Les Chroniques de Fogas - Tome 3 La Demoiselle de la poste : Le livre de Julia Chapman

Il fait beau, les fleurs commencent à pousser timidement, je suis d'envie bucolique. Alors quoi de mieux qu'un petit tour à Fogas, magnifiquement inventé et décrit par Julia Chapman. Même si certains personnages sont trop crédibles pour être sortis uniquement de l'imagination humaine, on sent le vécu de l'autrice. Troisième tome qui sort du lot, avec, en plus de la survie des villages ruraux, une thématique plutôt délicate à gérer : la réintroduction des ours dans les Pyrénées. Entre les éleveurs et les partisans, la tension est palpable. Un peu de parti pris dans l'air du vent, les chasseurs sont bien caricaturés, mais ce n'est pas trop poussé et reste bien digérable. Les personnages continuent leurs évolutions personnelles, et la part belle est faite cette fois à Véronique, l'infortunée postière qui s'est retrouvée dans une fâcheuse posture précédemment. Jacques, le mari de Josette reprend un peu de place (enfin si l'on peut dire. De présence alors ?) Lecture très detendante donc, une série de romans ruraux que je continuerai pour me sentir en vacances.

Quel plaisir de retrouver la petite communauté du village de Fogas pour ce troisième tome ! Si j'ai été surprise par le nombre de pages ( ce tome est bien plus long que les deux précédents), je ne me suis pas ennuyée une seconde pendant ma lecture ! J'avais même du mal à le poser ! Rappelez-vous : dans les tomes précédents, le bureau de poste du village avait pris feu, et Véronique, qui en avait la charge, s'était retrouvée bien désœuvrée. Malheureusement pour elle, le maire Serge Papon, en pleine dépression suite au décès de sa femme, n'a pas du tout la tête à sa tâche, et l'affaire n'avance pas. D'ailleurs, il avait totalement oublié qu'il s'était engagé à accueillir un groupe de spécialistes de l'Agence de réintroduction des ours dans la commune. C'est un peu la goutte d'eau qui fait déborder le vase, et les tensions s'emparent du village... J'ai trouvé ce tome vraiment intéressant ! Il y a bien sûr le plaisir de retrouver les habitants auxquels on s'est attachés ( ou pas, dans quelques cas...) : outre Serge et Véronique , il y a évidemment Josette, le cœur du village, qui s'échine à tenir son épicerie seule, et a décidé d'apprendre à conduire ! Annie, qui sent bien que le secret qu'elle garde depuis plus de trente ans pourrait débloquer bien des choses. Christian, qui se résigne à devoir vendre la ferme familiale, bien que ce soit un déchirement. La petite Chloé, qui se découvre une passion pour les ursidés , pendant que sa mère et Fabian vivent le grand amour... Et puis il y a Arnaud, pisteur envoyé par l'Agence de protection des ours, qui va bien malgré lui déchaîner les passions au village. J'ai beaucoup apprécié ce nouveau personnage, avec son côté sauvage, son physique de déménageur, mais aussi sa douceur lorsqu'il se préoccupe de Mielle, sa fiabilité envers les habitants dès lors qu'il leur a accordé sa confiance... Et puis il est bien malgré lui le catalyseur qui va faire prendre conscience à certains de leurs sentiments, et je n'en étais pas mécontente ! J'espère qu'il repassera une tête à Fogas de temps à autres ! Outre ce côté Chroniques villageoises que j'aime toujours autant, ce tome abordé quelques sujets importants que j'ai trouvé plutôt bien traités : d'abord la réintroduction de l'ours dans les montagnes françaises bien sûr, et les difficultés que celà peut causer avec les éleveurs, chasseurs... Mais aussi la désertification des villages et la disparition des services publics, la difficulté croissante pour les petits agriculteurs de vivre décemment de leur travail... Bref, c'était un excellent tome, mon préféré jusqu'à présent ! ( Mais je crois bien qu'ils sont tous meilleurs de tomes en tomes!). Il y avait tout : de l'humour, des tensions, et j'ai même verser quelques larmes... Vivement la suite ! ( En mai normalement #x1f970)

Depuis la fermeture accidentelle de la poste, Véronique, la demoiselle de la poste, se bat pour la réouverture d’un local à Fogas. Un visiteur inattendu, Arnaud, un pisteur chargé de favoriser la reintroduction des ours dans les montagnes, va s’attirer les foudres de certains villageois. Un petit cosy mystery tout doux. L’histoire est plutôt sympa bien que je regrette de n’avoir pas lu les premiers tomes avant pour mieux m’imprégner de l’atmosphère du roman et désolée personnages. Le rythme reste assez lent mais il y a beaucoup de notes d’humour. J’ai passé un agréable moment de lecture.

Avant tout merci aux Éditions Mon Poche pour m'avoir permis de lire ce troisième tome, des Chroniques de Fogas de Julia Chapman. Après l'arrivée de deux Anglais pour reprendre le restaurant, puis le retour du neveu de Josette qui désire redonner vie à l'épicerie, le troisième volet porte le titre de la demoiselle de la poste (Véronique) mais commence par une découverte déconcertante, celle d'un ours lors d'une partie de chasse. Rapidement, le village va se diviser entre pro et contre ours, et l'arrivée d'Arnaud, un pisteur chargé par le gouvernement d'étudier la fameuse ourse Mielle, va mettre de l'huile sur le feu. Les problèmes de communications étant clairs depuis l'incendie de la poste 10 mois plus tôt. Véronique d'ailleurs la demoiselle de la poste se bat depuis lors, pour que la mairie fasse le nécessaire pour la poste. Le maire est aux abonnés absents, il se morfond dans son chagrin, la perte de son épouse, et Pascal son premier adjoint se voit déjà Khalife à la place du Khalife. Un troisième tome dans la lignée des deux premiers, fluide, agréable, plein de rebondissements, d'humour et de grincements de dents dans cette petite ville au fin fond de l'Ariège.