Les Gentils : Le livre de Michaël Mention

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Avec sa voix si singulière, son style ciselé, Michaël Mention signe un roman radical tout en rythme et en émotions pour conter le plus insoutenable des deuils, la plus viscérale des vengeances, et peindre le portrait d'un homme et d'un monde qui vacillent.

Sur les routes de l'enfer...

Ça hurle, ça cogne dans la tête de Franck. Six mois que sa fille est morte dans un braquage à Belleville. Six mois qu'il attend l'arrestation du coupable. Mais rien, aucun suspect, aucune piste, et les flics semblent avoir lâché l'affaire.
Alors Franck ratisse les bas-fonds de Paris, finit par trouver un vague indice. Il largue tout et embarque dans sa R5 pour un trip halluciné à la recherche de sa proie : un tox' avec un tatouage " Anarchie ".
Jusqu'où iriez-vous pour venger la mort de votre enfant ? Franck, lui, va loin, très loin, jusqu'en Amazonie, pour traquer un meurtrier parti racheter sa conscience dans un mystérieux camp de hippies. Mais dans cette jungle où la violence est partout, la folie de Franck va se heurter à des âmes plus extrêmes encore...
Prix Méditerranée Polar 2024
Prix Dora-Suarez 2024

De (auteur) : Michaël Mention

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Expérience de lecture

Avis des libraires

"Au rythme de courts chapitres serrés comme autant d'expressos, forcément noirs, se dessine la plongée du narrateur dans une folie acrimonieuse, sans cesse alimentée par celle des autres. Apocalypse Now et ses fleuves de sang ne sont jamais loin, les machettes et les kalachnikovs non plus."
Livres Hebdo
Une vengeance à la vie à la mort, une course poursuite au rythme effréné, une tension extrême, une écriture au cordeau et...du rock'n roll !
Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce roman noir un road trip inclassable mais indispensable.
Espace Culturel Leclerc
Un roman addictif avec des phrases courtes et les mots chocs qui nous offrent un cocktail qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement, le rythme est soutenu et impossible à lâcher. Michaël Mention maîtrise à la perfection l'art de l'écriture et du suspense.
L'Autre librairie
" Un roman noir crépusculaire gorgé d'émotions. Si vous le pressez, de l'encre noire en jaillit. Oui, le talent quand ça éclabousse, ça tache. "
La Fringale Culturelle
Entre jungle urbaine et tropicale, une vengeance enfievrée jusqu'au bout de l'enfer. Tel un gimmick endiablé, ce roman résonnera en vous très longtemps...
Librairie Les Papiers bavards
Une histoire défoncée, viscérale qui fait émerger une émotion brute, de celle qui ne peut tricher car pas le temps pour ça. Michaël Mention met ses tripes sur le papier et nous propose un nouveau roman brillant dont le sujet premier, le deuil, fusionne avec des faits historiques réels et une action omniprésente.
Librairie Trarieux
" Les gentils est un roman poignant qui confirme qu'en plus d'être un auteur caméléon, Mention est aussi l'un des écrivains les plus talentueux de sa génération."
Librairie de Paris
"Ça cogne sec, ça prend aux tripes, ça reste dans la tête tel un puissant effet Larsen. Sombre et intense, Michaël Mention s'empare de son sujet avec brio !"
Librairie La Manoeuvre
" Un livre sur la souffrance, la perte et les deuils impossibles. A la fois âpre, violent, empreint d'humanité. " |Abel Mestre
Le Monde
"Un road-trip effréné entre le monde interlope des toxicos français et la jungle amazionienne sur les traces d'un homme aux trousses des meurtirers de sa fille. Un roman aussi addictif qu'un bon film d'aventures."|Jean-François Cadet
RFI
"Le style claque, crépite, les références musicales donnent le tempo, le trip est lancinant et le dénouement vertigineux autant qu'inattendu : Michaël Mention signe, avec ce polar tout en overdrive et larsens, son meilleur roman à ce jour."|Philippe Blanchet
Rolling Stone
"Avec le talent qu'on lui connaît, Michaël Mention ressucite le monde des années soixante-dix traversées de désillusions et nous offre un beau personnage torturé, en souffrance absolue. Une belle réussite !"|Jean-Paul Guéry
Le Maine Libre
" Dans ce roman d'atmosphère dont l'écriture épouse parfaitement le sujet, le lecteur sue sang et larmes. [...] Un chef-d'œuvre du roman noir. " |Laëtitia Favro
Le Journal du Dimanche
" Une quête de sens et de rédemption qui se lit en apnée. " |Michel Dufranne
Femmes d'Aujourd'hui
"Dans un style vif et percutant, rythmé par une bande-son vintage allant de Kiss à Atomic Rooster, Michaël Mention nous invite à partager les pensées les plus obscures d'un homme égaré, qui finit par basculer au coeur des ténèbres du révérend Jim Jones. Une odyssée folle et passionnante. Mention... très bien !"|François Lestavel
Paris Match
"Une descente aux enfers sur le rythme effréné d'une écriture parfaitement maîtrisée. Des chapitres très courts et des mots qui claquent sur une musique endiablée, pour un récit particulièrement immersif, impossible à lâcher."
L'Est Eclair

Avis Babelio

Julitlesmots

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 semaines

A l’occasion de la sortie du nouveau livre de Michaël Mention, j’ai lu Les gentils, avec un peu de retard, mais comme je dis souvent, un livre n’a pas de date de péremption. Michaël Mention propose une immersion dans les recoins sombres de l’âme humaine, avec ce roman teinté de noirceur, il nous entraîne dans un univers où la douleur et la vengeance s’entrelacent pour former une quête personnelle avec une frontière ténue entre réalité et illusion. La vie de Franck bascule après la mort tragique de sa fille lors d’un braquage. Submergé par la douleur et l’injustice, il décide de prendre les choses en main et commence à traquer le meurtrier présumé, Yannick, un personnage ambigu. Sa traque le mènera des bas-fonds de Paris aux confins inattendus de la jungle amazonienne, où il découvre une communauté hippie. J’ai apprécié la construction psychologique du personnage principal ainsi que son ambivalence. Marqué par la souffrance et l’obsession, son esprit torturé offre une immersion dans ses pensées. Certainement, que le goût de cette lecture n’aurait pas été identique sans l’atmosphère parisienne des années 70, avec ses références musicales et culturelles, qui nous plonge dans un univers à la fois nostalgique et immersif. Malgré un ressenti globalement positif, j’ai trouvé certaines péripéties un peu exagérées. C’est d’ailleurs en partie ce qui m’a fait dire que toute cette aventure, cette vengeance, cette traque ne se déroulaient finalement que dans la tête de Franck, incapable d’accepter la mort de sa fille. En partant de ce postulat, j’ai pu complètement accepter et m’immerger dans la folie de cet homme où la frontière entre la réalité et ses désirs profond s’estompe. La transformation de Franck, de simple disquaire en homme consumé par sa propre douleur et sa soif de vengeance, est particulièrement intéressante. L’auteur parvient à capturer l’essence d’un univers où la violence intérieure se reflète dans un décor réaliste et pourtant décalé. Un récit sombre et introspectif.

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KinouGo

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 semaines

Été 2024 sur le Lydia au Barcarès j’ai assisté à la remise des prix et rencontré par la même occasion Michaël MENTION puisqu’il s’est vu remettre le Prix Méditerrané 2024 avec son dernier livre "Les gentils." Je ne connaissais pas cet auteur et me suis donc laissée tenter. Ce soir je vais vous parler de ce livre. Quand je dis que c’est son dernier c’est un peu faux puisque le 6 mars prochain son tout dernier "Qu’un sang impur" fera sa sortie officielle. Ne dérogeons pas aux habitudes et penchons-nous un instant sur cette couverture. Beaucoup de rouge, un feuillage qui peut rappeler celui d’une jungle, peut-être en Guyane ? Et le rouge pour une fois ne fait pas penser au sang qui peut être versé mais plutôt à la chaleur qu’il doit y faire. En plein centre de la couverture, le nom de l’auteur, le titre. Cependant un détail m’a un peu interloquée, deux lignes verticales, et j’ai envie d’en reparler avec toi Michaël à l’occasion #128521;. Bon allez partons à la découverte de ces gentils. La mémoire est fascinante parfois. Si je vous demande ce que vous avez mangé hier soir, je ne suis pas sûre d’avoir une réponse. Cependant si je vous demande où vous étiez et ce que vous faisiez le 11/09/2001 à 8h14 vous me répondrez certainement. Il en va de même avec une odeur qui peut nous rappeler un évènement dans notre enfance (La fameuse madeleine si chère à Marcel PROUST). Cela marche aussi avec la musique. Certains titres nous rappellent des moments plus ou moins heureux de notre existence. C’est le cas pour Franck. « Death walks behind you ». Cette chanson qu’il écoutait lorsqu’il apprit la mort de sa fille. Cette chanson le poursuivra. Le hantera. Il y pensera lorsque les morts jalonneront sa route, sa quête. Aujourd’hui Franck retourne au commissariat, encore une fois, depuis 6 mois. Il veut savoir si l’enquête avance. Il y devient ‘persona non grata’. Les flics n’ont aucune piste, et n’arrivent plus à recevoir ce père dévasté par la mort de son enfant. Michaël MENTION nous relate l’histoire au travers du récit de Franck. En effet l’auteur a choisi d’utiliser la première personne du singulier, et nous découvrons ainsi le témoignage de Franck. Les faits se déroulent en 1978. Amusant car l’auteur n’était pas encore né. Mais il faut reconnaitre la très grande recherche de sa part quant aux évènements politiques ou sociétaux de l’époque. Michaël fait l’inventaire de Paris en cette fin des 70’s, l’Elysée et sa Tour Montparnasse, la naissance d’une délinquance qui ne fera que croître. Très rapidement dès le deuxième chapitre nous découvrons l’accident qui a couté la vie à la fille de Franck (dont nous ne connaitrons jamais le prénom). Mauvais endroit, mauvais moment. L’auteur a fait le choix d’une boulangerie pour la scène de crime. Une boulangerie de quartier tout ce qu’il y a de plus naturel, humain, accessible. Rien de plus inoffensif qu’une boulangerie. La petite fille passe en ce lieu tous les jours en rentrant de l’école pour acheter le pain. Elle est fascinée par les bocaux de confiseries, les sucettes ‘Pierrot Gourmand’. Choix cornélien. Caramel ? Fraise ? À cet instant un homme entre. Il a décidé de braquer la boulangerie, pour une petite vingtaine de billets. Il ressort en bousculant l’enfant violemment. La tête de la fillette heurte le mur. Mur : 1. Crâne de l’enfant : 0. Franck est disquaire. S’il reprend le chemin du travail malgré la douleur c’est parce qu’il a choisi de se « suicider à la vie (…) car vivre c’est rester avec toi » dit-il lorsqu’il parle à sa fille. Depuis ce jour fatidique Franck vit avec le fantôme de la gamine qui le suit partout. Il entretien tout au long du livre une conversation surréaliste avec elle, lui parle… et elle lui répond, encore plus surréaliste. Elle prend même la défense de son agresseur en expliquant qu’IL ne l’a pas fait exprès. Le couple de Franck n’a pas résisté au chagrin et sa femme refait sa vie dans un autre foyer. Un an que sa fille est morte. La police n’a aucune piste si ce n’est ‘’homme brun, la vingtaine et un tatouage ‘Anarchie’ sur l‘épaule gauche’’. Franck trouve le courage de retourner à la boulangerie, l’endroit autrefois chaleureux est devenu un taudis dégueulasse. Franck n’arrive pas à regarder LE mur qui a ôté une vie. Il croise un SDF qui lui conseille d’aller dans certains quartiers, qu’auprès des toxicos il pourrait retrouver la trace de cet individu qu’il recherche. Il va creuser, questionner et non sans mal découvrir un indice, un prénom : Yannick. Yannick. Yannick. Franck va s’accrocher à ce prénom, comme un mantra. Mais l’homme a quitté Paris pour le Sud de la France, Toulouse. La boutique vendue rapidement, quelques affaires entassées dans sa R5, des cassettes audios à l’avant (en 1978 pas de CD ni clés USB), le fantôme de sa fille à l’arrière entourée de ses peluches, et cette robe violet prune qu’elle portait ce jour-là, dans son sac… Un petit détour chez son ex-femme. Franck dira à sa fille que sa mère « te pense au passé pour s’inventer un futur ». (Je crois que chaque parent vit et subit la souffrance de la perte d’un enfant à sa façon). Il explique son désir de traquer l’assassin de leur fille, le regarder droit dans les yeux et le tuer. Il n’a plus rien à perdre. Il n’existe plus, et ne craint ni la prison, ni la guillotine (toujours d’actualité en 1978, le trio Ranucci-Badinter- Mitterrand c’est juste après, 1981). Arrivé à Toulouse, Franck découvre que Yannick est pire qu’une anguille, il lui a glissé entre les doigts puisqu’il est parti depuis un mois à Marseille. L’auteur brosse l’image de cette ville phocéenne comme un patchwork ethnique saupoudré de multiples partis politiques, mais où il règne tout de même une fraternité, une entraide avec certaines figures emblématiques. (Mon, fils vit dans cette ville depuis 3 ans et en est tombé amoureux, grâce à toi Michaël je comprends). Franck le parisien avec sa R5 immatriculée ‘75’ va rencontrer quelques difficultés… Mais la plus douloureuse sera de constater que Yannick continue sa route, au-delà des océans… Direction la Guyane. Grace à l’aide de certaines personnes croisées sur son chemin vengeur Franck poursuit son périple. Encore une fois l’auteur nous relate l’époque. La Guyane. Mairie, école, gendarmerie, surenchères de bleu-blanc-rouge, modèle français imposé à un pays cadenassé. Des chapitres courts où le père s’entretien avec sa fille, notamment « Je t’aime tellement. Avant toi, j’étais pas moi, et sans toi, ça vaut plus le coup » … (Etant moi-même maman, je comprends tellement ce message, je n’ai commencé à exister que lorsque mon premier fils est né). Nous suivons Franck dans son road trip perfusé à l’adrénaline. Mais jusqu’où peut aller un homme pour réclamer vengeance ? Et quand ses pas, jonchés de nombreux obstacles arrivent enfin à… rencontrer le Temple du Peuple… AGNAN…

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IOANTIQUE

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

«#8201;Mais tu sais, il faut que je te dise, la nature humaine a beau être complexe, le vocabulaire reste limité : si des gens peuvent être qualifiés de méchants ou de malveillants, certains salauds ne sont que ça.#8201;» L’histoire suit un homme hanté par la mort de sa fille, qui, après avoir perdu tous ses repères, voit son unique moyen de survie dans son désir de vengeance. Ce récit d’aventures se déploie comme une expérience cinématographique, nourrie des références de 1978 et marquée par le contraste entre deux temporalités, celle du père qui affronte ses limites et celle des événements en cours. Michaël, par son écriture singulière et ses chapitres brefs, nous immerge dans la recherche personnelle de Franck, qui s’adresse à sa fillette disparue, le faisant sombrer dans ses pensées. J’avoue que les péripéties ininterrompues et surréalistes dont il est victime, en particulier lorsqu’il pénètre dans la jungle, m’ont quelque peu dérangé dans cette partie du livre. Fort heureusement, la dernière section du bouquin aborde un thème tiré d’un événement tristement connu, corrigeant ainsi cette erreur en nous apportant un renouveau et un ultime frémissement. Une lecture exigeante, un texte sombre empreint d’intenses émotions, révélant que l’auteur a déposé une part significative de lui-même dans ses mots ainsi que dans les maux qui nous entourent.

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eloole59

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Le bandeau sur le livre est un bon avertissement: Michaël Mention est bien la voix la plus singulière du roman noir. Se plonger dans un de ses livres c'est apprécier la littérature française. Chaque mot, chaque phrase a son importance et un sens précis. L'écriture de Michaël Mention ne ressemble pas à une autre, et c'est ce qu'on aime. Nouveau livre, nouveau sujet et nouvelles émotions ressenties "avec les tripes". L'auteur a cette capacité à nous embarquer dans un univers spécifique. Ici, nous sommes fin des années 70-début des années 80 à Belleville. Franck, disquaire, n'est plus que l'ombre de lui-même depuis six mois; depuis ce terrible jour où sa fille est décédée. Elle était au mauvais endroit, au mauvais moment; victime collatérale d'un braquage. Le coupable? En liberté. La police n'a pas avancé dans l'enquête. Alors Franck prend une décision : il va s'en charger lui-même. Il commence alors ses investigations, qui vont l'emmener dans un périple qu'il est loin d'imaginer. Michaël Mention nous livre un récit très rythmé, décrivant la folie qui peut s'emparer d'un père assoiffé de vengeance; un homme ordinaire se transformant jusqu'à être capable de supporter une violence insoutenable, aveuglé par son deuil. Vous vivrez une véritable expédition jusqu'au coeur de l'Amazone. Comme à son habitude, Michaël Mention nous guide en musique dans son univers et appuie son histoire sur des faits réels documentés, ce qui donne encore plus de crédibilité à son récit. Vous l'aurez compris, je vous recommande fortement ce voyage littéraire

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Policiers & Thrillers , Roman Noir
  • EAN
    9782714497338
  • Collection ou Série
    Belfond Noir
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    352
  • Dimensions
    207 x 142 mm

L'auteur

Michaël Mention

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20,50 € Grand format 352 pages