Les annales du disque-monde - tome 3 La Huitième Fille : Le livre de Terry Pratchett, Marc Simonetti
Sentant venir sa mort prochaine, le mage Tambour Billette organise la transmission de ses pouvoirs, de son bourdon, de son fonds de commerce. Nous sommes sur le Disque-Monde. La succession s'y effectue de huitième fils en huitième fils. Logique. Ainsi opère le mage. Puis il meurt. Or, il apparaît que le huitième fils est cette fois... une fille. Stupeur, désarroi, confusion : jamais on n'a vu pareille incongruité. Trop tard, la transmission s'est accomplie au profit de la petite Eskarina...
De (auteur) : Terry Pratchett
Traduit par : Patrick Couton
Illustré par : Marc Simonetti
Expérience de lecture
Avis Babelio
Hunkydorus
• Il y a 1 jour
Réalisant que je n’avais lu que deux livres depuis le début de l’année 2025, j’ai tenté de trouver une solution pour reprendre un rythme de lecture un peu plus tonique. Il me fallait un livre simple, rapide à lire, et rafraichissant. Quoi de mieux pour cela que de retourner dans l’univers du Disque-Monde, après avoir été plutôt enthousiasmé par “Mortimer” l’an dernier. Et heureusement, j’ai ressenti le même engouement pour ce tome. On rentre dans l’histoire en douceur, avec quelques mini touches d’humour faites de jeux de mots et figures de styles farfelues comme le fait si bien Terry Pratchett. A la manière de l’enseignement de Morty par la Mort dans Mortimer, Esk se voit transmettre les ficelles de la sorcellerie par Mémé Ciredutemps. Cette relation maître-élève, au demeurant très classique (j’ai beaucoup pensé à Tortue Géniale et San Goku), reste néanmoins très touchante. Si Esk est un personnage attachant par sa détermination à s’affirmer en tant que première mage femme, Mémé Ciredutemps (tout comme la Mort) reste le meilleur personnage du récit. Butée, ignorante de pas mal de choses et pas toujours très hardie, elle sait en revanche se montrer empathique et très courageuse quand il le faut. Une vraie petite mamie-nounou ultra-attachante. Si l’histoire est très plaisante à lire, elle est en revanche un peu moins fantasque que Mortimer a pu l’être. Les moments entre la fin de l’enseignement de Mémé et l’arrivé à l’université constituent un petit ventre mou avec des rencontres de personnages très oubliables, et peu de rebondissements. La fin de l’histoire, avec ses antagonistes appelés “les Choses” rappelant les créatures informes de Lovecraft, ne brille pas forcément non plus par sa clarté, jouant un peu trop sur l’absurde pour être vraiment toujours compréhensible. Mais ce que perd La Huitième Fille en farfelu, elle le gagne en revanche en discours politique. Esk et Mémé Ciredutemps vont tout faire pour qu’Esk accède comme les garçons à l’université. Et se faisant, elles vont réussir à ébrécher les traditions, les habitudes et in fine le patriarcat des mages. Car sous ses airs de light fantasy, La Huitième Fille constitue finalement un vrai récit de quête de l’égalité homme-femme très rafraichissant. Les mages hommes sont tournés en ridicule, tous assez prétentieux et soucieux de leur apparence et de leur réputation, tandis qu’Esk et Mémé ont de la volonté et du courage, même si elles ne sont pas complètement dénuées de défauts pour autant. La Huitième Fille s’éloigne ainsi de la fantasy fantasque pure que j’avais pu découvrir dans ma précédente lecture du Disque-Monde, pour proposer un récit de fantasy soft, plaisant, frais et engagé. Avec un peu plus de folie, nul doute que l’histoire d’Esk et de Mémé Ciredutemps aurait été inoubliable.
cascasimir
• Il y a 1 mois
"...le type d'orage qui prête à croire que le monde a pris un diurétique... " Car " Tambour Billette" est à ... -"Comment s'appelle ce village, monsieur ? demanda le mage. - Trou d'Ucques, répondit le forgeron. - Trou... " Bon, Tambour Billette a remis son Bourdon, son Bâton de mage au huitième fils du forgeron, qui est.. Eskarina, une fille ! Gulta le frère d'Esk se moquait d'elle et balança un méchant coup de pied au Bourdon. Il ressemblait à un petit cochon en colère... -Changer les gens en cochon, ça s'fait pas, même à son frère! Siffla Mémé. -J'veux pas, il a été malpoli. Il croyait pas que je pouvais faire de la magie. Fit la petite Esk. Esk du haut de ses 10 ans, veut devenir Mage et entrer à L'Université de l'Invisible : "- Et puis tout le monde ( les Mages) s'est moqué de moi ! Y'en a même un qui m'a donné un bonbon ! - A quoi tu t'attendais donc ? Au moins, ils se sont contentés de rire. Le rire, ça fait pas mal. T'as abordé le chef des mages, tu t'es pavanée devant tout le monde et on s'est seulement moqué de toi ? Tu t'en sors bien, je trouve. T'as mangé le bonbon ?" Esk se renfrogna. "Oui. - C'était quoi comme bonbon ? - Un caramel. - J'supporte pas les caramels. - Huh, fit Esk, tu veux p't-être que la prochaine fois j'en ramène un à la menthe ?" Mémé, la sorcière va brûler ... de se confronter à Biseauté, Archichancelier de l'Université de l'Invisible, Et Esk va rencontrer Simon, un apprenti.
bearycutesy
• Il y a 1 mois
Un nouveau cycle s'ouvre avec ce tome 3: celui des sorcières. Bien que j'ai mis du temps à rentrer dans l'histoire, j'ai été emporté par les personnages. Et puis quel plaisir de retrouver Ankh-Morpork! J'ai hâte d'accompagner Mémé Ciredutemps dans de nouvelles aventures
ArteNoctua
• Il y a 1 mois
ans cet opus indépendant des deux premiers tomes, Pratchett nous plonge dans l’histoire d’Eskarina, la huitième fille d’un huitième fils, censée être une sorcière… sauf qu’elle hérite par erreur des pouvoirs d’un mage, ce qui est normalement réservé aux hommes. Refusée par l’Université Invisible, elle est prise sous l’aile de Mémé Ciredutemps, une sorcière au caractère bien trempé, qui tente de l’aider à comprendre son destin dans un monde où la tradition dicte les règles du pouvoir magique. Ce troisième tome marque un tournant dans la saga en s’éloignant du duo Rincevent-Deuxfleurs et en proposant une intrigue plus structurée, moins chaotique mais toujours aussi pleine d’humour et de satire. Pratchett y aborde avec finesse des thèmes comme le sexisme, la tradition et la rigidité des institutions, en opposant la magie intuitive des sorcières à la magie rigide et codifiée des mages. Le personnage de Mémé Ciredutemps est un vrai régal : charismatique, cynique et incroyablement attachante, elle incarne parfaitement l’humour mordant et la sagesse tordue de Pratchett. Eskarina, quant à elle, apporte un regard neuf sur la société du Disque-Monde et ses absurdités. Un excellent point d’entrée dans la saga, avec une intrigue prenante et un humour toujours aussi brillant. À recommander même à ceux qui n’ont pas lu les premiers tomes !
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Fantastique & Fantasy
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- EAN
- 9782266211833
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- Collection ou Série
- S.F. Fantasy - Fantasy
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 240
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- Dimensions
- 179 x 110 mm
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7,40 € Poche 240 pages