Trois vies par semaine : Le livre de Michel Bussi

Aussi étonnant que cela puisse paraître, "Trois vies par semaine" était mon premier Bussi ! Résultat : un bon moment de lecture. A l'exception de quelques événements prévisibles, j'ai majoritairement été surprise par les plot twists. Comme d'autres lecteurs, je n'ai pas particulièrement apprécié la personnalité de Katel. C'est la énième fois qu'on me vend un personnage de policière imbuvable. Pourquoi une femme forte, célibataire et indépendante serait forcément détestable ? Les autres personnages, bien que parfois un peu caricaturés, sont déjà plus attachants, à l'image de Nanesse. Le récit de Mina m'a passionnée, j'aurais aimé en avoir plus ! de plus, le fil rouge sur les marionnettes et plus particulièrement Petrouchka m'a donné envie d'en savoir plus sur cet oeuvre. Je me laisserai donc volontiers tenter par un autre roman de Michel Bussi et on peut dire que j'ai l'embarras du choix !

Après la découverte du corps de Renaud Duval, on découvre dans son véhicule trois permis de conduire : noms différents mais date de naissance et photos similaires: Renaud Duval, Hans Bernard, Pierre Rousseau. A travers la France, dans les Ardennes, à Paris et à Florac, trois femmes attendent le retour de ces hommes. Ainsi commence l'enquête sur la mort de Renaud Duval. On essaie de comprendre ce mystère en suivant ces trois amoureuses. Nénesse (Agnès), Vicky et Eléa essaie de comprendre qui est l'homme de leur vie. Pour cela, elles vont devoir se plonger dans le passé, regarder les marionnettes de Mina, la mère décédée de Renaud, qui contiennent une partie de la solution. J'ai été vite embarquée et intriguée par ce thriller malgré le peu de vraisemblance de l'ensemble de l'histoire. Ici cela ne m'a pas gênée et j'avais toujours envie d'avancer pour comprendre le mystère de ces trois hommes. Les personnages principaux, les femmes, sont parfois un peu carricaturaux mais je me suis attachée à elles, surtout Nénesse et Vicky.

#x270d MICHEL BUSSI #x1f4ac 3 VIES PAR SEMAINE #x1f3e0 LES PRESSES DE LA CITÉ #x1f4da 528 Pages #x1f4c6 2023 #x1f4c8 3/5 Comme tous les ans j’ai lu un petit (édition poche) Bussi. Comme tous les ans, j’ai fait attention à tous les mots, sens, contresens et j’ai analysé les doubles sens. #x1f9d0#x1f928#x1f914Comme tous les ans je n’ai pas trouvé la solution. Elle m’a été donnée par cette simple exclamation : Maman ! C’est toujours un plaisir de lire ses livres car je le fais en mode détective mais cette fois-ci les personnages ne m’ont pas du tout intéressée, je les ai trouvés un peu trop farfelus #x1f47e et parfois surréalistes#x1f47d. Je n’ai pas aimé les Ardennes et Charleville (désolée les Carolomacériens #x1fae3), l’histoire de la Marionnette à travers les âges ne m’a pas non plus passionnée mais le petit voyage en Bohème m’a accrochée un peu plus que le reste. Rendez-vous l’année prochaine pour #lesassassinsdelaube .   #france #tchecoslovaquie #identite #famille #vengeance #marionette #petruchka #ardennes #boheme #viol #troisviesparsemaine #michelbussi @michelbussi #lespressesdelacite @pressesdelacite #editionspocket @editions_pocket   #livreaddict #book #livre #livres #instabook #livrestagram #bookaddict #ilovebooks #lirecestlavie #read

Certains auteurs sont comme des mineurs chanceux : ils ont trouvé un filon, un style et hop ils l'exploitent. Et en plus ils le font bien. On a dans cette catégorie Pierre Lemaitre, qui après avoir épuisé une veine Thriller, s'est attaqué à l'histoire du 20ème siècle. Ou encore Ken Follett qui n'en finit pas de construire des cathédrales, Karin Giebel de donner vie à des personnages tous infréquentables et dingues ou encore Luca di Fulvio qui crée des romans d'apprentissage par-delà les siècles et les continents. Quant à Michel Bussi, lui il est dans une veine machiavélique : c'est comme un magicien. On sait d'avance qu'il y a un truc, qu'on va se faire avoir et on fonce quand même, en se prenant au jeu de l'illusion. J'avais adoré Nymphéas noirs, cette histoire sur fond de Giverny avec un retournement de situation qui m'avait laissée sans voix. Et me voici à lire ces Trois vies par semaine, pour retrouver le frisson de la surprise, mais aussi croiser des coins ardennais qui me sont familiers. Bon pour la surprise encore une fois je n'ai pas été déçue. Je reste un peu candide malgré mon age (presque un demi-siècle) et contente de me faire surprendre. Côté ardennais, c'est pas le guide du routard. A part Charleville-Mézières et le Rocher des quatre fils Aymon j'avoue que les scènes qui se déroulent du côté de Givet auraient pu se passer à Nogent le Rotrou ou à Saint-Julien-Molin-Molette, ça n'aurait pas beaucoup changé. Ça m'a amusée d'ailleurs que l'auteur parle du doigt de Givet : je ne connaissais pas l'expression et quand j'y habitais il y a quelques années (oui j'avoue : au siècle dernier voilà, c'est dit), on ne l'utilisait pas. Givet c'était chez les Français pour les belges, et chez les Belges pour les français. Bref : nulle part. Quand j'arrivais à la Gare de L'Est à Paris, à cette époque où on achetait son billet de train au guichet, j'avais souvent droit à la blague "ah un billet pour Givet ? J'y vais, j'y suis, j'y reste ! Mouahaha". En vrai c'est beau Givet quand le brouillard se lève. La Meuse est un miroir qui reflète le ciel en lui donnant une un éclat d'argent qui nous fait oublier qu'il n'est pas toujours bleu. C'était ma minute nostalgie ardennaise qui sent bon la tarte au sucre. Pour en revenir à l'histoire, son intérêt réside aussi dans le thème des marionnettes. Habituellement je déteste les guignols, je n'aime pas Pinocchio, ni les petits théâtres artisanaux qui trimballe des poupées de ficelle, de bois et de chiffon. Mais là, j'ai bien aimé. Pour le reste, je ne dirai rien. Une fois qu'on sait c'est comme le Père Noël : on garde le secret pour ceux qui ne sont pas au courant. Alors faut-il le lire ? Oui. Même si vous n'aimez pas les marionnettes. Et je vous recommande les Ardennes : la vallée de la Meuse de Charleville à Namur. C'est charmant. Mais choisissez plutôt la belle saison.