La finance verte : Le livre de Julie Ansidei, Noam Leandri

Poche

La Découverte

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La finance verte connaît un essor considérable depuis la COP21 et l'Accord de Paris. Le foisonnement de projets et d'initiatives justifie cette synthèse sur les principaux instruments de cette nouvelle finance, confrontée au risque climatique. Elle en présente les développements les plus récents, tels que les green bonds, les marchés de permis d'émission, le rôle des banques centrales, le reporting et les stress tests.
L'ambition est que ce livre devienne un ouvrage de référence pour les étudiants en économie, finance et gestion qui doivent dorénavant intégrer les enjeux du développement durable.
Clair et accessible, il répondra également aux questions de professionnels du secteur et des décideurs publics, voire du grand public qui s'interroge sur le rôle du secteur financier en faveur d'un développement économique plus respectueux de l'environnement.

De (auteur) : Julie Ansidei, Noam Leandri

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Expérience de lecture

Avis des libraires

Un ouvrage très complet.|Naïri Nahapétian
Alternatives Économiques
Comment mettre la finance au service d'un développement respectueux des contraintes écologiques ? Tel est le fil rouge de ce livret arbitrant entre le " Green deal " annoncé et le " greenwashing " constaté. La loupe se porte sur les investissements fléchés en direction des projets permettant le développement d'une économie durable, prenant en compte les aspects environnementaux. Et sur les outils actuels et futurs de la finance verte. Le coût de l'inaction face aux changements climatiques pourrait atteindre " entre 5 et 20% du PIB mondial par an d'ici à 2050, alors qu'une stabilisation des émissions de gaz à effet de serre ne coûterait que 1% du PIB mondial par an ", calculent les auteurs.|Frédéric Dubessy
Businews
Pour financer le verdissement nécessaire de l'économie, il faut nécessairement verdir la finance. Signé de deux experts, la première exerçant à l'Autorité des marchés financiers et le second à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), ce petit ouvrage offre un vaste panorama – théorique et pratique – sur les enjeux de la finance dite " verte ". [...] Les auteurs, didactiques, présentent et discutent les instruments, les politiques, les méthodes de mesure d'impact, le rôle des banques, les " green bonds ". De l'assurabilité des catastrophes naturelles, aux besoins de financement pour adapter les sociétés, ce tour d'horizon est bienvenu.|Julien Damon
Les Échos
À entendre certains débateurs, nous en serions aux balbutiements, pour d'autres, la réflexion n'a pas commencé, pour les derniers enfin, l'ennemi reste la finance ! La réalité, à rebours de ces propos, est foisonnante et parfois bien technique. Aussi est-il fort utile de lire un ouvrage qui regroupe par thèmes détaillés les informations, initiatives, réglementations existantes et en cours d'examen avec leurs avantages et limites. [...]
L'ambition de ce livre est de devenir un ouvrage de référence – et il l'est pour ceux qui doivent intégrer professionnellement ; les autres ne sont pas exclus ! – les enjeux du développement durable en mettant en évidence les questions méthodologiques, théoriques et les enjeux de données qui mobilisent aujourd'hui les chercheurs, les pouvoirs publics, les régulateurs, les superviseurs, et les acteurs privés sous l'oeil des ONG et de la société civile dans son ensemble.|Dominique Chesneau
Finance & Gestion

Avis Babelio

Enroute

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Après un premier chapitre qui établit les besoins de "verdir" les comportements humains - et donc l'économie - (inversion du réchauffement climatique, de la baisse de biodiversité), au double motif des prévisions catastrophiques que l'on sait et de l'augmenration des dépenses avérées des assurances depuis trente ans dans le cadre de dommages dus à la dégradation du climat (x50 en 50 ans), il est question dans les suivants des procédés élaborés : quotas d'émissions (mais différents selon les pays et ne les concernant pas tous, en particulier les deux plus gros pollueurs, Chine et EU), taxe carbone (qui ne diminue rien puisque les montants sont très en- deça de ce qui serait efficace et que les activités polluantes (pétrole) étant rentable, il s'agit seulement de payer, donc d'accepter de dégrader sa marge mais sans renoncer à polluer), système de reporting des entreprises (mais c'est long, l'information est vague, ne concerne qu'une partie de l'économie (les grandes entreprises), et le nombre restreints des entreprises situées dans les pays qui légifèrent (filiales à l'étranger ?)), plan d'action pour la finance durable de l'Ue avec une taxonomie de classification des activités "vertes" (disons moins sales puisqu'elle intègre les technologies de transition et facilitatrices de la transition, donc demi-sales et trois-quart sales), une obligation de transparence des acteurs et des produits financiers (mais pas d'activités "propres"), une notation des indices boursiers (qui informe, à défaut d'obtenir), des informations RSE (partiellement appliquées surtout que les standards se font concurrence et se chevauchent, ne concernant que les grandes entreprises et, parce que disparates et non consolidées, largement inexploitables), des "alignements" bas carbone où les stratégies sont menées en relation avec les données scientifiques (mais en site pilote et ne concerne que 200 entreprise dans l'Ue), des alignements biodiversité pour faire pareil au sujer de la biodiversité (mais en réflexion et ni appliqués ni conçus), des onbligations vertes qui permettent aux emprunteurs de financer leur transition verte (mais sans effet puisque n'atteignant que péniblement 1% du marché des obligations totales et présentant un risque de bulle financière où la création d'obligations vertes crée une demande forte qu'il est tentant de satisfaire sans évaluer le risque de défaut et la "verdure" du projet), des prêts verts et prêts durables (confidentiels aujourd'hui), les Investissements Socialement Responsables pour les particuliers (ISR, largement méconnus), par exemple. On comprend surtout que tout cela est très spéculatif, confidentiel à l'échelle de l'économie mondiale, d'une lenteur phénoménale et, in fine, incapable d'éviter la catastrophe. Quand je fais mes courses, à l'intermarché, au charcutier du quartier, ou à la biocoo, c'est pareil : tout est emballé sous plastique et les parkings vélos sont invisibles devant le parking voitures, encombré de véhicules produits par une industrie censée être à la pointe mondiale et dont les performances depuis trente ans n'ont mené qu'à rater l'initiative de sa propre diversification énergétique désormais contrainte par la concurrence mondiale censément moins innovante. Heureusement, la fin du livre suggère des pistes jamais encore abordées : une monnaie verte, des banques vertes, des banques centrales vertes et des règlementations contraignantes entreprises par des politiques ambitieuses. En attendant, les drapeaux ce mois-ci sont en berne à Washington.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Sciences Humaines & Savoirs , Droit, Économie, Entreprise
  • EAN
    9782348065019
  • Collection ou Série
    Repères
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    128
  • Dimensions
    191 x 122 mm

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11,00 € Poche 128 pages