Le chemin des rêves : Le livre de Di Morrissey

Que dire si ce n’est : lisez-le ! J’ai adoré ! Un voyage dépaysant dans le bush Australien le temps de quelques heures, évasion garantie. Ce fut une lecture captivante du début à la toute fin où l’autrice ne laisse aucun répit à l'héroïne qui va devoir se battre contre vents et marées pour faire valoir sa voix. #9825; Australie, 1960, Queenie, fille du propriétaire de Tingulla, fête ses 21 ans. Mais les réjouissances ne sont que de courtes durées et Queenie va devoir se battre pour garder le domaine familial. L’autrice nous invite dans une aventure fascinante, poignante à la croisée des chemins entre histoire familiale, héritage, nature australienne et ses paysages à couper le souffle et rêves. J’ai adoré le fait que l’autrice nous donne un aperçu de la façon dont les choses se passaient dans les ranchs de l’outback australien. C’était original et j’avais vraiment l’impression d’y être. Queenie est une jeune fille qui sait ce qu’elle veut et va tout faire pour l’obtenir et sauver son héritage. Entre doute et résilience, elle va devoir faire face à la trahison, à sa condition de femme. Mais jamais elle ne se laisse abattre et pourtant l’autrice ne lui laisse aucun répit. J’avais envie de souffler un peu, de la prendre dans mes bras, de la soutenir. On ne peut que s’attacher à elle. L’autrice dépeint les thèmes universels tels que la famille, la rivalité entre frère et sœur, la perte, l’amour, le deuil mais aussi la puissance des rêves : ne jamais abandonner. Les nombreux rebondissements en font un véritable page-turner qu’on ne peut quitter des yeux. Nous en apprenons plus sur le pays, sur les traditions aborigènes et leurs pratiques ancestrales, sur l’importance de la préservation des terres et de l’environnement. L’autrice nous livre ici une expérience lecture unique, sensorielle : le vent de l’outback faisant voler mes cheveux autour de mon visage, la chaleur écrasante du soleil sur ma peau, les odeurs du ranch, comme si j’y étais. C’était vraiment plaisant de découvrir la plume de l’autrice qui est très visuelle et immersive : toutes les scènes écrites prenaient vie sous mes yeux, les descriptions détaillées de la beauté sauvage des paysages favorisant cette immersion dans l’outback. Alors si tu as envie de voyager dans le bush australien, je ne peux que te recommander ce livre! Merci mille fois Mylène pour cette très belle découverte !

Comment faire quand, à 20 ans, on est une femme en Australie dans les années 60 et qu’il faut sauver l’immense domaine familial ? Queenie dispose de ressources insoupçonnées, mais il va falloir lutter contre une société étouffante, contre les hommes, et, qui sait, enfin réussir ? Je l’ai déjà dit ici : mon pêché mignon, ce sont les grands romans se déroulant au cœur de l’Australie, avec ces femmes fortes auxquelles on s’attache, qui nous font vibrer et frémir. Rajoutez-y une histoire d’amour, et c’est le coup de foudre assuré ! (Les éditions l’archipel et moi, une immense histoire d’amour !) Et comme prévu, j’ai adoré ce roman. Parfois, je me surprends même à penser qu’un livre de ce genre, écrit par une IA débutante, pourrait me charmer… (Non, ne partez pas, je rigole !) Heureusement, ce roman est vraiment captivant, magnifiquement écrit, et traverse les années, le bush, les villes et même les océans. J’ai revécu ces quelques semaines passées là-bas il y a quelques années et, pendant un instant, j’ai presque eu envie de parcourir le pays à cheval comme l’héroïne. Bon, j’ai peur des chevaux et l’Australie est bien loin… Mais qu’importe, un roman est réussit quand il permet de déconnecter totalement de sa réalité ! À conseiller aux rêveuses, aux voyageuses, aux amoureuses des grands espaces, à celles et ceux qui veulent vibrer, espérer, s’inquiéter et se réjouir au rythme de la vie de l’héroïne !

Si vous aimez les sagas historiques, les aventures dans les grands espaces encore sauvages, les femmes de tête alors ce roman est fait pour vous ! L'autrice nous dresse une magnifique fresque de la vie dans un grand domaine du bush australien dans années 1960 aux années 1980. Les animaux sont omniprésents dans ce décor, notamment les chevaux. Dès son enfance, Queenie est confrontée à la dureté de la vie dans le bush. Sa vie est émaillée de drames, aussi bien dus à l'implacabilité de la Nature qu'à la folie des hommes, qu'elle arrive à surmonter en s'accrochant à son amour pour Tingulla, sa propriété. Si elle doit parfois s'en éloigner, elle y revient toujours, y trouve sa force et sa détermination. J'ai beaucoup aimé cette lecture qui m'a immergée dans la vie de Queenie. J'avais l'impression de parcourir avec elle les sentiers du bush et les rues de Sydney. Ce portrait de femme résiliente est magnifiquement raconté. Le seul petit bémol pour moi a été le manque de nuance sur les rapports avec les aborigènes qui sont décrits de façon trop idylliques pour être sincères selon moi. J'aurais aimé que ce choc de cultures et les tensions qui se sont forcément manifestées soient plus présents. Mais sinon, c'est une lecture que je vous conseille si vous avez besoin d'évasion.

Mon histoire avec Di Morissey a commencé il y a 2 ans et mon coup de cœur pour Perles de lune. Et je reste au RDV chaque année, en grande fan des romans historiques d’évasion. Queenie, Queenie, Queenie, quelle héroïne ! J’ai adoré ce personnage, d’une force sans pareil. Pourtant, elle va devoir relever des défis très jeune, à la disparition de ses parents en prenant les rennes de Tingulla Station. C’est un défi dont elle se réjouit, elle qui aime tant les lieux et elle va le relever haut la main. J’adore les romans sur le bush australien, sur cet environnement déserté qui demande beaucoup de ressources pour savoir y vivre. Pourtant, Queenie va aussi connaitre des revers qui m’ont beaucoup peinée, le personnage est si beau qu’on n’a pas envie de la lire malheureuse. Mais là où j’ai été bluffée finalement c’est à quel point elle rebondit, dans des domaines où on ne l’imaginerait même pas et sans même une minute s’apitoyer sur son sort. J’ai donc tout autant aimé la Queenie citadine. Et puis, vous vous en doutez, en trame de fond de ces romans il y a toujours l’amour également. Là aussi, de multiples vies attendent Queenie suite à un amour de jeunesse qui ne va pas se finir de manière idyllique… Le chemin des rêves est ainsi long et sinueux mais quoi qu’il se passe dans la vie de Queenie, c’est toujours accompagné d’un entourage extrêmement bienveillant, des personnages secondaires très touchants eux aussi. Et alors qu’on arrive sur la fin du roman avec quelques questionnements ciblés, tout se dévoile comme en apothéose. Un final sublime d’émotions !