Les Trois Mousquetaires : Le livre de Alexandre Dumas (père)

Inutile de résumer Les trois mousquetaires, l'intrigue en est suffisamment célèbre ! C'est toujours un plaisir de lire Dumas : des rebondissements, des personnages qui ont du panache, un style délicieusement désuet sans être obscur, on ne s'ennuie pas une seconde, et le roman vous emporte loin, très loin de vos soucis quotidiens.

Légendaire aventure que celle de d'Artagnan, gascon rêvant de servir de mousquetaires pour le rois louis XIII. Rencontrant le trio tout aussi célèbre qui défi les intrigues du cardinale et de sa terrible milady. Un récit écris avec une fluidité, un scénario de feuilleton et une approche historique pouvant transporter le plus amateurs des lecteurs que le plus ardu. Les héros sont attachants, brave, flirtant avec le Ridicule de temps à autres. Mais le plus impressionnant reste milady,[masquer] qui si elle n'est qu'une ombre et petite manipulatrice dans la première partie, s'avéra être une antagoniste redoutable dans la suite.[/masquer]

Quand on pense à Alexandre Dumas, deux romans célèbres viennent tout de suite à l’esprit: Le Comte de Monte Cristo et Les Trois Mousquetaires. Si j’avais vu de nombreuses adaptations des Trois Mousquetaires sur le petit écran noir et blanc, je n’avais jamais lu le roman. Roman d’aventures et de cape et d’épées par excellence, le récit met en scène des personnages bien trempés et truculents, du rythme dans des dialogues savoureux pour une intrigue aux multiples rebondissements. Honneur, courage, fidélité, abnégation, humour mais aussi vilenies, trahisons et volte-face agrémentent un récit épique que l’on a du mal à quitter. Comme dans Le Comte de Monte Cristo, les éléments de morale sont omniprésents et deux camps s'affrontent: les nobles de coeur et les opportunistes malfaisants. On y retrouve toute la verve superbe de Dumas. La langue est recherchée et de qualité comme elle pouvait l’être à l’époque de Louis XIII, sans longueur ni archaïsme. Une langue vraiment vivante. Le fait de bien connaître le scénario n’a que très peu entamé mon plaisir de lecture. C’est prenant et follement divertissant. Alexandre Dumas est un conteur formidable et je n’attendrai pas Vingt Ans pour lire la suite…

Qu’est-ce qu’un mousquetaire ? Un homme qui aime se battre, qui aime aimer, qui aime manger, qui aime boire, qui aime voler au secours – pas nécessairement du plus faible ! - , qui aime se mêler de l’intrigue politique. Un homme qui a des secrets, qui a un valet, qui n’a jamais beaucoup d’argent, qui a une maîtresse secrète, qui a des amis sûrs, et heureusement, car c’est un homme qui a des ennemis. Un homme qui est audacieux, tourmenté, désinvolte mais toujours fiable. Ici, nous en avons trois, plus un en devenir, le tout jeune d’Artagnan (même pas vingt ans). Comptez ces 4 hommes hors du commun (et leurs valets !), plus une reine, Anne d’Autriche, aux abois, plus un roi, Louis XIII, manipulé par un cardinal retors, Richelieu, plus un amoureux secret de la reine, le duc de Buckingham, plus les maitresses, anciennes, présentes ou futures de ces 4 hommes, et enfin une abominable ennemie, merveilleusement belle et atrocement mauvaise, Milady. Le tout fait un roman emballant, plein d’actions, de surprises, de rebondissements, de trahisons, avec quelques meurtres, et aussi quelques belles scènes d’amour. Ca faisait longtemps que je comptais lire ce roman dont maintes adaptations ont été faites, que ce soit au cinéma, au théâtre, dans des spectacles de plein air (je me souviens du fameux « Milady » à Villers la Ville, spectacle grandiose), dans des dessins animés... Et donc je ne connaissais que des bribes, dont la fameuse histoire des ferrets de la reine. Je suis donc contente d’avoir lu ce pavé et d’avoir pu ainsi structurer tous ces morceaux disparates dans une histoire au style impeccable. Eh oui, les classiques ! Même si la psychologie n’est pas la première chose à retenir de ce roman, sa lecture m’a fait du bien, ça « ravigote », comme on dit chez moi. Alors, tous pour Alexandre Dumas et ses Trois Mousquetaires ?