Plus vaste que le monde : Le livre de Delphine Giraud

Maya est née au Guatemala et y a été adoptée, dans le pays même dont est originaire Mamita, sa grand-mère paternelle. Ce lien particulier entre elles lui donne l’impression d’appartenir à cette terre, sans pour autant combler les questions qu’elle se pose sur ses origines. Depuis la mort de sa mère adoptive, ce manque se fait plus profond. Son père, Zach, décide alors d’organiser un voyage au Guatemala pour lui permettre de découvrir le pays de ses ancêtres. Un projet qui, bien que motivé par l’espoir de réponses, va les confronter à bien plus que ce qu’ils imaginaient. Maya connaît son histoire, elle sait d’où elle vient et comment elle est arrivée en France. Pourtant, cette connaissance reste incomplète. Plus qu’un besoin de retrouver sa mère biologique, elle cherche à mieux comprendre ses racines, à voir de ses propres yeux ce pays dont Mamita lui a tant parlé. L’alternance des points de vue entre Maya et Zach apporte une réelle profondeur au récit, permettant de saisir les émotions et dilemmes de chacun. Plusieurs rebondissements viennent rythmer l’histoire, dont un particulièrement marquant qui apporte une nouvelle dimension à l’intrigue. Les personnages sont bien construits et nuancés. Maya est portée par sa quête d’identité et le besoin de comprendre, tandis que Zach incarne un père dévoué, cherchant à soutenir sa fille tout en portant son propre deuil. Leur relation père-fille est touchante et donne au roman une forte dimension émotionnelle. Le Guatemala, décrit avec soin et précision, joue un rôle central dans l’histoire. Ses paysages, ses traditions et ses réalités sont intégrés de manière immersive, rendant le voyage d’autant plus marquant. Certains passages sont particulièrement poignants, notamment lorsqu’ils abordent les conditions d’adoption et les défis liés à l’identité. L’épilogue, qui se déroule vingt ans plus tard, vient clore l’histoire de manière cohérente et apporte une conclusion satisfaisante à cette quête. Plus vaste que le monde est un roman qui explore avec sensibilité la quête d’identité, les liens familiaux et la découverte de soi. Une lecture immersive qui offre une réflexion intéressante sur les origines et l’appartenance.

Encore une fois, j’ai été envoûtée par la plume de Delphine Giraud. Chacun de ses romans est une émotion. Tous différents. Tous ensemble, ils forment une famille. Je me suis envolée vers le Guatemala. 15 heures et des poussières dans un avion pour atterrir dans un pays que je ne connais très peu voire pas du tout. J’y ai vu des volcans, un lac, des pirogues. Totalement dépaysée. Un paysage à couper le souffle comparé à la pauvreté et à la violence qui y règnent. Bien sûr, je n’ai pas fait le voyage seule. Maya, une adolescente de 14 ans et son père étaient là. Leur voyage est symbolique. Il est rempli d’espoir. Maya cherche ses racines. Quatre ans que sa mère est morte. Le manque est là. Sa présence est partout. Ce voyage, sur ces terres inconnues, est un périple où elle marche à la découverte de ses origines. Adoptée à quelques mois, elle cherche les souvenirs de ce passé très court. Un besoin d’appartenance. Un besoin de partage. Un besoin de se comprendre. Un besoin de se retrouver. Dans ce nouveau roman, j’ai eu l’impression de me trouver dans un tome des 7 soeurs. J’ai beaucoup appris. J’ai mené l’enquête. J’ai eu un peu peur. J’ai eu beaucoup d’émotion. Ce voyage restera en moi très longtemps. Ce père et sa fille ont su me toucher. Ce roman est fort. Lumineux. C’est le témoignage d’une terrible histoire. Je vous le conseille !

Voici mon retour de lecture sur "Plus vaste que le monde" de Delphine Giraud. Maya est née au Guatemala. Elle a été adoptée dans ce pays car c’est celui dont est originaire Mamita, sa grand-mère paternelle. C’est presque comme si elles étaient du même sang, finalement. Pourtant l’adolescente a beau connaître son histoire, quelque chose lui manque, surtout depuis la mort de sa mère adoptive. Alors son père prend une décision : ensemble, ils vont partir visiter les terres de leurs ancêtres. Maya a toujours rêvé de cet endroit, mais rien ne l’a préparée à ce qu’elle est sur le point de découvrir là-bas. "Plus vaste que le monde" est une petite pépite que je suis ravie d'avoir lu d'une traite. J'ai pris plaisir à voyager jusqu'au Guatemala tout en restant dans mon canapé. Maya a été adoptée. Elle le sait. Cat, sa maman adoptive est décédée. Elle reste donc seule avec son papa, Zach. Maya est maintenant une adolescente et elle est en quête d'identité. Elle connait son dossier d'adoption, mais elle aimerait découvrir son pays de naissance. Pas forcément retrouver sa génitrice mais voir au moins ce pays dont lui parle souvent Mamita, qui vient aussi de là-bas. C'est d'ailleurs pour cela que Maya a été adoptée dans ce pays ci et pas ailleurs. Alors son père prend une décision un peu folle : et s'ils partaient au Guatemala, sur les traces du passé de Mamita, la maman de Zach. Mais aussi, bien sur, sur celles de la naissance de Maya. J'ai beaucoup aimé que ce roman alterne les points de vue : celui de Maya et celui de Zach, son papa. Cela apporte beaucoup de profondeur et aussi du dynamisme. Il y a de nombreux rebondissements dont un que je n'avais pas imaginé et que je ne vous dévoilerais pas. J'ai été émue par les conditions d'adoption de l'enfant et j'ai aimé que l'autrice parle de cette réalité là, que j'ignorais. Le Guatemala est un pays dangereux, l'autrice nous l'explique bien. Je me contenterais donc de le découvrir de mon canapé. Les personnages sont bien campés, avec une personnalité ben décrite. J'ai été touchée par la détresse de Maya, sa quête de vérité et par Zach, un père attachant. Ils forment un joli duo père fille. J'ai adoré la découverte de ce pays que je connais mal. Il y a beaucoup d'émotions, c'est très émouvant. J'ai également apprécié l'épilogue, 20 ans après, qui clos parfaitement l'ensemble. "Plus vaste que le monde" est un excellent roman que je vous recommande sans aucune hésitation et note cinq étoiles, bien méritées :)

Une jolie lecture dépaysante qui nous emmène au Guatemala, dans une quête d'identité dévoilant une histoire vraie absolument effroyable. Maya est une jeune adolescente adoptée lorsqu'elle était bébé et qui a perdu sa mère depuis quelques années. Cette tristesse la pousse à se raccrocher à ses racines, le Guatemala, persuadée qu'elle y trouvera de quoi se (re)trouver. Elle pousse son père à l'emmener là-bas, sur les terres de ses ancêtres dont Zach est lui-même issu. Un voyage qui va bouleverser leurs vies et pas forcément de la manière attendue, notamment sur les conditions d'adoption de Maya, révélant une terrible affaire inspirée de faits réels. (Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler.) C'est une histoire émouvante, avec d'un côté Maya en quête d'elle-même, pleine de colère et de tristesse, et de l'autre, Zach, perdu depuis la mort de sa femme et qui ne sait plus comment protéger sa fille des tourments de la vie. Au Guatemala, ils vont découvrir une autre culture, une famille prête à tout pour les aider, ils vont être confrontés à leurs démons et leurs peurs. Un voyage qui met en avant cette relation père/fille et interroge le sens de la famille, qu'elle soit de sang ou de papier. Le cadre du Guatemala est original, j'ai aimé ce voyage et découvrir les différentes ethnies, les coutumes ; j'ai été moins happée par le côté "émotions" personnellement, mais ça reste une lecture agréable, simple et touchante malgré tout.