Des poignards dans les sourires : Le livre de Cécile Cabanac

Un corps démembré a été retrouvé dans un col en Auvergne. Virginie Sevran et Pierre Biolet enquêtent pour découvrir son identité. Catherine Renon est sans nouvelles de son mari mais ne semble pas affectée par sa disparition contrairement à sa belle-mère et à son fils . Quand l'enquête associe la disparition au corps retrouvé, les faux semblants et non dits fusent et multiplient les potentiels assassins . Une histoire de famille très glauque. En général on s'attache ou à la victime , ou à l'assassin, ou en tout cas à la famille qui reste et subit . Mais là, impossible, cette famille est complètement tordue et disfonctionnelle. Heureusement les policiers ' grâce à une complicité immédiate, arrivent à nous faire aimer quelques personnages de ce roman. C'est ce qui rend ce livre épatant. Tous ces personnages aussi toxiques et monstrueux avec une mention pour la mère, véritable dragon. Bonne lecture

Un bon thriller, qui se lit facilement avec une fin un facile. Sinon une famille complètement disfonctionelle. J ai trouvé les réactions de tout les membres bizarres et le père de famille avait de bizarres habitudes. Mais j ai bp aimé la plume et je lirais d autres romans de l autrice.

1ere rencontre avec le duo Servan et Beliet enquêteurs de la police à Clermont Ferrand… un meurtre, des non dits à gogo, les secrets d’une province française…. Tous les ingrédients réunis pour assurer sous la plume fine et intrigante de Cecile Cabanac une lecture très agréable…. Je vais poursuivre les aventures du capitaine Servan avec plaisir

J'ai apprécié ce roman policier qui met en scène la province. Je n'ai rien contre les Parisiens, mais c'est agréable de voir en scène l'autre France. Ce livre est le premier volume d'une série qui met en scène une enquêtrice venue du Quai des Orfèvres : elle souhaite refaire sa vie et pense que l'Auvergne est un coin tranquille. Elle ne va pas être déçue ! Outre des scènes de crime atroces, elle se rend compte que les relations familiales très dysfonctionnelles de province n'ont rien à envier à ce qu'elle a pu voir dans la capitale. Il y a un peu de Maigret dans l'atmosphère. Le personnage de la veuve m'a fascinée : une femme qui ne prévient pas la gendarmerie lorsque son mari disparaît mais qui décide d'aller chez le coiffeur et de reprendre en main l'entreprise familiale est louche n'est-ce pas ? Cela dit, j'ai trouvé la résolution de l'affaire un peu tirée par les cheveux et l'intérêt des personnages inégal, sans compter les relations entre police judiciaire et gendarmerie pour le moins caricaturales. Une seule chose me chiffonne vraiment: ce livre est paru en 2019, pourquoi l'auteure place-t-elle l'action pendant l'hiver 2000-2001?