Dîner à Montréal : Le livre de Philippe Besson

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Ils se sont aimés, à l'âge des possibles, puis quittés, sans réelle explication. Dix-huit ans plus tard, ils se croisent, presque par hasard, à Montréal. Qui sont-ils devenus ? Qu'ont-ils fait de leur jeunesse et de leurs promesses ? Sont-ils heureux, aujourd'hui, avec la personne qui partage désormais leur vie ?
Le temps d'un dîner de retrouvailles – à quatre – chaque mot, chaque regard, chaque geste est scruté, pesé, interprété. Tout remonte à la surface : les non-dits, les regrets, la course du temps, mais aussi l'espérance et les fantômes du désir.
À leurs risques et périls.

" Philippe Besson est une des premières grandes rencontres littéraires de ma vie. " Xavier Dolan

" À la fois léger et déchirant. " Claire Chazal - LiRE

De (auteur) : Philippe Besson

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Philippe Besson est une des premières grandes rencontres littéraires de ma vie. " Xavier Dolan
XXX
" Avec une lucidité rare, il décortique le désir. On s'approche de l'universel. "
LiRE
" Philippe Besson décrit très bien le sentiment amoureux, la rupture, je suis fan. " Sophie Davant
Sophie Davant
" Aux mélancolies ouatées, l'écrivain préfère le tranchant de la lucidité, quand à cette table il solde quelques illusions perdues. Intelligence et sensibilité ajustées, Philippe Besson rentre résolument depuis trois livres dans l'intime du récit autofictionnel. "
Le Maine Libre
" Philippe Besson n'a pas son pareil pour effeuiller des cœurs qui se confessent, se dérobent, se mentent, se frôlent, se livrent, se déguisent, se blessent, s'étreignent. "
Arts libre
" Le temps de ce roman, vif et délicat, est celui d'un dîner à fleurets mouchetés. Besson aime faire tourner le sablier du temps où s'écoulent les regrets et les désirs pas tout à fait éteints. "
Midi Libre
" Un huis clos dans lequel la tension monte progressivement. "
La Dépêche du Midi
" Ce genre de dîner-là, moi, j'en rêve. " Laurent Ruquier, " On n'est pas couché "
Laurent Ruquier
" Besson est au sommet de son art. "
La Presse
" Avec une lucidité rare et assez noire, le romancier décortique le désir d'antan, la frustration, la jalousie, la terrible séparation, ce qui s'est passé au plus profond des deux amants. Ce Dîner à Montréal est à la fois léger et déchirant. " Claire Chazal
Claire Chazal
" Écrit serré, ce Dîner a Montréal tient en haleine comme un mélodrame chic. "
Tribune de Genève
" Un roman où la violence des sentiments tranche avec la sobriété du style. "
La Provence
" Subtil, juste, émouvant. "
L'Echo Républicain
" Avec son infinie poésie et cette acuité qu'on lui connaît bien, Philippe Besson nous invite à un huis-clos sous tension. "
Apollo Magazine
" Avec la précision d'un entomologiste, Philippe Besson dissèque l'amour défunt qui fera de lui un écrivain. Prenant. "
Avantages

Avis Babelio

Mhfasquel

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

J’apprécie énormément l’écriture de Philippe Besson et les thématiques qu’il privilégie et ce texte ne m’a pas déçue#8201;! Dîner à Montréal est en effet un roman introspectif remarquable. Un roman de silences, de regrets et de vérités inavouées. Un tête-à-tête manqué, un dîner à quatre. Dix-huit ans après, les retrouvailles se jouent sous les regards d’autrui, entre faux-semblants et émotions à vif. «#8201;C’est blanc ou noir, ça ne peut pas être gris, et moi je suis convaincu justement que tout tient dans la zone grise#8201;» Le narrateur guette chaque mot, chaque geste, chaque hésitation… Philippe Besson excelle dans l’art de décrire ces moments suspendus. «#8201;Je préfère m’attarder sur les pensées à distance. J’ai toujours aimé l’idée que quelqu’un quelque part à un moment donné s’intéresse à nous sans que nous n’en sachions rien, au fait que nous-mêmes nous ayons de temps à autre un élan vers un tiers qui ne peut pas s’en douter. Et parfois, nous nourrissons l’espoir absurde, ridicule, que cette préoccupation soit partagée, comme si convoquer l’image d’une personne provoquait une connexion avec elle. Je n’ai pas su que Paul pensait à moi, je l’ai espéré. Il n’a rien connu de mes esquisses de lui. Mais ça a existé.#8201;» L’amour d’hier peut-il survivre aux blessures du temps#8201;? La question traverse le roman. La solitude, la rancœur, le manque… autant de spectres qui rôdent autour de cette table. «#8201;Le manque, il a entretenu le sentiment aussi. Et tu m’as manqué. Beaucoup. Vraiment beaucoup. C’est terrible, le manque, il te ronge, il te tord le ventre. C’est une sensation physique, ça ne te quitte pas. Et il y avait la vexation, la honte, parce que je n’avais pas été choisi. On croit que ça tue le sentiment, mais non, ça le maintient en vie au contraire, ça fait qu’il est toujours là, comme pour nous rappeler notre défaite. Il y avait la rancœur, parce que j’étais convaincu que tu avais fait le mauvais choix, ou au moins que tu avais fait ton choix pour de mauvaises raisons. Et la rancœur, elle aussi, elle garde le sentiment vivace. Et puis je n’arrivais pas à te remplacer, au début. Je n’avais envie d’aucun homme. Ou alors ils ne s’intéressaient pas à moi, ils devaient voir ma mélancolie, ça tient toujours à l’écart la mélancolie. Ou tout simplement j’étais redevenu un type lambda, sur qui on ne se retourne pas. Ça rendait encore plus précieux que toi, tu te sois retourné, un jour. Alors oui, je t’ai aimé longtemps, après.#8201;» Philippe Besson nous rappelle que les retrouvailles ne sont jamais innocentes : elles réveillent les douleurs enfouies et révèlent ce que l’on a tenté d’oublier. Comme chez Tennessee Williams, les personnages oscillent entre désillusion et espoir ténu, entre ce qui aurait pu être et ce qui ne sera jamais. L’écriture est ciselée, à la fois fluide et précise, marquée par cette mélancolie lumineuse propre à Besson. Tout se joue dans l’implicite, et si tout est là, à portée de main, l’essentiel semble toujours échapper aux protagonistes. Un roman délicat, intime. Une lecture troublante, qui laisse en suspens cette question universelle : faut-il vraiment rouvrir les portes du passé#8201;? Et je conclurai avec une citation de ce bel ouvrage qui nous parle également de littérature : «#8201;Je suis tenté de lui signaler que l’amour de la littérature ne fabrique pas nécessairement un don – si c’en est un – pour l’écriture, cependant une nouvelle fois je m’abstiens.#8201;» «#8201;Surtout il ne faut pas prendre les livres au pied de la lettre, on en rajoute pour émouvoir#8201;; la réalité est toujours en deçà, elle est décevante, c’est pour ça que ce n’est pas elle qu’on raconte.#8201;»#8232;À découvrir#8201;!

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Marti94

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

On se demande pourquoi Philippe Besson s'évertue à intituler ce roman "Dîner à Montréal" alors que dès le début il précise que les canadiens disent souper plutôt que dîner. C'est probablement pour montrer qu'il reste lui-même, un écrivain français qui fait la promotion de son dernier livre dans une librairie de la capitale où il se retrouve face à Paul, son amour de jeunesse. L'homme qui tend son livre au narrateur pour une dédicace est "Un certain Paul Darrigrand" avec qui il a vécu une passion amoureuse quand ils étaient étudiants à Bordeaux. C'était il y a dix-huit ans mais cette histoire d'amour ne l'a pas laissé indemne. A l'époque, Paul est inaccessible pour assumer leur relation, marié avec Isabelle il n'était donc pas libre pour vivre pleinement son homosexualité. Aujourd'hui, il est toujours en couple, ils ont un garçon adolescent et vivent à Montréal alors que Philippe le narrateur vient de rencontrer un jeune homme dont il est amoureux avec qui il vit à Paris. Le roman se déroule le temps d'un repas au restaurant où se retrouvent les deux couples. Entre non-dits, regrets et souvenirs la parole va permettre une proximité entre le passé et le présent. Ce que j’aime surtout c’est qu’entre Philippe et Paul il y a les livres, ceux que l’un écrit et que l’autre lit, car Paul les a tous lus. Ces retrouvailles génèrent parfois une certaine tension puisque s'ils sont quatre autour de la table mais les sorties pour aller fumer permettent des têtes à têtes pour dire une certaine vérité. J'ai vraiment un petit faible pour Philippe Besson qui sait se mettre en scène en restant dans la fiction et parler des sentiments de façon touchante grâce à son écriture d'une grande sobriété.

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Chapitre1sur365

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

La fin de cette trilogie dont je ferme ce 3eme livre le cœur (très) serré. Philippe Besson à réussi encore une fois à m'amener avec lui et cette fois ci, autour d'un dîner. Je ne m'attendais pas à un repas à quatre mais au final j'en ressors ravie. J'avais quitté Paul avec des prejugés et je me suis reconcillié avec lui. Même si Isabelle m'agace fortement, je l'ai trouvé d'une résilience remarquable. Un roman où on peut tous s'identifier. Qui n'a jamais rêvé d'une dernière conversation pour avoir des réponses à nos questions ? Un dernier moment pour mettre à point final à une histoire.

Febisa

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Troisième opus de la série autobiographique initiée avec "Arrête avec tes mensonges" et "Un certain Paul Darrigand". Philippe Besson continue ici ses confidences et nous offre un récit qui se déroule entièrement lors de ce fameux dîner à Montréal . D'une situation somme toute assez banale, il réussit à raviver l'intrigue amoureuse entre les deux hommes, dont l'ancienne relation et la rupture brutale qui l'a achevée, a laissé quelques cicatrices pas complètement refermées.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Français
  • EAN
    9782266307499
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    160
  • Dimensions
    178 x 109 mm

L'auteur

Philippe Besson

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