Ce monde par-delà l'océan : Le livre de Laura Spence-Ash

#120445;#120446;#120452;#120453;#120436;#120432;#120452; #120444;#120446;#120445;#120435;#120436; | #120437;#120432;#120444;#120440;#120443;#120443;#120436; | #120436;#120445;#120437;#120432;#120445;#120451;#120450; | #120435;#120436;#120449;#120432;#120434;#120440;#120445;#120436;#120444;#120436;#120445;#120451; | #120455;#120455;#120462; #120450;#120440;#120436;#120434;#120443;#120436; #128674; Lorsque la ville de Londres subit les bombardements de la guerre, Millie et Reginald prennent une décision déchirante : envoyer leur fille unique, Beatrix, en Amérique. À Boston, la petite est accueillie par un couple aisé et leurs fils Williams et Gérald. Malgré la distance, elle continue à écrire à ses parents. Plus tard, après la guerre, elle retourne en Angleterre et elle se rend compte que peut-être sa vraie famille est devenue étrangère. #10084;#65039;#8205;#129657; J’ai eu du mal à accrocher au début, car dans ce roman polyphonique on ne trouve pas de chapitres, mais des séparations à chaque fois qu’il s’agit du point de vue d’un personnage. J’ai trouvé le roman un peu lent et parfois trop axé sur les personnages et non sur l’intrigue. De plus, les « faux » chapitres m’ont un peu énervée, j’avais l’impression d’être interrompu dans la lecture à chaque fois qu’on changeait de personnage… et puis, j’ai été déçue de cette fin que j’ai trouvée prévisible. Malheureusement, et malgré le sujet passionnant, cela n’a pas marché pour moi #128553; #119915;#119942;#119958;#119961; #119955;#119938;#119946;#119956;#119952;#119951;#119956; #119953;#119952;#119958;#119955; #119941;#119942;#119940;#119952;#119958;#119959;#119955;#119946;#119955; #119940;#119942; #119955;#119952;#119950;#119938;#119951; : • Un sujet passionnant : celui des enfants déracinés, qui débarquent en Amérique pour être sains et saufs. Un sujet que je ne vois pas souvent dans la littérature (si jamais vous avez des récos , je suis preneuse #128524;) • Un rythme très irrégulier, avec cette écriture polyphonique qui est si originale. Cela n’a pas marché avec moi, mais qui sait ? Peut-être que certains d’entre trouveront leur bonheur. #128527; Bref, une petite déception pour moi… mais notamment à cause des longueurs (vous savez bien à quel point cela m’énerve #128553;).

Joli coup de coeur pour ce roman choral qui se déroule de 1940 à 1977 en Angleterre et aux États-Unis. Nous suivons Béatrix que ses parents décident d'envoyer dans une famille d'accueil à Boston pour la préserver de la guerre. Bien sûr c'est un arrachement. Et cet éloignement aura bien des conséquences sur chacun des protagonistes. Les Gregory accueillent à bras ouverts cette petite fille apeurée et au fil des jours, Béatrix va trouver une seconde famille qui va l'entourer d'amour. Il y a Nancy la mère qui rêvait d'avoir après ses deux garcons, une fille, Ethan le père, enseignant et William et Gérald, les deux garçons. Et contre toute attente Béatrix va se fondre dans cette famille comme dans un cocon. La guerre est loin et peu à peu le souvenir de Millie et Reg ses parents biologiques s'estompe. Les liens que va créer Béatrix avec les Gregory seront indestructibles et elle va souffrir du même arrachement à la fin de la guerre au retour en Angleterre. Une distance avec sa mère s'est peu à peu créée, d'autant plus que celle-ci s'est remariée après la mort de Reg. C'est une histoire sensible que l'auteur prend le temps de développer, le rythme est lent, nous suivons au fil des paragraphes chaque personnage et chacun vit à sa manière les événements imposés par la guerre et ses conséquences. L'histoire ne tombe jamais dans le pathos, l'écriture est délicate et fluide et les sentiments des personnages ballottés par l'Histoire sont finement détaillés. Donc un récit qui met en relief un aspect de la seconde guerre mondiale peu abordé dans les romans et qui nous montre les blessures invisibles provoquées par les tourments de cette période tourmentée du XXème siècle.

L'histoire de Beatrix démarre lentement. D'abord son enfance vite narrée jusqu'à son départ pour l'Amérique au sein d'une famille qu'elle ne connaît pas. Sa jeunesse au sein des Gregory. Son retour à Londres, après la deuxième guerre mondiale, les années qui filent jusqu'à la maturité. Laura SPENCE-ASH pose les fondations de son histoire avec une minutie qui porte ses fruits. Je pensais m'ennuyer mais elle a tissé des liens entre son héroïne et moi qui me surprennent et m'émeuvent. J'ai aimé l'amour de Nancy et Ethan, Mme et M. G (comme elle les nomme), la tendresse qui se noue entre les trois enfants, puis le destin qui n'a de cesse de séparer Béa, William et Gerald. Les personnalités sont fines et attachantes, remarquablement construites, avec des détails qui marquent comme la personnalité de Gérald, sensible et attentif, celle de Millie plus autocentrée, celle de Monsieur G qui offre son amour et sa bienveillance avec pudeur. Les personnages sont magnifiques. Ils participent au charme de ce roman, sans conteste réussi. L'amour que développe Béa est beau, doux, à l'image de sa personne, tout en retrait et en discrétion, porté du bout des lèvres, puis mordant mais dissimulé comme refoulé. Cette enfant comme cette femme est très belle intérieurement. J'admire le travail autour de ce personnage. C'est un beau roman qui m'a beaucoup plu. Il aurait été dommage de passer à côté. Je reviendrai vers cette auteur. C'est certain.

Un sacrifice au nom de l'amour. Deux familles bouleversées à jamais... Nous sommes en 1940, la guerre a éclaté à Londres. Dans le but de protéger leur fille, Millie et Reginald choisissent d'envoyer Beatrix de l'autre côté du continent, dans une famille Américaine. Un pays inconnu, un mode de vie différent. Beatrix doit apprendre à connaître cette nouvelle famille. Le temps passe, faut-il rentrer chez soi ? Retrouver ses parents et son ancienne vie ? Un roman historique touchant, malheureusement je n’ai pas réussi à m’immerger totalement dans l’histoire. Au fur et à mesure que l'histoire avançait, j'ai ressenti plusieurs longueurs. De plus, j’ai été déstabilisé par la construction de ce roman et le manque de chapitres. Malgré tout, je vous conseille de le découvrir pour faire votre propre avis.