La Preuve ultime : Le livre de Peter James

Auteur à succès, en Angleterre, Peter James : écrivain, scénariste et producteur de cinéma, a choisi d’aborder l’irrépressible question de la preuve ultime de l’existence d’un Dieu. Des questions bien sûr, que l’auteur avec un scénario, excessivement bien travaillé, sans temps mort et avec une grande fluidité à la fois dans l’écriture mais également dans la progression de la recherche, efficacité garantie. Le fil rouge Ross Hunter 23 ans, journaliste d’investigation au Sunday Times, part à la poursuite de trois coordonnées géographiques, destinées à dévoiler au monde la preuve irréfutable de l’existence de Dieu. Très sceptique au départ, car comment prêter foi, à un appel d’un anonyme professeur, Harry Cook, qui lui donne la mission d’avertir le monde. Sujet sensible, autour duquel vont graviter de curieux personnages, avec notamment : le professeur Ainsley Bloor (P.D-G d’un laboratoire), le pasteur Weslay Wenceslas (un fort goût du lucre), qui n’auront de cesse de lui mettre des bâtons dans les roues. D’aucuns, à la lecture de ce thriller, trouveront les propos sur l’avancée de l’énigme et les faits historiques, peu suffisamment détaillés, mais comme l’indique l’auteur, il a cependant rencontré des représentants de plusieurs confessions afin que son roman soi cohérent et permette à tous des épisodes de réflexion ; que l’on soit pratiquant, athée ou agnostique ou partisan d’un dessein intelligent. J’ai beaucoup apprécié, La preuve ultime, qui soulève à juste raison l’un des grands thèmes de l’humanité, où chacun se dit détenir la Vérité. Mais comme le dit lui-même l’auteur : La preuve est l’ennemie de la foi. Enfin Saint Thomas d’Aquin : Pour celui qui a la foi, aucune explication n’est nécessaire. Pour celui qui ne l’a pas, aucune explication n’est possible.

Ce que j'ai aimé: le rythme, les chapitres courts, les indications temporelles, les intrigues secondaires et personnages croisés Ce que j'ai moins aimé: l'intrigue du couple moribond et l'introduction de la nouvelle chérie, j'ai eu du mal à y croire