Les oiseaux se moquent bien du paradis : Le livre de Magali Discours

Ce livre est un bonbon, doux et acidulé. Malgré des événements tragiques, j’ai ressenti une grande douceur tout au long de ma lecture, ce qui l'a rendue rapide et agréable. J’ai beaucoup aimé les oiseaux en fil rouge : du pigeon au flamant, en passant par le cygne et le pinson. Les airs d’opéra qui jalonnent l’histoire ajoutent une touche mélodieuse et poétique. Ce roman parle d’amour, de perte, de la quête de sa place dans le monde, du besoin de vivre au présent plutôt que de s’accrocher au passé, d’illusions et de vérités. Une belle lecture, même si j’aurais aimé un peu plus d’intensité pour qu’elle me marque davantage.

Laborieux, l’histoire met du temps à démarrer je trouve. J’ai pas non plus trop compris l’idée des « planches » sur les oiseaux. Bref, je n’ai pas été séduite que ce soit par l’histoire ou les personnages. Dommage pour Vanille, Pierrot, Violette, Sam et les autres …

Je découvre grâce à ce roman la plume de l’autrice. Une plume sensible et singulière, bien à elle. C’est une lecture toute douce et poétique. Elle invite à la nostalgie, grâce à une vraie plongée dans les souvenirs des personnages. Pour ma part, il a été assez difficile d’accrocher : est-ce le style ou le fond, je ne saurais pas tellement le dire. #129325; Une chose est sûre : vous apprécierez très certainement la délicatesse avec laquelle ces personnages de papier nous ouvrent leur cœur, et se racontent en toute sensibilité. « Vanille m’a appris à voir la beauté dans les choses les plus simples. » Un roman aux chapitres court, alternants entre souvenirs et présent. Pour continuer dans la singularité, de temps en temps, de jolis intermèdes nous offrent citations, poésie et jeux de mots, à propos de nombreux oiseaux : le flamant rose évidemment, mais bien d’autres que je vous laisse le soin de découvrir #129449;