La reine du noir : Le livre de Julia BARTZ

Bienvenue à Blackbriar ! Pour beaucoup de lectrices, Roza Vallo est une romancière de génie, et peut-être plus encore, une sorte de gourou. Grâce à elle et à son livre La Langue du démon, nombre de jeunes filles et de femmes ont cessé de se considérer comme de petites créatures fragiles pour explorer leur côté sombre, pulsionnel, sexuel. Aussi, quand la grande prêtresse du roman d’horreur féministe décide d’offrir à cinq jeunes femmes un séminaire d’écriture dans son manoir de Blackbriar, isolé au milieu des monts Adirondacks, les candidatures affluent-elles. Peu importe que Vallo soit une figure controversée et que l’endroit traîne une sinistre réputation. Lorsqu’elle est sélectionnée, Alex, une jeune éditrice, y voit la chance de sa vie. Mais quand Roza Vallo décide d’instaurer une compétition acharnée, les tensions sont rapidement exacerbées entre les concurrentes. Jusqu’au jour où l’une d’entre elles disparaît… J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, j'ai trouvé la mise en place un peu longue à mon goût. L'écriture est assez fluide, l'histoire plutôt intéressante mais même si la fin est peut-être un peu moins attendue que je ne le pensais, on finit assez vite par deviner ce qui va se passer.

Mon attrait pour le livre a été immédiat en voyant cette superbe couverture un brin gothique et en lisant le résumé... Je pense qu'il est bon de préciser que la disparition dont il est question dans le résumé n'arrive pas avant la moitié du polar, et qu'avant ça la lecture est assez compliquée tant c'est lent, presque brouillon, oserais-je même dire inutile ! L'action est plus présente vers la fin donc j'y ai vu plus d'intérêt, cependant les scènes de sexes sont de trop à mon goût. En tout cas, je le termine de meilleure humeur qu'au commencement !

J'attendais avec impatiente la sortie poche de ce roman. Et sitôt acheté, sitôt lu. Il faut dire que un huis-clos dans un manoir supposé hanté et des écrivains, c'est tout à fait mon genre de livre. Et la 1ere partie ne m'a pas déçue, l'autrice prend le temps de mettre les choses en place et de présenter ses personnages. Et on sens de suite que quelque chose ne va pas : petits mensonges, drôles de jeux, rendez-vous avec la grande Roza qui se transforme en thérapie,.. Et soudain, tout bascule. Et c'est la que j'ai un peu décrocher de l'histoire que j'ai trouvée "trop". Et pourtant, impossible de décrocher parce que je voulais le fin mot de l'histoire et que je m'étais attachée aux personnages. Au final, un bon moment de lecture mais pas le coup de foudre que j'espérais.

Un roman qui parle d’écrivains, un huis clos, un manoir isolé, une superbe couverture, il n’en fallait pas davantage pour que je me laisse tenter par ce premier roman de Julia Bartz. Et je n’ai pas été déçue ! Une romancière reconnue de romans d’horreur féministes organisent un concours pour recevoir dans son manoir isolé cinq auteures. L’atelier d’écriture se transforme en un concours qu’elle met en place dès le premier soir. Chacune des participante voulant remporter la compétition, la confrontation va être sportive. L’ambiance déjà lourde devient glauque quand l’une d’elles disparaît et que leur hôte laisse voir son vrai visage et le but de cette atelier. On n’a pas le temps de s’ennuyer dans ce roman, c’est ce que j’ai aimé, foisonnant de rebondissements, une touche de surnaturel, une touche de sexe, une disparition, de la manipulation, c’est intense. Je n’élisais pas assez vite à mon goût tant je voulais connaître la suite. Alors certes, il a quelques défauts d’un premier roman, mais je n’éboulerai pas mon plaisir et je vais suivre cette auteure avec attention !! Bonne lecture