Le Passeur de Prospera : Le livre de Justin Cronin

Roman atypique pour moi, car je ne lis pas habituellement ce type de littérature. Je suis tombée dessus dans une newsletter, et le résumé m'a intriguée. J'ai beaucoup aimé ; le découpage en différentes parties est très bien fait et rythme bien l'histoire. La partie charnière m'a déstabilisée (étant peu coutumière de ce genre de littérature) et j'ai dû m'accrocher pour ne pas abandonner, car j'avais l'impression d'avoir loupé des chapitres. Puis, l'auteur a réussi à me donner envie de continuer. Aucune longueur, parfois cela va d'ailleurs peut-être un peu trop vite, mais il vaut mieux cela que l'ennui. Cependant, je n'ai pas réussi à m'attacher à un ou plusieurs personnages ; je suis restée à distance, ils ne sont pas suffisamment profonds pour moi. Un chouette roman divertissant.

Pour commencer je tiens à préciser car plusieurs d’entre vous me l'ont demandé, non ce roman n’a rien à voir avec l’ancien livre de l’auteur “Le passage”, ici avec “Le passeur de Prospera” nous sommes sur une one-shot qui n’à rien à voir et est totalement indépendant. Nous suivons dans ce roman dystopique, la vie d’un homme, tout d’abord jeune adulte, puis enfin adulte et ancré dans une carrière administrative de haut rang, il aide les personnes âgées ou les inadaptés à retourner de la ou ils viennent (je ne vous dirais pas où), et d’accueillir les nouveaux arrivant sur l’île de Prospera, une sorte de Paradis pour riches (en apparence). Nous suivons ses péripéties, car suite à des rêves et du somnambulisme, il devient de plus en plus étrange aux yeux des autres (à savoir que sur Prospera personne ne rêve). Il va, au cœur de cette histoire, rencontrer toute une galerie de personnages intéressants, parfois même passionnants (Caeli et Pappi par exemple), mais aussi des personnages retors comme la présidente, le médecin chef de l’île, la sécurité et le S3 (ce groupe m’a fait penser à un mélange de la CIA et des SS). Le rythme est faussement lent au début mais vous verrez que vous ne décrocherez pas une seconde et le besoin de revenir se fera pressant à chaque pause. Vous allez avoir des sentiments, de l’action, de l’amitié, des rencontres, parfois perturbantes, parfois magiques, des complots et autres étrangetés, un mystère surplombant “Proctor” notre personnage principal, comme dans un mauvais cauchemar. Une grande part de l’histoire sera également très puissante, car traitant du social, de la condition humaine, des modes et qualités de vie sur une autre île, hébergent les gens de moindre valeur à Prospera, les travailleurs et travailleuses de petits métiers, les laissés pour compte, les orphelins, ceux qui font tourner la machine. Vous y trouverez une révolte des moins aisées, la descente aux enfers de “Proctor”, un régime totalitaire en plein effondrement, et je n’en dis pas plus car au deux tiers du livre a peu près un gros twist de l’arc naratif principal va vous tomber dessus et la vous direz : “mais cet auteur est un génie”. Le final est ahurissant, le roman est bluffant, le meilleur roman que j’ai lu depuis plus d’un an (voir +), à lire absolument que vous aimiez la sf ou pas, que vous aimiez les dystopies ou pas, il faut le lire ./

Autant toute la première partie m’a emmenée : assez lente mais étrange, avec des phrases incongrues, autant la seconde est plus classique, mais arrive quand même à garder en haleine. Une écriture très cinématiques et agréable à lire. Une idée originale et un livre qu’on prend plaisir à lire.

De cet auteur, j'ai adoré la saga du passage c'est donc avec logique que j'ai tenté ce livre. Je n'ai vraiment pas était déçue. J.C réussi avec génie à méler les mondes, à lâcher des indices sur son.intrigue sans trop en dévoiler, à accrocher le lecteur durant ces 600 pages sans jamais l'ennuyer. J'ai beaucoup aimé suivre Proctor et ses aventures, ses révélations et son retour à la réalité. Bref je recommande ce livre mais ne vous endormez pas dessus car il fait être très attentif pour tout saisir. Il n' à rien à voir avec le passage mais on reconnaît la plume de l'auteur. Le seul bémol c'est que je n'ai pas.reussi à m'attacher aux personnages, sauf peut être élise...