Sombre solstice - Tome 1 Le Lac-tempête : Le livre de Johanna Marines, Lizzie Felton

Pourquoi lire Sombre solstice, ce roman écrit à quatre mains ? Parce que derrière ce côté malaisant/inconfortable de l'histoire, dans laquelle il est difficile pour le lecteur de se positionner, on se retrouve happé par l'intrigue... Fasciné .. Comme un papillon de nuit par la lumière.. #x1f5dd Thriller, mystère, fantastique, épouvante

Sombre solstice de Lizzi Felton et Johanna Marines #129419; C’est une pépite extraordinaire que nous proposent les autrices avec ce roman fantastique horrifique ! C’est le premier roman de ce genre que je lis depuis des années, et cela m’a donné envie de replonger dans ce style d’univers, même si clairement, ce roman met la barre très haut ! Il n’y aura que des points positifs, je vous le dis tout de suite : ce fut un coup de cœur #9829;#65039; D’abord, l’époque est vraiment bien choisie. C’est un coup de maître de la part des autrices, je vous explique. L’histoire se déroule dans les années 70, donc en pleine période hippie, pantalons à pattes d’éléphant, ukulélés et pétards. Pourquoi avoir choisi une époque qui véhicule la paix, l’amour et le bonheur pour nous donner la peur de notre existence ? C’est justement pour le contraste. C’est très intelligent : on passe de l’ignorance des jeunes qui veulent partager leur bonheur à une ambiance frissonnante et terrifiante #128560; Ensuite, la structure du roman est folle ! Les autrices nous proposent un ouvrage en béton. On a différents styles, différents points de vue, personnages, temporalités. Bref, notre lecture est dynamique et très intéressante grâce à la diversité que Lizzie et Johanna nous offrent. On a des flashbacks sur l’histoire du village, qui semble désert, et du lac qui donne la chair de poule. On a aussi les cauchemars de Joshua, ce brouillard entre rêve, réalité, illusion et hallucination. Chaque chapitre a un titre de chanson, des références littéraires avec les poèmes de Joshua pour calmer ses peurs, etc. C’est complet et très riche. J’A-DORE ! Enfin, les personnages. Joshua est très touchant, c’est mon personnage préféré parce qu’il sombre comme les papillons. Taylor est pleine de vie, elle nous fait sourire avec ses chansons qui apportent des pauses bienvenues. Randy est le meilleur ami de Joshua, grand frère de Taylor, c’est un pitre qui nous fait rire, mais surtout c’est un soutien indéfectible pour Joshua, qui en a grandement besoin. Enfin, Bonnie, qui est aussi très touchante ! L’histoire se met en place lentement, on voit les personnages perdre le contrôle, et finalement, le solstice approche #129401;

J'aurais mis un peu de temps pour lire ce premier tome de Sombre Solstice. J'avoue que l'atmosphère glauque et sombre est très bien rendue... C'est parfait pour celles et ceux qui aiment se faire peur (un peu trop pour moi !) Tout commence avec le départ en vacances de quatre amis. Nous sommes aux États-Unis, dans les années 1970, et l'ambiance est assez détendue. Mais tout déraille assez vite, ils se perdent dans les montagnes... Les quatre jeunes gens se retrouvent à camper autour d'un lac, dans un lieu assez sinistre et inquiétant. L'ambiance devient très vite pesante, et chacun perçoit différemment son environnement... *** Joshua, mystérieux. Randy, le bon pote qui amuse la galerie. Taylor, la petite sœur de Randy, elle aussi assez joyeuse. Et Bonnie, son amie. Sans compter le cinquième point de vue, le plus mystérieux de tous. Les personnages sont variés, ont un caractère bien différent, ce qui est appréciable. Mon caractere trouillard n'a pas totalement adhéré à cette lecture qui a un fort potentiel anxiogène #x1f605. Je n'ai aucun doute quant au fait qu'elle plaira aux aficionados de lectures horrifiques ! Les chapitres alternent, rendant assez bien la psychologie des personnages, et l'angoisse qui affleure. Dans ce que j'ai aimé : la mise en scène et la dénonciation des dérivés sectaires, l'écriture qui laisse affleurer la poésie (hello, Charles - Baudelaire, of course !). Le surnaturel est très présent, de même que le suspense. C'est vraiment oppressant, les autrices jouent avec nos peurs et celles de personnages. Un premier roman qui installe un cadre pesant et interpelle le lecteur. À savourer, pour les fans du genre, à Halloween pour une ambiance glaçante +++ ! ~ Merci à Netgalley et aux editions Slalom pour cette lecture !.

Dans les années 70, un groupe d’adolescents décide de partir en randonnée pendant plusieurs jours dans le Vermont. Ils vont rapidement s’égarer dans les montagnes et décident de dresser leur camp près d’un lac. Mais de l’autre côté de la rive, se trouve un village abandonné qui semble se réveiller à la nuit tombée avec des papillons qui volent par milliers. L’angoisse qui règne dans l’histoire ne nous laisse pas indifférents, elle nous oppresse. Le roman mêle intrigue et surnaturel, les autrices mènent à la perfection l’horreur, le doute et nous provoquent des frissons. J’ai beaucoup aimé que le roman se déroule dans les années 70, avec les pattes d’éléphant et l’atmosphère hippie des personnages. Les personnages sont tous différents, uniques et attachants. J’ai aimé les suivre à travers leur apocalypse, leur point de vue. Le personnage de Joshua m’a beaucoup intrigué. Ses cauchemars inexpliqués le rendent énigmatique, et parfois, il m’a touché. La plume des deux autrices se manie à la perfection. Elles arrivent à faire résonner leurs écritures ensemble. J’ai trouvé un fond poétique à l’histoire, grâce au côté «#8201;Charles Baudelaire#8201;» de Joshua. J’ai beaucoup aimé, cette lecture, elle était fluide, immersive. Les flash-back dans le récit m’ont aidé à mieux saisir l’histoire des personnages et leurs liens avec ce village. La transformation des personnages au fil du récit est captivante à observer, on se perd entre la réalité et les hallucinations. Je ne serais pas resté campé à côté de ce lac personnellement. Hâte de lire le tome deux, pour découvrir les réponses à toutes mes questions. Je recommande ce roman à ceux qui n’ont pas peur des papillons de nuit et qui aiment la douce musique au ukulélé de Taylor. Chronique sur Instagram: @booklove_eyes