L'ile au trésor et autres récits - NE : Le livre de Robert Louis Stevenson, Francis Lacassin

L’Île au trésor est un roman d’aventure incontournable, où pirates, mystères et trahisons se mêlent. À travers la quête d’un trésor, Stevenson explore les thèmes de l’honneur, de la loyauté et de la manipulation, offrant une lecture captivante et pleine de suspense

Le jeune héros futé et un peu rebelle, Jim Hawkins, se trouve embarqué sur l'Hispaniola en compagnie du docteur Livesey, du chevalier Trelawney et du capitaine Smolett. Nous savons déjà qu'une partie de l'équipage est sous la coupe de Long John Silver et il faudra jouer serré face à une bande de pirates aguerris, sans foi ni loi, ivrognes et sans pitié. Tous sont à la recherche du trésor caché du Capitaine Flint et Jim a une carte très explicite en sa possession qui excite les convoitises. C'est une longue aventure pleine de rebondissements. J'ai trouvé beaucoup de situations assez téléphonées même si l'auteur a sans doute fait exprès de laisser traîner des indices ça et là. Je pense que le vocabulaire et le style du XIXème siècle est difficile pour nos jeunes en 2025. Un grand classique du genre qui ne m'a pas vraiment transportée.

On a tous un livre dont on se dit qu’on doit lire un jour. Pour moi, c’était L’Île au trésor. J’adore l’univers des pirates : les cartes au trésor, les pavillons noirs, la jambe de bois, le perroquet sur l’épaule... J’avais envie de retourner à la source. Ce roman, c’est celui qui a inventé l’image du pirate tel qu’on la connaît aujourd’hui. J’y suis allée pleine d’enthousiasme. Peut-être un peu trop, d’ailleurs. Jim Hawkins, jeune garçon de bonne famille, part à la recherche d’un trésor enfoui sur une île lointaine. À bord, il croise Long John Silver, pirate aussi charismatique que dangereux, qui va mener une mutinerie. C’est un roman d’aventure classique : des cartes, des trahisons, des batailles à coups de sabre. Sur le papier, tout y est. Silver est le personnage le plus marquant. Ambigu, manipulateur, mais fascinant. Lui, je l’ai trouvé réussi. Jim, en revanche, m’a laissée de marbre. Un peu trop sage, un peu trop simple. Les autres personnages, souvent caricaturaux, n’ont pas réussi à me surprendre. Mais il faut rappeler que ce roman a posé les bases du genre. Si on le lit après avoir vu Pirates des Caraïbes, c’est sûr que ça fait un peu moins d’effet. Le roman a influencé toute une culture : sans lui, pas de Capitaine Crochet, pas de pavillon noir dans nos imaginaires. Rien que pour ça, je suis contente de l’avoir lu. Mais j’ai eu du mal à rentrer dedans. Le style est fluide, mais daté. Je me suis ennuyée par moments, j’attendais que ça décolle, que quelque chose me surprenne. Peut-être qu’à 12 ans, j’aurais adoré. Là, j’ai trouvé ça plat. Je comprends pourquoi L’Île au trésor est un classique. Je comprends son importance. Mais je suis passée à côté. J’attendais une lecture haletante, et j’ai eu une aventure assez sage, où les rebondissements sont trop attendus. Mes attentes étaient sans doute trop hautes. Je ne reste pas sur cet échec. J’ai bien envie de lire Docteur Jekyll et Mister Hyde. Peut-être que là, la magie opérera. Mais L’Île au trésor, je le referme avec respect... sans l’étincelle que j’espérais.

Je l'ai lu assez tardivement et j'ai adoré ! C'est un pur chef-d'œuvre qui mérite vraiment sa notoriété. Ce livre est le modèle parfait du roman d'aventure. L'écriture et la construction du scénario, tout est parfait. Ça se lit d'une traite avec un plaisir constant.