Vox : Le livre de Christina Dalcher

Excellente dystopie sur la condition des femmes dans un monde qui leur impose 100 mots max par jour, ne plus travailler juste être là pour enfanter et s'occuper de la maison. Fini la liberté et les avancées de la condition des minorités et retour à la gestion par l'église fondamentaliste et ses valeurs. Nous sommes aux Usa et le président a décidé que la pureté devait s'imposer à tous ! Nous suivons Jean McClellan, docteure en neuroscience et condamnée elle-même au silence et à l'inactivité professionnelle. Mère de 4 enfants, elle partage ce supplice avec sa fille Sonia 6 ans qui doit se taire elle aussi dans l'indifférence de ses frères qui n'ont pas cette privation. Mais quand le frère du président est victime d'une attaque cérébrale, Jean est appelée pour trouver la solution en échange du droit à parler pour sa fille et elle mais tout ne va pas se passer sans problèmes... J'ai bcp aimé cette histoire, frissonné aussi à la lumière de la récente réélection de Trump. Dystopie ou anticipation ? À lire absolument !

Dystopie. Et si les femmes étaient privées d’un droit fondamental, celui de parler, de s’exprimer, de communiquer, de faire entendre leur voix. Cent mots, c’est le quota journalier qu’aucune ne peut dépasser. Bien évidemment, lire et écrire est aussi interdit. Par contre, on enseigne aux petites filles la cuisine, l’entretien de la maison et le jardinage. Le livre est sorti aux Etats-Unis en 2018. En 2025, on entend toujours aussi fort le refrain MAGA, le livre propose une variante Make America moral again. Les évangélistes, masculinistes, pro-vie et consorts étant de plus en plus persona grata au plus haut niveau de l’état et les femmes étant régulièrement traitées d’hystériques dès qu’elles ne sont pas d’accord, je crains que ce slogan ne soit réellement le prochain. Un livre qui fait froid dans le dos

Une dystopie glaçante où les femmes sont réduites au silence, limitées à 100 mots par jour sous peine de décharges électriques. Une société où la religion écrase les droits humains, où l’endoctrinement commence dès l’école. Et au cœur de tout ça : Jean, une héroïne qui lutte pour retrouver sa voix… et sa liberté. Une lecture claque ! Avec les récentes élections américaines, j’ai souvent eu l’impression de lire bien plus qu’une fiction. Les rouages politiques, les manipulations de masse… terrifiants de réalisme. J’ai adoré la plume de Christina Dalcher : fluide, percutante, impossible à lâcher. Les pages ont défilé à une vitesse folle ! Chaque personnage est fascinant, avec une vraie profondeur psychologique. Mention spéciale pour la construction des rapports familiaux sous pression. Ce bracelet… Quelle horreur. Empêcher les femmes, même les petites filles, de parler. Un symbole insupportable de contrôle et de violence. L’endoctrinement, l’homophobie, la religion extrême : des thèmes puissants qui résonnent fort et font froid dans le dos. Bref : une lecture percutante, intense, que je ne cesserai de conseiller. Foncez, c’est une pépite !

Un livre que j'attendais de lire depuis longtemps et je n'ai pas été déçu par cette lecture. Un livre effrayant, inquiétant, faisant tellement écho à une certaine actualité. Etats-Unis, de nos jours, chaque femme dès son plus jeune âge doit porter un bracelet, un compte mots plus exactement, et ce depuis qu'un nouveau président vient d'être élu. Les plus chanceuses ont le doit à 100 mots par jour, les autres sont réduites au silence. Un livre sur la condition de la femme, à l'heure où dans certains pays les droits fondamentaux sont remis en questions, à l'heure où certains souhaiteraient que la femme retrouve sa place au cœur du foyer familial. Individu sans parole, sans droit, bonne à s'occuper de la maison et des enfants. Un livre nous parlant de la fragilité de nos droits et bien au-delà des droits de toutes les minorités. l'égalité entre tous reste fragile et il nous appartient de rester la conscience éveillée pour continuer à garder ceux que certains ont gagné par une lutte acharnée. Un livre qui devrait être lu par tous afin de ne pas nous endormir sur nos acquis.