Poussière d'homme - Nouvelle édition augmentée : Le livre de David Lelait-Helo

Voici un récit autobiographique poétique, lyrique, entièrement dédié à l’absent. Il s’adresse à son homme parti trop tôt. Il y évoque la douleur qui le creuse, le vide alors que le Monde continue de s’agiter au dehors, la perte de l’autre mais aussi le manque d’une partie de lui-même, la vie avec lui, sans lui… La rencontre avec la sœur, la mère « à qui l’on arrache son fils, même très longtemps après sa naissance, c’est l’insoutenable spectacle du corps à jamais creux, de l’âme souillée par un non-sens, de la vie béante et du lendemain avorté. »... et « Rire de mourir comme on meurt de rire », entouré de ses proches amis en Bretagne le soir de la sépulture. Il s’agit d’un cheminement dans le deuil, d’une ultime lettre d’amour. #10084;#65039; Pour ma part, cette lecture a fait écho dans le rouage de mes émotions. Et le lire durant une escapade, hors de mes « murs », a renforcé l’idée d’une introspection plus ou moins consciente. Je pense alors à Freud qui avait dit « partout où je suis allé, un poète était allé avant moi ». Aussi, je vous recommande ce merveilleux écrit si vous vous autorisez à vous intéresser à vous-même et de vous tourner par la suite d’une manière féconde vers le Monde.