ses démons, ses angoisses, mais de l’affection à revendre. Une belle immersion dans un autre pan de l’univers de l’autrice, où la santé mentale tient une place centrale.