Trois langues dans ma bouche : Le livre de Frédéric Aribit

"Un parfum de révolte joyeux embaume la nostalgie."

"Ce récit (...) possède la saveur d'une madeleine, en remplaçant ce gâteau étouffe-chrétien par une tranche de fromage de brebis (ce Proust avait décidément des goûts trop précieux)."|Frédéric Beigbeder

Un jeune écrivain vient vers nous, riche de ses lectures, de ses fractures, de ses joies. Riche surtout d'une langue qui n'appartient qu'à lui.|Christian Laborde

Archéologie poétique d'un monde englouti par l'oubli, la prose de Frédéric Aribit mêle avec bonheur le souvenir de scènes quotidiennes et le souffle lyrique d'une émotion retrouvée.|Florence Bouchy

Trois langues dans ma bouche fait tourner la tete du lecteur jouant avec ses sens, brouillant les reperes et multipliant les pistes. Un seul fil relie finalement I'ensemble et donne du sens au tout : les mots.|François Pradayrol

Mené d'une plume riche, au phrasé élégant et travaillé, Trois langues dans ma bouche est un texte à vocation universelle, et d'une grande justesse !|Oihana OLAZCUAGA

Si cet inaugural Trois langues dans ma bouche est si convaincant, c'est parce qu'il est moins le récit d'un apprentissage linguistique que celui de la façon dont l'identité basque lui est corrélative.|Olivier Mony

"Poétique, vivant et merveilleusement étrange, ainsi pourrait-on qualifier ce premier roman de Frédéric Aribit.
Un roman d'apprentissage, également, puisque l'auteur narre son enfance au Pays-Basque. Comme la plupart d'entre nous, il est né avec deux langues : son langage maternel, le français, et cet organe sensuel qui sert à manger, à apprécier la nourriture, puis à manifester son désir amoureux. Mais il existe une troisième langue, le basque, qui l'entoure, chez ses grands-parents, ses amis, et qu'il doit apprivoiser. Elle n'est pas commode, cette troisième compagne, qui ignore les racines latines et se prête volontiers aux manifestations politiques, voire violentes.
C'est une musique, un parfum étranger venu d'Espagne et pourtant familier. Elle rythme les fêtes, les enterrements, elle aide le jeune Frédéric à devenir adulte. Alors, cette langue basque qu'il n'a apprise ni avec ses parents, ni à l'école, il va la conquérir par la littérature."|Jean Luc Aubarbier

C'est un éclat de cette vérité que Frédéric Aribit nous livre dans ce roman. Un éclat de diamant littéraire.|Léon-Marc Lévy