Quatre heures, vingt-deux minutes et dix-huit secondes : Le livre de Lionel Shriver

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Un roman explosif sur un couple de sexagénaires en crise et un portrait mordant de nos sociétés obsédées par la santé et le culte du corps.

Pathétique... Quand Remington, la soixantaine, annonce à sa femme son ambition de courir le marathon, Serenata n'en revient pas. Lui qui n'a jamais couru plus de dix mètres de la chambre au salon... Est-ce la peur de vieillir ? L'oisiveté de sa retraite forcée ? Peut-être la silhouette très pneumatique de Bambi, sa nouvelle coach ? Ou bien tout simplement le conformisme, ce culte du corps, de la performance, qui règne sur l'époque ? Las, la résolution de Remington n'a rien d'une lubie et leur couple s'essouffle.
Chronique d'une vie conjugale en bout de course...

De (auteur) : Lionel Shriver
Traduit par : Catherine Gibert

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Un roman grinçant et drôle, qui aborde intelligemment des thèmes tels que le vieillissement d'une relation, la crainte de l'inutilité, la fascination qu'a notre société pour les " beaux corps " ou le besoin de toujours bouger et être actif. L'autrice d'Il faut qu'on parle de Kevin nous offre un nouveau grand roman qui, dans un premier temps, nous divertit, puis, une fois fermé, nous fait réfléchir... "
Femmes d'Aujourd'hui
" On a adoré ce roman plein d'humour, égratignant l'univers du culte du corps, des " tout est dans la tête ", des leggings moulants fluo... "
Flair
" L'auteur nous livre une observation subtile et cruelle de la vieillesse et de son acceptation, du culte du corps et des dérives qu'il entraîne, j'ai adoré ce roman excitant et jubilatoire qui, non sans provocation, nous entraîne avec saveur et humour vers les joies de l'âge. "
La Côte
" Une peinture sociale à l'humour féroce ! "
France Mutuelle
" Lionel Shriver brosse un tableau corrosif du culte de l'apparence et de l'obsession de la performance, mais elle interroge aussi avec perspicacité le vieillissement, son acceptation et la manière de le vivre à deux. Féroce et drôle, mais aussi empathique. " | Corinne Renou-Native
La Croix L'Hebdo
" Caustique sur la vieillesse et l'humilité qu'elle impose. Acerbe sur les modes et leurs diktats. Cynique sur cette société qui lave plus blanc que blanc. "
L'Avenir
" Au final, un roman très plaisant à lire. Et susceptible de pousser tous ceux qui pratiquent ce sport, à se poser bien des questions... "
Le courrier
" Lionel Shriver dans une forme olympique. "
Les Echos
" Il faut lire ce livre. "
Madame Figaro
" Récit corrosif. "
BIBA
" C'est à la mode du triathlon, des sports extrêmes et à notre culte du corps que la romancière anglo-américaine s'attaque avec une ironie parfaitement jouissive. L'auteure des précédents Il faut qu'on parle de Kevin ou Tout ça pour quoi confirme ici qu'elle est l'une des meilleures plumes satiristes contemporaines. "
C Cultura
" Une étude de mœurs brillante à l'humour ravageur. Une réussite totale. " |Yves
Librairie Les Buveurs d'encre
" Une liberté de ton et une intelligence dans l'écriture qui ravira les lecteurs. "
Zatopek
" Voici donc un roman détonnant sur un couple en crise. Cette lecture nous offre des réflexions percutantes sur le culte de l'effort physique, le sport extrême et l'impact de la retraite sur les couples. L'auteur fait preuve d'un humour corrosif et nous offre un grand moment de lecture ! "
L'Est Républicain
" Moqueuse, cruelle, mauvais esprit, provocatrice, la romancière fait feu sur tous les diktats, épingle les positions idéologiques de l'époque (la question de l'appropriation culturelle en fait notamment les frais) et étrille une nouvelle fois les relations parents-enfants. "
LH Le Magazine
" S'il est délicieusement sarcastique, le roman observe aussi, avec une grande tendresse, un couple qui affronte la trahison des corps et les bouleversements du monde, et accepte, après un dernier baroud d'honneur, de lâcher prise. "
L'Humanité
" Obsession du corps, culte de la santé, rôle des coachs à la limite des gourous, tout est dit d'une plume caustique et inspirée. C'est une réussite ! "
Psychologies
" Culte du corps, modes, angoisse de la mort et inventaire du passé à deux sont abordés avec un humour perçu tant, pour mieux questionner ce que représente le véritable dépassement de soi. "
Point de vue
" Ironique à souhait. "
Fémina
" À travers cette histoire écrite d'une plume incisive, à l'humour cinglant, l'auteure brosse un portrait caustique de la société américaine obsédée par la santé et le culte du corps. "
Pep'S
" Un grand roman sur la société américaine, brocardant à la fois les excès du culte du corps et la violence du politiquement correct. "
Valeurs actuelles
" D'autres clichés ou concepts, " wokismes " inclus, passent à la moulinette dans ce roman magnifiquement... musclé. "
Marie Claire
" L'humour cinglant de Lionel Shriver ne fait pas de quartier. Lorsqu'elle tend le miroir des dérives qui, au-delà des États-Unis, gagnent l'Occident, la lire est aussi salutaire qu'irrésistible. " |Frédérique BREHAUT
Le Maine libre
" Avec l'étincelant Quatre heures, vingt-deux minutes et dix-huit secondes, la romancière américaine ne manque ni de souffle ni d'humour pour mettre au jour nos plus inavoués travers. "
Le Monde Des Livres
" Un roman caustique et ironique où l'auteure, à son habitude, gratte là où ça fait mal. "
Le Quotidien du Médecin
" À travers ce couple en crise croqué avec sagacité, l'autrice américaine Lionel Schriver s'amuse à dézinguer les faux-semblants d'une société obnubilée par le culte du corps et de la performance. Une satire sociale réjouissante... et effrayante. "
Le Vif L'Express
" Parmi les auteurs de la rentrée étrangère auxquels devrait être déroulé un tapis rouge, on comptera une majorité d'anglophones, tels les Américains Lionel Shriver Quatre heures, vingt-deux minutes et dix-huit secondes, Richard Powers... "
Le Monde
" Grinçante. Lionel Shriver pince l'Amérique là où ça fait mal. "
Le Point
" Percutant ! "
Le Pelerin
" Dans son nouveau roman, Quatre heures, vingt-deux minutes et dix-huit secondes, Lionel Shriverfait de la politique identitaire matière à une satire sans concession. Couplé au sujet de l'industrie sportive, soit une autre forme de société sectaire, ce thème explosif trouve là une résonance singulière. "
LiRE
" Excellente critique de la raison sportive, ce livre tire à vue sur l'entraînement à outrance et l'obsession du corps en forme. "
L'OBS
" Avec un humour féroce, Lionel Shriver dresse le portrait d'une Amérique qui ne connaît pas la demi-mesure, l'Amérique du culte de la performance, de la quête effrénée de la perfection. C'est aussi l'Amérique qui pousse tout à l'extrême : la religion dans laquelle se réfugie leur fille Valeria, la cancel culture et le politiquement correct qui gangrènent les relations professionnelles. Lionel Shriver appuie là où ça fait mal et tourne en dérision cette société des winners avec beaucoup de piquant comme savent si bien le faire les grands auteurs américains. " |Valérie
Librairie Ravy
" Nous allons assister aux tensions grandissantes dans ce couple, sur fond de dénonciation de la société de consommation, de culte du corps et d'échec éducatif des enfants. Un humour très cruel de notre époque. Un régal ! " |Marc
Librairie Espace-Temps
" Roman drôle et percutant sur un couple de sexagénaire en crise. Sur un ton acerbe, Lionel Shriver livre une critique du culte du corps et de la performance. " |Virginie
Fontaine Haussmann
" Roman extrêmement grinçant, extrêmement drôle aussi, il offre une très belle réflexion sur notre mode de vie mais aussi sur le couple qui vieillit et l'angoisse du physique qui décline. Car il faut le souligner, ce nouveau livre raconte une très belle histoire d'amour. Alors dans ce marathon de lectures qu'est la rentrée littéraire, ne passez pas à côté de ce formidable roman. "|Marie-Laure Turoche
PAGE & Librairie Coiffard
" La crise gronde. Les relations du couple, de son entourage, sont passées au scanner. Les dialogues font mouche et on se délecte d'être une petite souris à qui l'on donne tout à voir. "
La Voix du Nord
" Lionel Shriver, ton caustique et esprit flingueur, la romancière s'attaque à la nouvelle obsession américaine pour la performance sportive. Jubilatoire. "
Le Figaro Littéraire
" Un roman implacable. "
Télérama
" C'est un régal ! "
Télé Z
" Dans cette satire, l'auteure américaine souligne plusieurs traits de notre société et démontre leur aberration, en plus d'offrir le récit passionnant et original du vacillement d'un couple sexagénaire. Lionel Shriver s'y attaque avec toute la finesse, l'ironie mordante et son goût pour l'indépendance d'esprit dont elle est capable. C'est-à-dire beaucoup. "|Laurence de Coulon
Arc Info
" L'auteur nous livre une observation subtile et cruelle de la vieillesse et de son acceptation, du culte du corps et des dérives qu'il entraîne, j'ai adoré ce roman excitant et jubilatoire qui, non sans provocation, nous entraîne avec saveur et humour vers les joies de l'âge. " |Anne-Claude Thorin
Arc Info
" On aime la radiographie, drôle et sarcastique, du culte du corps aux États-Unis. "
Cosmopolitan
" On vous le recommande ! "
Esprit Trail
" Lionel Shriver signe un roman explosif sur un couple de sexagénaires en crise. "
Femme Actuelle

Avis Babelio

Albertine22

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

e suis la preuve vivante qu'il est possible d'acheter un roman uniquement sur la présence d'un adjectif en couverture. Pas n'importe quel adjectif : " Jubilatoire" ! Lecture terminée, ce ne serait pas ce terme que j'aurais choisi pour qualifier cette fiction, mais je ne regrette pas cette acquisition d'impulsion. J'ai découvert une auteure (Lionel m'avait induite en erreur), un univers, un regard acéré sur notre société tempéré par des moments de tendresse teintée de pudeur. Lionel Shriver aborde par le biais de l'engouement de notre époque pour les sports où il est nécessaire et glorieux de se dépasser le sens de toute existence et le cheminement de chacun vers la vieillesse et la fin. C'est parfois très drôle, souvent caustique, avec en fil rouge des émotions à fleur de peau, d'autant plus belles qu'on n'en fait pas étalage. Je vais m'empresser (mais sans montre fitbit pour calculer le nombre de pas effectués pour aller jusqu'à la plus proche librairie) d'acheter les autres livres de Lionel Shriver.

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cleophas35

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Un couple à l'approche de la vieillesse; elle doit limiter son activité physique qui lui tenait à cœur depuis des années à cause de l'arthrose; lui se met en tête de courir le marathon alors qu'il n'avait jamais fait de sport de sa vie. Derrière ce drame d'un couple usé par la vie, se cache une critique de la société américaine contemporaine : effets de mode, sacralisation du sport, société de loisirs, wokisme… Il y a bien quelques longueurs dans ce roman de Lionel Shriver, mais c'est largement compensé par l'humour omniprésent. Notre couple tient d'ailleurs par une complicité d'humour noir qui les lie l'un à l'autre. Le passage consacré à l'audition de Remington par la commission de la SDT d'Albany est un morceau d'anthologie.

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le_Bison

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

C’est un soir comme les autres, Remington rentre après le boulot. Il a la soixantaine et, pour disons désaccords, il se retrouve en retraite anticipée et non désirée. Un dernier verre pour décompresser et réfléchir à la suite. Sa femme Serenata l’écoute. Elle n’en revient pas : Remington lui annonce tout simplement qu’il a décidé de courir à ce nouvel âge un marathon, lui qui n’a jamais fait de sport, et qui se contente d’une marche canapé dans le salon vers frigo dans la cuisine pour se chercher une bière. Mauvais timing en plus : Seranata, elle est une accroc au sport depuis son adolescence, elle court tous les jours, les kilomètres défilent avec quelques centaines d’abdos en sus, séances quotidiennes, séances de torture même. Sauf que Seranata se voit contraint de tout arrêter, du jour au lendemain, problèmes de genoux, opérations irrémédiables, plus de perspectives, retraite anticipée et non désirée de sport… Ainsi, c’est avec un peu d’humour et pas mal de cynisme que le couple va se retrouver, presque contraint et forcé. Et l’auteure manie plus l’acidité de la plume que le câlin sur des draps de soie. Parce que derrière cette histoire, la grande peur de vieillir se fait ressentir. Tout comme le sport à outrance, une salle de sport BodyBrute… Parce que le marathojn n'est que le premier palier de sa nouvelle vie. A peine bouclé, Remington se tourne vers le triathlon... Et après... Remington vire ainsi dans une nouvelle religion : le sport extrême. Peut-être une façon de s’occuper après ce changement de vie, à moins que ça soit sa pétillante coach, une jeune nana qui se prénomme Bambi - tu imagines la stupidité de ce prénom -, un charme indéniable - tu imagines son ventre plat et ses seins fiers… J’ai bien aimé cette conclusion : chronique d’une vie conjugale en bout de course… où comment résumer ce bouquin en une phrase, mieux que je ne l’aurais fait. Le culte du corps au cœur de toutes nos préoccupations, c’est l’air du temps qui fait ça, l’ère body-buildé, le fanatisme de l’extrême jusqu’à l'intolérance et l’inconscience…

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PLK

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Si ce livre n’avait pas été écrit par Lionel Shriver, je l’aurais sans doute abandonné… Mais son écriture est tellement incroyable que je revenais au livre juste pour cela. Mais ce fut une lecture assez laborieuse. Il est question de culte du corps, bucket-list, vieillissement, performance, couple, retraite, famille, emprise sectaire, dénonciation de la société de consommation, wokisme … Les sportifs de l’extrême sont rhabillés pour l’hiver… Les acteurs : Remington et Serenata, la soixantaine, la fille Valeria mère de famille nombreuse, dévouée à l’Église et le fils Deacon qu’ils imaginent dealer de drogue… et Bambi.. oui oui.. Une coach sexy en diable (c’est vrai que le lycra flashy des tenues de sport peut avantager si on a des atouts) et autoritaire. Un beau matin, au petit-déjeuner, Remington fait une annonce tonitruante à son épouse : cette année, il courra un marathon, alors qu’il n’a jamais chaussé de baskets. Elle qui fut très sportive a dû abandonner à cause d’un genou qui flanche, tombe de sa chaise ! Une passade ? Et bien non ! il s’accroche… Et même pire, il décide de s’inscrire à un MettleMan, un genre de iron man.. Leur couple résistera-t-il ? Certaines longueurs (l’entretien surréaliste pré-licenciement de Remington ..), des passages très drôles, cruels et caustiques, des dialogues assez jubilatoires.. mais .. Les personnages sont quasi tous assez détestables et assez caricaturaux (le sujet l’imposait sans doute). Serenata est bien croquée mais j’ai eu du mal à la comprendre. Pourquoi rabaisse-t-elle en permanence son mari ? Et lui, comment peut-il trouver sa place dans ce couple qui n’est plus sur la même longueur d’ondes ? Mais quelle écriture ! Quel mordant ! Rien que pour ça, ce livre est incroyable, peut-être un peu trop long car trop de thèmes abordés qui parasitent le message ? La fin est intéressante. L’avez-vous lu ? Aimez-vous cette auteure ?

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782266323413
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    480
  • Dimensions
    179 x 110 mm

L'auteur

Lionel Shriver

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9,60 € Poche 480 pages