Un lundi de Pentecôte : Le livre de Patricia Delahaie
Loïc le sait : un ogre habite ses pensées.
Attiré par les enfants, le jeune homme de vingt ans pense savoir contenir la bête qui vit en lui. Mais ce lundi de Pentecôte 1974, la bête s'échappe.
Une petite fille passe dans son champ de vision. Huit ans, robe blanche au motif cerise.
Son corps sera retrouvé deux jours plus tard.
Loïc risque la peine de mort.
Pour sa mère, Louise, son inculpation est une terrible erreur. Comment son fils, son tendre garçon qu'elle a élevé seule pourrait être le monstre que l'on dit ?
Alors que la lame de la guillotine pèse sur le procès de Loïc, mère et fils vont tisser ensemble une histoire difficile à croire. Mais à trop vouloir innocenter Loïc, Louise ne risque-t-elle pas de le conduire à l'échafaud ?
De (auteur) : Patricia Delahaie
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
Chantalica
• Il y a 3 semaines
Dans ce roman Patricia Delahaie s’inspire librement de l’affaire Christian Ranucci, tristement célèbre dans les années 70 et en propose une réinterpretation sobre, précise et chargée d’émotion. L’histoire débute le 3 juin 1974, un lundi de Pentecôte, lorsque Livia, une fillette de 8 ans, disparaît alors qu’elle jouait avec son frère en bas de leur immeuble. Rapidement son corps sans vie est retrouvé et les soupçons se portent sur Loïc, un jeune homme de vingt ans, arrêté et accusé de meurtre. La structure du roman nous fait plonger progressivement dans l’intensité dramatique de l’affaire et la psychologie des personnages en alternant entre plusieurs points de vue, celui de Loïc, celui de sa mère, Louise, et celui de la famille de Livia, une structure qui nous permet d’explorer différentes facettes du drame. L’autrice navigue entre le présent de l’enquête et le passé des personnages notamment en explorant l’enfance de Loïc, ses relations avec sa mère, le climat social des années 70 où pèse le poids de la peine de mort, tout ceci nourrit l’incertitude autour de la culpabilité du jeune homme. L’autrice parle incroyablement bien de l’amour inconditionnel mais étouffant de cette mère, une relation marquée par le doute et la souffrance, un amour qui aveugle, une relation mise à l’épreuve par la justice. Elle nous amène à nous demander si l’amour maternel est toujours une force positive ? L’autrice explore également avec justesse le rôle de la justice et de la presse, une justice expéditive et imparfaite, une presse avide de sensationnalisme … mais pas de réponses tranchées, seulement des pistes qui poussent à la réflexion. J’ai, une fois encore, beaucoup aimé le style qui mêle le réalisme journalistique à une approche plus romanesque et intime. Le résultat : un roman percutant, authentique et bouleversant, une conclusion ouverte qui reste en tête bien après la dernière page.
Chantalica
• Il y a 3 semaines
Dans ce roman Patricia Delahaie s’inspire librement de l’affaire Christian Ranucci, tristement célèbre dans les années 70 et en propose une réinterpretation sobre, précise et chargée d’émotion. L’histoire débute le 3 juin 1974, un lundi de Pentecôte, lorsque Livia, une fillette de 8 ans, disparaît alors qu’elle jouait avec son frère en bas de leur immeuble. Rapidement son corps sans vie est retrouvé et les soupçons se portent sur Loïc, un jeune homme de vingt ans, arrêté et accusé de meurtre. La structure du roman nous fait plonger progressivement dans l’intensité dramatique de l’affaire et la psychologie des personnages en alternant entre plusieurs points de vue, celui de Loïc, celui de sa mère, Louise, et celui de la famille de Livia, une structure qui nous permet d’explorer différentes facettes du drame. L’autrice navigue entre le présent de l’enquête et le passé des personnages notamment en explorant l’enfance de Loïc, ses relations avec sa mère, le climat social des années 70 où pèse le poids de la peine de mort, tout ceci nourrit l’incertitude autour de la culpabilité du jeune homme. L’autrice parle incroyablement bien de l’amour inconditionnel mais étouffant de cette mère, une relation marquée par le doute et la souffrance, un amour qui aveugle, une relation mise à l’épreuve par la justice. Elle nous amène à nous demander si l’amour maternel est toujours une force positive ? L’autrice explore également avec justesse le rôle de la justice et de la presse, une justice expéditive et imparfaite, une presse avide de sensationnalisme … mais pas de réponses tranchées, seulement des pistes qui poussent à la réflexion. J’ai, une fois encore, beaucoup aimé le style qui mêle le réalisme journalistique à une approche plus romanesque et intime. Le résultat : un roman percutant, authentique et bouleversant, une conclusion ouverte qui reste en tête bien après la dernière page.
booketine
• Il y a 1 mois
Je ne lis pas souvent de True Crime, mais j’ai trouvé cette réinterprétation magistrale. @patriciadelahaie a choisi de modifier certains éléments, noms, pour donner une résonance encore plus grande à cette affaire, et insuffler de la profondeur à ses protagonistes. Se glisser, à la première personne dans la tête d’un pédocriminel, durant certains chapitres, relève de l’exploit, d’autant plus quand on est une femme. Certains passages donnent la nausée. Le style est fluide, percutant, l’analyse des personnages est remarquable. On suit l’affaire du début à son dénouement, ainsi que ses répercussions, dans un contexte où la pédocriminalité est banalisée, voire romantisée et où les test ADN n’existent pas encore. On doute, on ressent de l’empathie. La narration de Sébastien Pouderoux, de la Comédie-Française, est stupéfiante. J’ai été scotchée par ce roman.
booketine
• Il y a 1 mois
Je ne lis pas souvent de True Crime, mais j’ai trouvé cette réinterprétation magistrale. @patriciadelahaie a choisi de modifier certains éléments, noms, pour donner une résonance encore plus grande à cette affaire, et insuffler de la profondeur à ses protagonistes. Se glisser, à la première personne dans la tête d’un pédocriminel, durant certains chapitres, relève de l’exploit, d’autant plus quand on est une femme. Certains passages donnent la nausée. Le style est fluide, percutant, l’analyse des personnages est remarquable. On suit l’affaire du début à son dénouement, ainsi que ses répercussions, dans un contexte où la pédocriminalité est banalisée, voire romantisée et où les test ADN n’existent pas encore. On doute, on ressent de l’empathie. La narration de Sébastien Pouderoux, de la Comédie-Française, est stupéfiante. J’ai été scotchée par ce roman.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Policiers & Thrillers , Roman Noir
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- EAN
- 9782714495877
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- Collection ou Série
- Belfond Noir
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 368
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- Dimensions
- 209 x 145 mm
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19,90 € Grand format 368 pages