Ce que tu as fait de moi : Le livre de Karine Giebel

Une nuit, 2 salles d'interrogatoire, un homme, une femme. Lui commandant, elle lieutenant. Chacun interrogés dans une salle voisine. Que sait- il passer pour en arriver à ce drame? Ils leurs faudra raconter le début de leur histoire ce fameux 22 Août. Désire, passion, obsession, vengeance. Un thriller psychologique qui vous plonge dans les méandres d'une destruction mutuelle assurée. A la vie, à la mort. Franchement au début je me demander ou va t- on,? c'est quoi cet histoire? mais je n'ai pas pu le lâcher, il m'a obsédé... 2ème livre que je découvre de cet auteure , je suis entrain de succomber.....

On m'avait parlé de Karine Giebel comme d'un auteur, un bon auteur de polar. Ce livre n'est pas un polar. Je l'ai trouvé DERANGEANT en ce sens qu'il dit qu'une passion ne peut se vivre qu'avec de la violence et un besoin de domination. Je ne suis pas d'accord avec ça.

Un roman sombre, intense, dérangeant. Une histoire d’emprise. Moi j’ai été sous l’emprise de ce livre, impossible de m’en détacher! Un regard différent sur la passion. On ressent la tension, la fascination. On comprend, on compatit et la page suivante on ne compatit plus. On s’interroge. Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis! Une écriture vive et percutante qui tient en haleine! J’avais hâte de connaître la suite, connaître la fin et arrivée à la dernière page, je me retrouve déçue … déçue non pas de la fin mais de devoir quitter ces personnages dont j’ai été sous l’emprise tout au long de ces pages! Si vous aimez les thrillers captivants, sous tension et psychologique, foncez!

Ce roman m’a littéralement épuisée mentalement ! Combien de fois l’ai-je fermé incapable de continuer tant la machination de l’emprise me mettait mal à l’aise. C'est une emprise malfaisante, à vomir. C'est la 1ère fois que je lis cette autrice je ne sais pas si mon cœur d’artichaut voudra en lire d’autre. Elle est très douée pour que nous ressentions la même chose que les personnages ! Quant à la fin elle est aussi dingue que tout le roman en lui même, une fin aussi tordue que tout ces personnages qui ont évolués ensemble dans la destruction.