La Maison noire : Le livre de Yûsuke Kishi
Chaque matin, Shinji Wakatsuki se rend au cabinet d'assurances où il officie et chaque matin, il épluche les avis de décès pour y relever les incohérences. Car Wakatsuki ne le sait que trop bien : nombreux sont ceux prêts à faire de fausses déclarations pour obtenir un dédommagement.
Ce jour-là pourtant, un coup de fil va le mettre sur la piste d'un dossier plus compliqué que prévu : un certain Shigenori Komoda lui demande de venir constater un décès.
Sur place, Wakatsuki va faire une bien étrange découverte.
Le corps d'un jeune adolescent, pendu.
Suicide ? Son instinct lui dicte qu'il s'est passé autre chose dans cette maison noire lugubre, où flotte une odeur de mort.
Wakatsuki n'a jamais laissé un dossier sans réponse.
Mais celui-ci pourrait bien le conduire aux confins de la noirceur de l'âme humaine...
" Un polar vénéneux sur les dérives de la société nippone. Hors norme et addictif. "
L'express
Traduit du japonais par Diane Durocher
De (auteur) : Yûsuke Kishi
Traduit par : Diane Durocher
Expérience de lecture
Avis Babelio
ppovline
• Il y a 1 mois
Shinji Wakatsuki travaille dans une compagnie d’assurance, c’est un bon employé avec un quotidien bien huilé et, sans encombres particuliers. Un appel énigmatique va bouleverser son quotidien et plonger l’assureur au plus proche de la noirceur humaine. La Maison Noire est ma première rencontre avec Yusuke Kishi et je ne suis pas déçue. Un synopsis que je trouve assez banal pour ce genre de lecture, mais j’ai été subjugué par la façon qu’a l’auteur de nous immerger avec lui, particulièrement dans les moments de tensions. J’irais même jusqu’à dire que j’ai littéralement retenu mon souffle à certains passages. C’est avec plaisir que j’entame ma lecture de « La Leçon du Mal » du même auteur.
Eugras1364
• Il y a 1 mois
J’avais découvert Yûsuke Kishi avec La Leçon du mal, et ce livre m’avait bien plu. La lenteur calculée de la narration, la satire sociale mordante et l’accélération brutale en fin de roman. Alors quand je suis tombée sur La Maison Noire, je n’ai pas hésité une seconde. Je savais que j’allais replonger dans cet univers dérangeant où l’auteur excelle pour gratter la surface bien polie de la société japonaise et nous montrer ce qui se cache en dessous. L’histoire nous plonge dans la vie de Wakatsuki, un salarié d’une compagnie d’assurances. Son quotidien semble banal au premier abord, mais très vite, le malaise s’installe. Dès les premières pages, on sent que quelque chose cloche. La tension est là, subtile, mais constante, comme une musique de fond qui devient de plus en plus oppressante. Le point de départ ? Une simple enquête sur une fraude à l’assurance qui, de fil en aiguille, révèle des secrets bien plus sombres qu’on ne pourrait l’imaginer. Ce que j’aime chez cet auteur, c’est cette montée progressive, ce crescendo qui nous emmène doucement, mais sûrement, vers le plus sombre de la société. Ici encore, il ne déçoit pas, même si j’ai trouvé le rythme moins percutant que dans La Leçon du mal. Ce qui fait le plus des romans de cet auteur, à mon avis, c’est de montrer le revers de la médaille d’une société japonaise souvent idéalisée. Dans La Maison Noire, il s’attaque aux fraudes à l’assurance, mais pas seulement. Il met aussi en lumière les extrémités auxquelles les gens sont prêts à aller pour survivre, pour s’en sortir, ou parfois juste par cupidité. C’est froid, cynique, mais terriblement réaliste. Là où j’ai été un peu moins conquise, c’est dans le rythme. Par moments, j’ai trouvé le récit un peu long. Certaines descriptions ou situations m’ont paru s’étirer inutilement, ce qui cassait un peu mon immersion. Quant à Wakatsuki, le héros, je suis un peu restée sur la réserve. C’est un personnage complexe, torturé, qui suscite de l’empathie par moments, mais avec lequel je n’ai pas réussi à me connecter. Peut-être est-ce son caractère un peu trop détaché ou son manque d’évolution qui m’a freinée. Pourtant, son rôle dans l’histoire est central, et c’est à travers ses yeux qu’on découvre l’horreur de La Maison Noire. Si je devais comparer, je dirais que La Maison Noire est un peu moins percutant que La Leçon du mal. L’univers est toujours aussi sombre et captivant, la critique sociale est incisive, mais le rythme et mon manque d’attachement au personnage principal m’ont empêchée d’être totalement conquise. Cela dit, si vous aimez les récits psychologiques où la tension monte lentement mais sûrement, vous y trouverez votre compte. C’est en tout cas un auteur que je continuerai à lire, parce qu’il a aussi cette capacité à me sortir de ma zone de confort. Si vous ne connaissez pas encore son œuvre, La Leçon du mal pourrait être un bon point de départ, mais La Maison Noire vaut également le détour, ne serait-ce que pour sa critique sociale acérée.
Gabylarvaire
• Il y a 1 mois
Wakatsuki travaille dans un cabinet d’assurance, plus précisément dans le secteur de l’assurance-vie. Ses jours sont donc peuplés de noms de gens qui viennent de mourir, et ce n’est pas vraiment le plan de carrière idéal, mais il faut bien manger. Le sens éthique de Wakatsuki est mis à très rude épreuve, lorsqu’il découvre les bas-fonds de l’âme humaine, lorsqu’il s’agit d’argent… Derrière une enquête qui semble d'abord banale, Kishi explore la psychologie humaine en nous plongeant dans des raisonnements moraux et philosophiques qui poussent certains individus à franchir des limites extrêmes pour de l'argent. Wakatsuki est confronté à des personnages imprévisibles, déconcertants et c’est ce qui rend la lecture du récit absolument terrifiante.
PopLecture
• Il y a 2 mois
Si vous êtes à la recherche d'émotions fortes dans le cadre d'une lecture, nul doute que "La maison noire" saura vous procurer votre dose d'adrénaline... Macabre, dérangeant et haletant à la fois, j’ai mis un peu de temps à me repérer dans l’histoire de “La maison noire” (parce que, fatiguée, je n’avais pas compris le pitch de départ) mais une fois rentrée dedans je n’ai plus pu lâcher ce roman, que j’ai préféré à “La leçon du mal” (pourtant déjà excellent). On pourrait penser que le choix d’un personnage plutôt falot travaillant dans un domaine aussi peu sexy que les assurances conduise à l’ennui dans le cadre d’une enquête assez particulière autour du soupçon d’une arnaque à l’assurance-vie: et pourtant, la noirceur du roman n’a d’égale que la plume de Yûsuke Kishi qui dépeint l’envers de la société japonaise de façon radicale. Un sentiment de malaise croissant imprègne les chapitres et c’est quasi en apnée qu’on arrive sur la fin...
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Étranger
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- EAN
- 9782264084897
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- Collection ou Série
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 384
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- Dimensions
- 180 x 111 mm
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9,50 € Poche 384 pages