Quelqu'un derrière les murs : Le livre de Zygmunt Miloszewski

Autant être franche, j'ai bien cru que je n'arriverais jamais (entendez bien JAMAIS #x1f913) au bout de ce livre. On est quand même sur 12 jours de lecture hein #x1f612… Et vous voulez savoir le pire !?! J'AI ADORÉ CETTE LECTURE #x1f92f. Je ne vous cache pas, que c'est une des lectures les plus WTF que j'ai lu (et pourtant j'en ai lu des bouquins), ce qui rend l'immersion un peu complexe. Et ce qui n'aide absolument pas (non plus) c'est l'écriture qui est hyper dense. En fait tout dans ce livre, le fond et la forme, sert l'histoire. Tout est pesant, lourd, suffocant, oppressant. Et je pourrais continuer comme ça un moment. C'était une épopée assez intense, et je ne peux pas vraiment en dire plus. Parce que je n'arrive pas à remettre mes idées en place. Était-ce une excellente lecture ? Assez oui. Ai-je fait des cauchemars pendant ma lecture ? Absolument. Est-ce que je le recommande ? Peut-être, mais pas à tout le monde (c'est spécial quand même)

J'avais hâte de me plonger dans ce livre, un thriller qui avait tout pour me plaire sur le papier. Malheureusement, je n'y ai pas trouvé mon compte. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages et le dénouement ne m'a pas convaincu. C'est un thriller horrifique, un huis clos avec un mélange de fantastique . L'histoire se déroule à Varsovie, où la tranquillité d'un immeuble est soudainement menacée par des événements inexplicables et terrifiants. Les occupants, pris de panique, tentent de comprendre ce qui se passe, mais les réponses semblent se cacher dans les profondeurs obscures du bâtiment. L'auteur, Zygmunt Miloszewski, est connu pour sa plume captivante et son habileté à mêler suspense et horreur. Cependant, je n'ai pas réussi à entrer pleinement dans l'histoire. Le rythme haletant et les changements fréquents de perspective m'ont quelque peu déstabilisé. De plus, je n'ai pas ressenti d'émotion particulière pour les personnages, ce qui a rendu difficile l'immersion dan le récit. Malgré ma déception, je vous invite à vous faire votre propre avis. J'ai vu de belles chroniques et des coups de cœur pour ce livre, ce qui montre qu'il peut plaire à beaucoup. Peut-être que l'ambiance particulière et le mélange des genres sauront vous séduire.

Ce roman, à la fois roman noir, d'horreur et critique social, nous emporte dans un huis clos qui, au fil des chapitres, va se révéler de plus en plus sombre, angoissant et horrifiant. On se pose mille et une questions pour tenter de comprendre et, lorsqu'on arrive enfin à y voir plus clair, l'auteur nous surprend à nouveau. Un immeuble qui va révéler ses secrets, source de toute la noirceur qui l'habite. Lorsque j'ai commencé ma lecture, je ne m'attendais pas à ce sentiment d'oppression, mais aussi à cette urgence qui nous gagnent peu à peu. J'ai adoré être surprise, que l'auteure nous réserve de sacrés twists pour le final alors même qu'on pense que tout est dit. Le poids des pêchers, des non-dits, d'une certaine forme de perversion. Dans cet immeuble où si peu de logements sont occupés alors que les loyers sont attractifs. Dans ce lieu chargé d'une histoire à la fois terrifiante et incroyable. Comment les actions passées peuvent-elles avoir un tel pouvoir ? Il a un côté assez perturbant par sa noirceur, mais aussi son côté fantastique horrifique. C'est prenant, palpitant, angoissant et surprenant sur de nombreux points. Paranoïa, folie collective ou possession, c'est glaçant à souhait. Une critique sociale aussi, parce qu'à travers les habitants, l'auteur nous dépeint plusieurs schémas de vie avec leurs bons et surtout, leurs mauvais côtés. Des personnages qui ne sont pas lisses, dont les cauchemars sont les reflets de leurs plus sombres angoisses. Une excellente lecture.

Après Inestimable, Zygmunt Miloszewski s’aventure sur un terrain plus sombre et déroutant que son précédent opus, celui du fantastique et de l’horreur. Il livre un roman qui mêle mystère, angoisse et tension psychologique, transformant un simple appartement en un véritable piège psychologique et horrifique. Une histoire où la frontière entre réalité et cauchemar s’effrite peu à peu, nous entraînant dans une spirale vertigineuse de peur et de paranoïa. Un jeune couple emménage dans leur appartement et ainsi commencer leur vie de jeunes adultes. Mais très vite, des éléments troublants s’invitent dans leur quotidien : bruits étranges, objets déplacés, sensations oppressantes d’être observées… Ce décor, en apparence banal, devient rapidement un espace clos, limite claustrophobique, où chaque mur semble cacher un secret. L’auteur joue habilement avec cette idée du foyer rassurant qui se transforme en piège, rappelant les classiques du genre comme Shining de Stephen King. L’auteur ne cède pas à la facilité du grand spectacle horrifique, au contraire, il instille un malaise insidieux, une peur qui s’infiltre lentement, rendant chaque détail inquiétant. La tension monte progressivement jusqu’à contaminer tout un immeuble… Les protagonistes commencent à douter d’eux-mêmes, de leur perception du réel, et nous, lecteurs, plongeons avec eux dans ce labyrinthe étrange. Qui manipule qui ? Est-ce une simple folie qui les guette, ou une force surnaturelle tapie dans l’ombre ? Au-delà de son aspect horrifique, Quelqu’un derrière les murs explore des thèmes profonds, comme la mémoire des lieux, les traumatismes enfouis, et la manière dont les murs peuvent imprégner ceux qui y vivent. Il navigue entre réalisme et fiction, brouille les pistes au point que l’on se perd en conjectures toutes plus folles les unes que les autres. Mais finalement, on effleure ce que l’auteur veut nous dire. L’auteur en profite pour glisser une critique sociale subtile, sur l’effacement du passé, à travers l’urbanisation et l’édification de villes modernes. Une critique sociale et historique qui donne de l’épaisseur au récit. Les fantômes du passé ne sont pas toujours ceux que l’on croit, et parfois, ce sont les vivants qui hantent les morts… Un thriller horrifique subtil et oppressant, qui manipule habilement notre perception du réel. À travers un huis clos angoissant, Zygmunt Miloszewski nous entraîne dans une descente aux enfers où le danger n’est pas toujours là où on l’attend. Une lecture idéale pour les amateurs d’angoisse et de mystère.